Por las mujeres, “con la mano en el corazón”

El pasado sábado, 8 de marzo, coincidiendo con el Día Internacional de la Mujer, en los locales de la Catedral de la Inmaculada Concepción y el Espíritu Santo, tuvo lugar una actividad sociocultural titulada La Main Sur le Cœur. Se trata de un proyecto de recaudación de fondos creado y organizado por el colectivo Shü-Mom Art, en colaboración con la red Alarm-Phone WatchTheMed, la organización MUA, y Frieder Schlaich (patrocinador y avalador del proyecto).

Esta iniciativa tiene como objetivo mostrar solidaridad y ofrecer asistencia a mujeres migrantes con hijos que han sido víctimas de agresiones, violencia, tráfico, explotación y abuso sexual, que viven en extrema vulnerabilidad, especialmente en Tánger, Marruecos. Otra característica del proyecto es que está desarrollado y realizado en estrecha colaboración con estas mujeres.

El objetivo era distribuir cestas de alimentos valoradas en 30 € cada una a 100 mujeres migrantes con hijos, pero además, se quería crear un espacio de intercambio y discusión sobre temas como los derechos y los deberes de la mujer en la sociedad o la espiritualidad en el contexto del mes sagrado del Ramadán, visto que la mayoría de las mujeres beneficiadas son de religión islámica. También se prepararon actividades para los niños: Juegos educativos, cuentacuentos y distribución de juguetes y regalos.  (letras, palabras, etc.)

La actividad se desarrollo con gran éxito y permitió a las mujeres participantes y a sus hijos disfrutar de un momento agradable en solidaridad y comunidad. Fue una ocasión de devolverles la esperanza y la sonrisa, para que puedan seguir soñando con un futuro mejor.

X Encuentro Frontera Sur

Ha tenido lugar en Málaga, el miércoles 15 de noviembre 2023. El objetivo de estos encuentros es continuar fortaleciendo el trabajo que como Iglesia se realiza a ambos lados de la frontera sur de España y de Europa. Esto se realiza a través del intercambio de líneas de trabajo, experiencias, formación, identificación de retos para la acción común en el futuro, entre las organizaciones implicadas en estos encuentros: CONFER, CARITAS, Justicia y Paz, Subcomisión para las Migraciones y Movilidad Humana de la CEE, así como las delegaciones de migraciones de las diócesis en la frontera con el continente africano.
En la edición de este año se ha profundizado el tema de la Jornada Mundial del migrante y refugiado del 24 de septiembre de este año: “Libres de elegir si migrar o quedarse”. El encuentro se ha articulado en tres bloques: la realidad de la frontera; intercambio de experiencias; reflexiones y propuestas.

El primer apartado contó con la exposición de Alberto Ares, del Servicio Jesuita al Migrante, sobre el previsible nuevo Pacto Migratorio Europeo y los acuerdos de cooperación en materia de política migratoria en la UE.
A continuación, tuvo lugar una mesa redonda entorno al mensaje del papa Francisco para la Jornada Mundial del Migrante y Refugiado, que contó con la intervención de Fr. Emilio Rocha, arzobispo de Tánger, que presentó 10 puntos de discernimiento a partir del mensaje del papa: el no mirar para otro lado, la escucha, la formación, el perder los estereotipos, el compromiso político, la solidaridad, el compartir recursos, la comunión ecuménica y la acción-oración. También intervino María Luna Itriago, responsable del área de Migraciones de la CONFER, que presentó diversas situaciones acaecidas en los últimos años en materia de migraciones, junto a sus implicaciones para la población de acogida y para los propios inmigrantes.


En el bloque de experiencias se pudieron exponer tres vivencias:
Los Franciscanos de Cruz Blanca de Sevilla, a través del Hno. Julio José Moreno compartió su iniciativa en relación a la esclavitud invisible que supone la trata masculina.
Los representantes de Cáritas Diocesana de Tánger, Álvar Sánchez, sj, y Maje Martín, presentaron la experiencia de la Delegación diocesana de Migraciones sobre un proyecto en Senegal, de sensibilización y acompañamiento en países de origen.
El proyecto Guía Atlántica de Hospitalidad, auspiciado por la Subcomisión de Migraciones y Movilidad de la CEE, con la colaboración de la Red de África y Europa para la Movilidad Humana (RAEMH), fue presentado por Fr. Xabier Gómez, op, del Departamento de Migraciones de la Conferencia Episcopal Española.

Después de la comida hubo espacio para la reflexión y el diálogo, a partir de todo lo escuchado durante la jornada y en relación a lo vivido desde la edición anterior del Encuentro Frontera Sur. Las inquietudes expresadas han girado en torno a la situación crítica que se vive en estos tiempos en las Canarias, la formación de quienes trabajan en migraciones, el cuidado del voluntariado, la sensibilización dentro de la Iglesia y en la sociedad, etc.
Así nos lo han compartido los representantes de la Vida Consagrada de la Archidiócesis de Tánger que han participado en el Encuentro, Inma Gala, ccv e Isabel Mª Jiménez, osr. Sin duda, un punto y seguido en la ingente tarea de ayuda a las personas migrantes y en la coordinación interinstitucional de este ámbito de acción social de la Iglesia.

Des Femmes Migrantes : Des Femmes Courageuses

Migrer, quitter son pays, sa famille, ses amis, son travail, son environnement, sa culture… pour les améliorer et chercher un avenir. Un avenir que le pays d’origine ne peut pas offrir.

Pour mieux connaître cette réalité des migrants, nous nous sommes rendus en février 2023 à la Délégation Diocésaine des Migrations à Tanger et Tétouan. Sur leur chemin, les migrants rencontrent de nombreuses difficultés, mais aussi des personnes et des organisations désireuses de les aider. L’une de ces organisations est la Délégation Diocésaine des Migrations rattachée à l’Église Catholique du diocèse de Tanger, qui accompagne les migrants dans la mesure de ses moyens.

Nous y avons rencontré des femmes migrantes, démunies, mais dignes, courageuses et résilientes. Leur rêve, une vie meilleure ; leur espoir, atteindre l’Europe et avoir un travail pour nourrir leurs enfants, leur donner une bonne éducation et la paix. Ce que nous désirons tous pour nos enfants, rien de plus.

Nadia, 21 ans, est arrivée au Maroc il y a quatre ans, en provenance de Côte d’Ivoire. Après avoir terminé ses études secondaires dans son pays d’origine, elle voulait étudier la médecine, mais sa famille ne pouvait pas payer ses études. Il n’y avait pas d’emploi lui permettant de vivre dignement.

Elle est arrivée à Tanger avec son compagnon et le rêve de rejoindre l’Europe. Ils ont dû traverser le détroit en bateau. Le prix: 3 000 euros. Pendant qu’ils recevaient l’argent, ils ont eu un fils, Bouba. Nadia s’est formée, elle a suivi tous les cours proposés par le diocèse : pâtisserie, cuisine, couture, coiffure… mais elle n’a pas non plus trouvé d’emploi régulier au Maroc. Elle n’a pas de papiers.

Après plus de deux ans submergée de travail   et vivant de mendicité, ils ont réussi à obtenir l’argent. Ils étaient déjà dans la zone et sont partis. Mauvaise mer. Bouba tombe à l’eau et son père saute dans la mer pour le sauver. Il y parvient, mais se noie en sauvant son fils. Nadia reste seule avec son fils. Sans un sou, sans maison, sans famille. Elle veut toujours aller en Europe. Elle ne veut pas retourner en Côte d’Ivoire, elle n’y voit pas d’avenir et sa famille la traite mal. Comme presque toutes les femmes d’Afrique subsaharienne. C’est pourquoi elle travaillera et demandera l’aumône jusqu’à ce qu’elle obtienne les 4 000 euros qu’on lui demande aujourd’hui pour traverser quatorze kilomètres du détroit de Gibraltar à bord d’une embarcation de fortune.

Un voyage en avion de Tanger à Malaga, Barcelone ou Bilbao coûte moins de 200 euros. Elle paiera 4 000 euros et n’arrivera peut-être jamais car l’histoire de son mari pourrait se répéter. Elle ignore les malheurs et les dangers. Elle se dit simplement : «si c’est mon destin…», elle n’a que 21 ans et du désespoir dans les yeux. Elle est née en Côte d’Ivoire, pas en Espagne, c’est son péché.

Nous rencontrons Hawa dans la salle de consultation.  Elle nous amène sa fille Binette, âgée d’un an, parce qu’elle a une mauvaise toux nocturne et de la fièvre. Elle nous amène aussi Zenab, qui a deux ans. C’est une femme joyeuse, polie et souriante qui transmet la sérénité. Nous l’interrogeons sur le père de ses filles. Elle nous explique que son mari travaillait sur le chantier et qu’il est mort en tombant de l’échafaudage. Elle nous dit que Zenab est sa nièce, la fille de sa sœur décédée en couches au Maroc. Elle s’occupe seule d’elle-même, de sa fille et de sa nièce: ses deux filles. Elle dit avoir beaucoup pleuré, beaucoup, beaucoup…. On lui a conseillé d’aller à Tétouan car la DDM pouvait l’aider là-bas. Elle vit maintenant dans une chambre fournie par une ONG pour 10 mois. Après cela, elle devra chercher un logement. Elle cherche du travail, mais ce n’est pas facile sans papiers et avec deux enfants. Hawa veut rester au Maroc, elle ne rêve pas de traverser le détroit.

Nelly vient avec son fils Ibra, âgé de deux ans, car elle s’inquiète pour sa santé. Elle explique qu’elle a fui la Côte d’Ivoire parce qu’elle a divorcé et que son mari l’a menacée et a envoyé des hommes pour l’abattre. L’un d’entre eux l’a également violée et neuf mois plus tard, Ibra est né. Nelly a 31 ans et, à l’âge de 16 ans, son père l’a forcée à épouser un homme de 20 ans son aîné. Ils ont eu trois enfants. Une relation très difficile, marquée par les abus. À la mort de son père, elle a divorcé et les menaces du mari et sa peur ont commencé. Pour sauver sa vie, elle a dû quitter ses enfants et son pays. Elle ne peut pas y retourner ni les contacter car son mari la tuerait.

Les femmes migrantes, les femmes seules, les femmes qui n’ont aucune protection, mais qui sont courageuses, très courageuses. Elles s’occupent de leurs fils et de leurs filles, les protègent et leur donnent de l’amour. Elles les amènent à la clinique, propres, bien coiffées, avec leurs nattes colorées. Elles cherchent des organisations, des églises ou des ONG qui peuvent les aider. Heureusement, il y en a.  Mais ce n’est qu’une aide temporaire. Elles doivent poursuivre leur chemin, parfois seules, parfois accompagnées, parfois heureuses, parfois désespérées, mais avec une force exemplaire et poussées par l’amour de leurs enfants. Toujours avec espoir.

Elles rêvent en bleu, nous ont-elles dit, le bleu de la mer qu’elles veulent traverser pour atteindre une terre promise qui ne les attend pas et qui ne veut pas d’eux, notre terre. Une terre qui a tout, mais qui refuse de le partager. Une terre qui a besoin d’eux et qui, par égoïsme, ne leur donne pas la possibilité de le faire.

Nous remercions la Délégation Diocésaine des Migrations et le diocèse de Tanger de nous avoir accueillis et de nous avoir permis de connaître le travail qu’ils réalisent avec ces personnes qui, pour beaucoup n’existent pas. Nous les remercions pour cette aide, cette chaleur humaine, cet accompagnement… Et nous remercions toutes les ONG et les personnes qui consacrent une partie de leur temps à ce service.

*Les noms des personnes citées dans l’article ont été modifiés afin de protéger leur identité.

Par Maite de Aranzábal et Dolors Canadell

Pédiatres à Vitoria, Pays Basque

(première publication en espagnol sur le site: Cáritas Diocesana de Sevilla, 21/03/2023)

Delegación de Migración (El premio Pro Derechos Humanos)

Buenas tardes a todos y todas.

Desde la Delegación Diocesana de Migraciones nos sentimos muy honrados al recibir este Premio por los Derechos Humanos y queremos agradecer a la APDHA y a la Ciudad de Cádiz el reconocimiento a nuestra labor.

Siempre hemos entendido que recibir un premio, un reconocimiento, es un regalo, una gracia, pero en un día como hoy, día internacional de los derechos humanos, y en un contexto migratorio como el que estamos viviendo, es algo triste porque significa que los derechos humanos están en crisis y necesitamos de grupos y entidades que velen por ellos.

Los Derechos Humanos son inherentes a nuestra naturaleza. Son derechos intrínsecos que deben tener asegurados todos los habitantes del mundo y no “concesiones” que puedan retirarse, retenerse u otorgarse por capricho o intereses de alguien. Son inalienables, interdependientes e indivisibles.

La ausencia de esos derechos no sólo constituye una tragedia humana, sino que también crea las condiciones de inestabilidad social y política, donde germinan la violencia y los conflictos que se producen entre las sociedades y las naciones y dentro de éstas.

Hoy día estos derechos no han logrado su verdadera incidencia en la vida económica, ni política, ni jurídica, social, cultural, educativa y ambiental. Está pendiente, ya que ella debe traducirse en compromisos concretos de los Estados para garantizar la seguridad humana en todas sus expresiones, en sintonía con las exigencias que la comunidad internacional y la sociedad demandan. Es necesario que estos derechos tengan vigencia efectiva.

En el tema de las migraciones, aunque existen numerosos grupos que hacen de ellas una experiencia positiva y fortalecedora, resulta cada vez más urgente y necesario un sistema de coordinación basado en los derechos humanos a nivel mundial, nacional y regional. La existencia de unas políticas migratorias, que no son respetuosas con los derechos humanos, está provocando una gran crisis de derechos para los migrantes, tanto en las fronteras como en los países de tránsito y destino.

Los Derechos Humanos están en crisis, no solamente por la existencia de violaciones ya que éstas acurren y han ocurrido siempre, sino por las formas de legitimación en que estas violaciones son aceptadas como necesarias.

Como sociedad, no podemos acostumbrarnos o resignarnos ante las violaciones de derechos humanos. Frente a esto, la construcción de un entorno de legalidad, tolerancia, inclusión y respeto a los demás se vuelve un asunto urgente, que debe ser un objetivo y prioridad compartida, tanto para las instituciones como para la sociedad.

Este premio que recibimos hoy, queremos ofrecerlo a tantas personas inmigrantes invisibilizadas en números, que arriesgan su vida por una vida digna y sufren cada día las consecuencias de las violaciones de sus derechos humanos esforzándose en cada instante por mantener viva la esperanza.

También lo ofrecemos a todas las asociaciones y entidades que desde nuestro empeño diario contribuimos con buenas prácticas para aliviar las consecuencias que trae para las personas y grupos las violaciones de los derechos humanos.

Y a todo el equipo de personas contratadas, voluntarias y vida religiosa que colaboran directa o indirectamente en la Delegación Diocesana de Migraciones. Sin ellos, sin su compromiso y entrega a los inmigrantes sería imposible responder a las necesidades que nos encontramos cada día.

Los Derechos Humanos se sostienen sobre dos pilares esenciales de la humanidad: La libertad y la plena igualdad entre todos los seres humanos. Condiciones inherentes a todo ser humano sin ningún tipo de limitaciones, sean éstas: culturales, económicas, étnicas, sexuales, religiosas, etc. El concepto de Derechos Humanos hace referencia al sentido de la dignidad humana antes que a cualquier formulación jurídica o política.

La declaración no tiene carácter vinculante, pero definió un ideal común por el que todos los pueblos y naciones deben esforzarse, “a fin de que tanto los individuos como las instituciones, inspirándose en todos sus derechos y libertades, aseguren por medidas progresivas de carácter nacional e internacional su reconocimiento y aplicación universales”.

Defender y respetar estos derechos, implica optar todos juntos, tanto políticos como entidades civiles, por la defensa y el respeto de la dignidad de la persona y por la justicia.

Luchemos por un mundo en que los seres humanos, liberados del temor y de la miseria disfruten de su DIGNIDAD COMO PERSONAS.

Muchas gracias a todos.

Inma Gala ccv

Delegada Diocesana de Migraciones

Diócesis de Tánger.

CONCIERTO SOLIDARIO

DÍA de ÁFRÍCA, 25 DE MAYO 22:00H.

Los grupos de música de Marruecos y Senegal

«JAMAL Nouman y su grupo» y «RITMOS AFRICANOS»

Te transportaremos a ritmos africanos y te haremos bailar la velada.

Technopark, Place des Nations, Tánger.

ENTRADA Y PARTICIPACIÓN:
50 dh por persona Bueno para 10 personas, 200 dh
Los fondos recaudados están destinados a los proyectos sociales de la delegación diocesana de migración.

Reportaje fotográfico Exposición de pintura

HOY DESDE LA DELEGACIÓN DIOCESANA DE MIGRACIONES HEMOS CELEBRADO EL DÍA CONTRA EL RACISMO Y LA XENOFOBIA.
A las 17h hemos tenido la apertura de la Exposición de Pintura a cargo del Arzobispo de Tánger Don Santiago Abrelo, y el Delegado de Cultura y comunicación de la Dirección Regional de Tánger-Tetuán-Alhoceima, Don Ahmed El Laachuchi.
Ha sido una tarde de alegría y fiesta, de cultura y colorido.
La diversidad expresada en la pintura y dibujos desde los niños pequeños a los mas adultos.
Unidos en el deseo de UN MUNDO NUEVO, donde todos podamos convivir en paz, donde la belleza la da la diversidad y el respeto.
Gracias a todos los que han colaborado con sus pinturas y dibujos. Y gracias a todos los que habéis venido a visitarla.