El pasado sábado 8 de junio tuvo lugar una sesión formativa y de trabajo de todas las entidades diocesanas y de congregaciones religiosas que trabajan en el área de acción social de la Archidiócesis de Tánger. La reunión tuvo lugar en el Centro Cultural Lerchundi de Tánger, una de estas entidades, durante toda la mañana. La convocatoria se realizó desde el responsable diocesano del área de acción social, P. Manuel Canovas, osst, y contó con la participación de una veintena de personas provenientes de Asilah, Ksar el Kebir, Tetuán, Martil, Alhucemas, Nador y Tánger. También contó con la presencia del arzobispo diocesano, Fr. Emilio Rocha, ofm, recién llegado después de su ausencia por motivos de salud.
La temática fundamental que se ha profundizado es el enfoque de bienestar y salvaguardia de las personas atendidas en las diversas obras de acción social presentes en la diócesis, así como de los mismos trabajadores y el voluntariado de estas entidades. Este enfoque viene dado, no solo por la mayor sensibilidad de la sociedad en general hacia estos temas, sino sobre todo por la opción evangélica preferencial hacia los pobres, excluidos o marginados que alienta la vida de la Iglesia.
Para conducir la sesión, estuvieron el P. Alvar Sánchez, sj, director de Cáritas diocesana de Tánger, y Maria Jesús Martín, coordinadora diocesana de la entidad, que aportaron como base inicial, los protocolos y documentos de Caritas Internationalis en esta materia: código ético, código de conducta, normativa para la salvaguardia de menores y adultos vulnerables, canales de denuncia, etc.
La primera parte de la matinal consistió en la presentación de las diversas obras, en cuanto a características generales y a los instrumentos de salvaguardia de los que disponen. Esta presentación permitió conocer el amplio y variado abanico de situaciones y de servicios que se ofrecen desde la acción social diocesana.
En un segundo momento, se trabajó en grupos y después en plenaria, valorando la mejor manera de avanzar en el campo de la salvaguardia. El consenso general de todas las entidades presentes se orienta a dotar a la Archidiócesis de Tánger de un marco normativo común, de acuerdo con la legislación marroquí, en materia de bienestar y salvaguarda de las personas, así como de una estructura diocesana para acompañar las diversas organizaciones de acción social presentes en el territorio en esta materia.
Fr. Emilio, en su primer acto público a su regreso a Tánger
Después de poco más de un mes de ausencia, Fray Emilio Rocha, ofm, arzobispo de Tánger, ha regresado a su sede episcopal después de la intervención quirúrgica de prótesis de cadera que tuvo lugar a inicios de mayo en España, según el comunicado de este Arzobispado.
El estado de salud de Fray Emilio es muy bueno y su pleno restablecimiento progresa adecuadamente. Tanto es así que llegó a Tánger el viernes 7 de junio y el día 8 participó en el encuentro del área de Acción Social sobre salvaguarda. El domingo día 9, impartió la confirmación a un grupo de jóvenes de las dos parroquias de la ciudad de Tánger.
El domingo 9 de junio, confirmaciones en la catedral, por parte de Fr. Emilio
Fray Emilio agradece las oraciones por su salud y las muestras de cercanía en este periodo, que le han llegado numerosas por diversos canales, de todos los rincones de la diócesis.
El pasado 4 de abril, el papa Francisco, aceptó la renuncia al gobierno pastoral de la archidiócesis de Túnez, presentada por S.E. Mons. Ilario Antoniazzi y anunció a la vez el nombramiento como nuevo arzobispo de este territorio a Mons. Nicolas Lhernould, trasladándolo desde la sede de Constantina-Hippone (Argelia). El próximo 8 de junio tendrá lugar en la catedral de Túnez una celebración de acción de gracias a Mons. Antoniazzi y el inicio del ministerio episcopal del nuevo arzobispo.
Mons. Lhernould, aunque francés de nacimiento, ha desarrollado su vida pastoral como sacerdote en Túnez, hasta su ordenación episcopal para la sede argelina de Constantina-Hipona, en 2020. Mons. Antoniazzi, al dar la noticia de su relevo a los diocesanos tunecinos, se expresaba así: «Merci, cher Abouna Nicolas, «fils» de l’Église de Tunisie, pour avoir accepté de revenir parmi nous, pour nous accompagner et nous guider!».
Con motivo del inicio de su ministerio episcopal en Túnez, le hemos realizado la siguiente entrevista (original en francés y traducción al español):
Foto de Didier Lucas
Comment accueillez-vous cette nomination, après quatre années de ministère à Constantine et Hippone?
Il y a quatre ans, le pape François me demandait de quitter la Tunisie pour rejoindre Constantine. Il me demande aujourd’hui de traverser la frontière dans l’autre sens pour succéder à Mgr Antoniazzi comme archevêque de Tunis. Bien que cela en ait l’apparence, je ne le vis pas comme un retour, mais un nouveau départ. La Tunisie m’a enfanté comme prêtre, l’Algérie comme évêque. En Algérie, j’ai grandi. J’ai senti que s’élargissait pour moi l’espace de la tente (cf. Is 54,2), pour reprendre un thème cher au synode sur la synodalité, à mesure que j’ai été accueilli par le peuple et l’Eglise d’Algérie, desquels j’ai tant reçu. Il n’est jamais facile de partir. Dans la vie diocésaine, nous sommes formés à durer. C’est aussi dans ces moments-là que l’on mesure le poids des relations tissées, des amitiés nouées, de tout ce qu’on a vécu… ou qu’il y aurait encore à vivre. La Tunisie elle aussi a évolué. Même si j’y ai vécu de nombreuses années par le passé, il y a beaucoup à redécouvrir. Un petit pas après l’autre, dans la confiance en l’Esprit Saint qui fait toutes choses nouvelles (cf. Ap 21,5). Je quitterai l’Algérie à la fin du mois de mai. La cérémonie de passation et d’installation aura lieu à la cathédrale de Tunis le samedi 8 juin.
Quand je suis devenu évêque, j’ai choisi le mot «fiat» comme devise épiscopale. Une devise que je vais garder. Ce mot évoque la confiance de la Vierge Marie au jour de l’Annonciation («Qu’il me soit fait selon ta parole» – ‘Fiat’ – Lc 1,38), mais aussi celle de Jésus la veille de sa Passion («Père, que ta volonté soit faite» – ‘Fiat’ – Mt 26,42), ainsi que la création («Que la lumière soit» – ‘Fiat’ – Gn 1,3). Ces trois consentements embrassent toute l’histoire du monde et en appellent un quatrième : le nôtre. Je demande à Dieu de pouvoir continuer de le prononcer tous les jours avec confiance, dans les moments joyeux, lumineux, douloureux ou glorieux. Une chose m’y a beaucoup aidé ici : c’est de ne jamais avoir été regardé seulement comme la fonction qui m’a été confiée, mais d’abord comme un frère. C’est ce qu’éprouvait déjà saint Augustin en son temps : «Si ce que je suis pour vous m’épouvante, ce que je suis avec vous me rassure. Pour vous en effet, je suis l’évêque ; avec vous je suis chrétien. Évêque, c’est le titre d’une charge qu’on assume ; chrétien, c’est le nom de la grâce qu’on reçoit. Titre périlleux, nom salutaire» (Sermon 340,1).
Qu’avez-vous à cœur pour les fidèles en Tunisie et pour la société tunisienne en général?
En Tunisie, le nombre de chrétiens est environ dix fois plus élevé qu’en Algérie, pour une population quatre fois moins nombreuse. Une communauté très diverse par ses origines, qui vit l’interculturalité depuis trente ans. En Algérie, ce phénomène heureux est plus récent. Le plus grand nombre est une joie mais aussi un défi, pour que chacun puisse trouver sa place, quelle qu’elle soit, en particulier les enfants du pays. De ce point de vue, l’Eglise d’Algérie a fait beaucoup plus de chemin. J’ai été très impressionné par le nombre et la qualité des propositions de formation en Algérie. Une réalité que je trouve inspirante pour les communautés voisines. L’héritage de nos anciens est aussi très précieux : Augustin en Algérie, Cyprien en Tunisie, pour ne citer qu’eux. Il est très beau de voir leur rayonnement à des siècles de distance, témoins très actuels d’une part de l’histoire sainte de nos peuples. Ce qui domine en moi, c’est l’émerveillement devant ce qui me semble être la force de l’un et l’autre de nos deux peuples : la générosité impressionnante du peuple algérien et l’optimisme constant du peuple tunisien.
J’ai vécu avec le peuple tunisien la Révolution de Jasmin de 2011 et une part de ses suites. J’ai été témoin de ses aspirations, de son sang-froid, de sa résilience. Les défis restent importants aujourd’hui. J’ai confiance, comme je le disais, en cet optimisme que rien n’ébranle, même dans les situations délicates. Je souhaite prospérité et stabilité à une société qui en a soif et qui fait face à de nombreux défis, sur le plan social, économique, institutionnel. J’ai toujours eu la conviction que la diversité, dont l’Église est un des éléments, était une chance pour construire cet édifice, en apportant sa pierre à la place qui est la sienne. Nos Églises sont en ce sens citoyennes. Leur histoire n’est ni parallèle ni révolue, mais un élément de l’histoire sainte, de l’actualité et de l’avenir de nos peuples, dont elles partagent les espérances. Une conviction m’habite, devant les nombreux défis liés à la paix, à la stabilité économique et sociale, à la gouvernance, aux personnes en mouvement… «Le juste doit être humain» (Sg 12,19). Exigeante boussole que rappelle l’Écriture, qui m’invite au même souhait que formulait le pape François au début de son encyclique Fratelli tutti : «Je forme le vœu qu’en cette époque que nous traversons, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité» (n. 8).
De votre expérience en Algérie, et comme vice-président de la CERNA, quels sont de votre points de vue les chances et les défis de l’Eglise d’Afrique du Nord, sur cette rive sud de la Méditerranée?
Ce qui me marque le plus dans nos pays, ce ne sont pas les événements qui sortent de l’ordinaire, même s’il y en a beaucoup, mais les petits événements de la vie quotidienne, souvent discrets, qui sont comme autant de perles sur le fil de la vie, où tout prend d’autant plus goût que l’on s’attache à y retrouver la Présence invisible de celui qui nous fait vivre. Portés par la spiritualité de l’incarnation et l’expérience de grandes figures comme Charles de Foucauld, nous sommes attentifs à essayer de vivre ce quotidien de qualité. «Habiter», «demeurer», «goûter» : tels sont à mon sens les trois appels premiers de notre vie en Afrique du Nord. «Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur», dit le psaume 33 : retrouver cette bonté dans le visage et dans l’ordinaire de la vie de chacun, y être attentif, la mettre en valeur, la cultiver, la célébrer, la seconder… Quand on mange rapidement, on se nourrit, mais sans apprécier toute la valeur des aliments. Certaines saveurs ne s’exhalent qu’en mastiquant patiemment ce qu’on porte à la bouche, en laissant le temps à tous les parfums de se révéler. Il en va des rencontres et des événements comme des aliments : c’est en les vivant et en les habitant pleinement, patiemment, que l’on accède à la saveur profonde de ce qu’ils sous-tendent : une part du mystère lumineux de la vie de chacun… et aussi de la nôtre.
Nos Églises sont petites, humbles, fragiles, «dans la mangeoire», comme aime le dire Mgr Desfarges, archevêque émérite d’Alger. En Afrique du Nord, d’année en année, je comprend mieux que la catholicité de l’Eglise n’est pas d’abord une question d’extension mais de mission, comme le disait le grand théologien Henri de Lubac : celle d’avoir conscience, en Dieu qui nous précède en toute culture, d’avoir reçu de lui en partage la responsabilité du salut du genre humain dans son entier. Simplement parce que telle est la mission de Jésus et que nous en sommes les serviteurs, en essayant d’aimer comme lui-même a aimé. Il s’agit là d’un thème très méditerranéen, porté en particulier par le Cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille. Les Rencontres Méditerranéennes de septembre 2023 en ont été un signe fort. Je crois aussi que nous sommes appelés à vivre d’une manière prioritaire et exigeante ce que Jésus dit dans l’Evangile : «A l’amour que vous aurez les uns pour les autres, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples» (Jn 13,35). Quand on est pauvre de tout, avec peu de monde, peu d’œuvres, peu de moyens, on expérimente cela de manière encore plus forte. Je crois que c’est un des aspects les plus importants du témoignage missionnaire que notre petite Église du Nord de l’Afrique peut et doit donner à l’Eglise universelle et au monde.
Foto de Didier Lucas
¿Cómo acoge este nombramiento, tras cuatro años de ministerio en Constantina e Hipona?
Hace cuatro años, el Papa Francisco me pidió que dejara Túnez para ir a Constantina. Ahora me pide que cruce la frontera en la otra dirección para suceder a monseñor Antoniazzi como arzobispo de Túnez. Aunque lo parezca, no lo veo como un regreso, sino más bien como un nuevo comienzo. Túnez me vio nacer como sacerdote, Argelia como obispo. Crecí en Argelia. Sentí que el espacio de la tienda se ensanchaba para mí (cf. Is 54,2), para retomar un tema querido por el sínodo sobre la sinodalidad, al ser acogido por el pueblo y la Iglesia de Argelia, de los que tanto he recibido. Partir nunca es fácil. En la vida diocesana, estamos formados para durar. Es también en estos momentos cuando medimos el peso de las relaciones que hemos construido, de las amistades que hemos hecho, de todo lo que hemos vivido… o que nos queda por vivir. Túnez también ha cambiado. Aunque viví allí muchos años en el pasado, hay mucho por redescubrir. Un pequeño paso cada vez, confiando en el Espíritu Santo que hace nuevas todas las cosas (cf. Ap 21,5). Dejaré Argelia a finales de mayo. La ceremonia del relevo y el inicio del ministerio episcopal tendrá lugar en la catedral de Túnez el sábado 8 de junio.
Cuando me convertí en obispo, elegí la palabra «fiat» como lema episcopal. Es un lema que voy a mantener. Esta palabra evoca la confianza de la Virgen María el día de la Anunciación («Hágase en mí según tu palabra» – ‘Fiat’ – Lc 1,38), pero también la de Jesús la víspera de su Pasión («Padre, hágase tu voluntad» – ‘Fiat’ – Mt 26,42), así como la creación («Hágase la luz» – ‘Fiat’ – Gn 1,3). Estos tres “síes” abarcan toda la historia del mundo y reclaman un cuarto: el nuestro. Pido a Dios que me permita seguir pronunciándolo cada día con confianza, en los momentos de alegría, de luz, de dolor o de gloria. Una cosa me ha ayudado mucho en esto: el hecho de que nunca se me ha visto sólo en función del cargo que se me ha encomendado, sino ante todo como hermano. Es lo que ya sintió San Agustín en su tiempo: «Si lo que soy para vosotros me asusta, lo que soy con vosotros me tranquiliza. Para vosotros soy obispo; con vosotros soy cristiano. Obispo es el título del cargo que ocupas; cristiano es el nombre de la gracia que recibes. Título peligroso, nombre saludable» (Sermón 340,1).
¿Qué desea para los fieles de Túnez y para la sociedad tunecina en general?
En Túnez, el número de cristianos es unas diez veces superior al de Argelia, para una población cuatro veces menor. La comunidad es muy diversa en sus orígenes, y vive interculturalmente desde hace treinta años. En Argelia, este feliz fenómeno es más reciente. Contar con un mayor número posible de personas es una alegría, pero también un reto, para que cada uno encuentre su lugar, sea cual sea, especialmente los niños del país. Desde este punto de vista, la Iglesia en Argelia ha recorrido un largo camino. Me impresionó mucho el número y la calidad de las oportunidades de formación en Argelia. Me parece inspirador para las comunidades vecinas. La herencia de nuestros mayores es también muy valiosa: Agustín en Argelia, Cipriano en Túnez, por citar sólo algunos. Es maravilloso ver su influencia a siglos de distancia, como testigos muy contemporáneos de una parte de la historia sagrada de nuestros pueblos. Lo que más me llama la atención es el asombro ante lo que me parece la fuerza de nuestros dos pueblos: la impresionante generosidad del pueblo argelino y el optimismo constante del pueblo tunecino.
Viví la Revolución de los Jazmines de 2011 y parte de sus secuelas con el pueblo tunecino. Fui testigo de sus aspiraciones, su entereza y su resistencia. Los retos siguen siendo grandes hoy en día. Confío, como he dicho, en este optimismo que nada puede hacer tambalear, incluso en situaciones difíciles. Deseo prosperidad y estabilidad a una sociedad sedienta de ellas y que se enfrenta a numerosos retos sociales, económicos e institucionales. Siempre he estado convencido de que la diversidad, de la que la Iglesia forma parte, es una oportunidad para construir este edificio, aportando su propia contribución por derecho propio. En este sentido, nuestras Iglesias son ciudadanas. Su historia no es paralela ni cosa del pasado, sino parte de la historia sagrada, del presente y del futuro de nuestros pueblos, cuyas esperanzas comparten. Frente a los numerosos desafíos relacionados con la paz, la estabilidad económica y social, la gobernanza y las personas en movimiento, me mueve una convicción: «El justo debe ser humano» (Sab 12,19). Esta es la brújula exigente que recuerda la Escritura, invitándome al mismo deseo que el Papa Francisco formuló al comienzo de su encíclica Fratelli tutti: «Espero que en estos tiempos que vivimos, reconociendo la dignidad de toda persona humana, podamos todos juntos reavivar un deseo universal de humanidad» (n. 8).
Desde su experiencia en Argelia, y como vicepresidente del CERNA, ¿qué oportunidades y retos ve para la Iglesia en el norte de África, en esta orilla sur del Mediterráneo?
Lo que más me llama la atención en nuestros países no son los acontecimientos extraordinarios, aunque haya muchos, sino los pequeños acontecimientos de la vida cotidiana, a menudo discretos, que son como tantas perlas en el hilo de la vida, donde todo adquiere más sabor cuando nos esforzamos por redescubrir la Presencia invisible de Aquel que nos sostiene. Animados por la espiritualidad de la encarnación y la experiencia de grandes figuras como Charles de Foucauld, estamos atentos para intentar vivir esta cotidianidad de calidad. «Habitar», «permanecer», «gustar»: éstas son, en mi opinión, las tres llamadas primordiales de nuestra vida en África del Norte. El salmo 33 dice: «Gustad y ved qué bueno es el Señor»: encontrar esta bondad en el rostro y en la vida ordinaria de cada persona, estar atentos a ella, subrayarla, cultivarla, celebrarla, apoyarla… Cuando comemos deprisa, nos alimentamos, pero sin apreciar todo el valor de los alimentos. Algunos sabores sólo pueden liberarse masticando pacientemente lo que nos llevamos a la boca, dejando tiempo para que se revelen todos los aromas. Lo mismo ocurre con los encuentros y los acontecimientos que con la comida: es viviéndolos plenamente, con paciencia, como accedemos al sabor profundo de lo que subyace en ellos: parte del misterio luminoso de la vida de todos… y también de la nuestra.
Nuestras Iglesias son pequeñas, humildes, frágiles, «en el pesebre», como le gusta decir a Mons. Desfarges, arzobispo emérito de Argel. En el Norte de África, año tras año, comprendo mejor que la catolicidad de la Iglesia no es en primer lugar una cuestión de extensión, sino de misión, como decía el gran teólogo Henri de Lubac: la de ser conscientes, en Dios que nos precede en todas las culturas, de haber recibido de él, por participación, la responsabilidad de la salvación de todo el género humano. Sencillamente porque ésta es la misión de Jesús y nosotros somos sus servidores, tratando de amar como Él mismo amó. Se trata de un tema muy mediterráneo, apoyado en particular por el cardenal Jean-Marc Aveline, arzobispo de Marsella. Los Encuentros Mediterráneos de septiembre de 2023 fueron un fuerte signo de ello. Creo también que estamos llamados a vivir de forma prioritaria y exigente lo que dice Jesús en el Evangelio: «Por el amor que os tengáis unos a otros, todos sabrán que sois mis discípulos» (Jn 13,35). Cuando se es pobre en todos los sentidos, con pocas personas, pocas obras y pocos recursos, se experimenta esto con más fuerza aún. Creo que éste es uno de los aspectos más importantes del testimonio misionero que nuestra pequeña Iglesia del Norte de África puede y debe dar a la Iglesia universal y al mundo.
Este evento diocesano se ha realizado en la Archidiócesis de Tánger con espíritu de fraternidad durante el fin de semana 25 y 26 de mayo, en la Catedral de la Inmaculada Concepción y el Espíritu Santo.
A lo largo de los diversos momentos del fin de semana, llegaron a participar aproximadamente unas 60 personas, en su mayoría, familias provenientes de la parroquia de la catedral y de la de la Asunción, de Tánger, con algún representante de la Parroquia de Nuestra Señora de las Victorias de Tetuán.
El sábado por la tarde el encuentro empezó con unas palabras de acogida del vicario general, P. Manuel Cánovas, ost, y a continuación un momento de oración ante el Santísimo Sacramento.
El P. Thaddée, párroco de la Asunción, condujo un momento de profundización sobre el lema de la Jornada: “A imagen de la santa familia, seamos familias cristianas, testimonio de la misericordia de Dios y comprometidos en la Iglesia”.
Fray Emilio Rocha, ofm, arzobispo de Tánger, se hizo presente a través de un vídeo mensaje grabado para la ocasión, ya que no podía participar físicamente, después de la intervención quirúrgica programada que le tiene actualmente en fase de recuperación. Entre otras cosas, les decía: “Es con mucha alegría que comparto con vosotros estas palabras de aliento y apoyo. Agradezco de todo corazón a todas las familias cristianas de la archidiócesis de Tánger por el compromiso diario de vivir el Evangelio en situaciones no siempre fáciles”.
Las familias presentes pudieron conocer también, a través de la presentación del P. Omar Figueroa, ofm, archivero diocesano, algo más la vida del P. Lerchundi, cuya causa de beatificación se está iniciando y que está enterrado en la cripta de la catedral de Tánger.
El domingo por la mañana se dedicó a trabajar el documento Instrumentum Laboris del Plan Diocesano Pastoral, que plasma las prioridades identificadas por las comunidades cristianas para nuestra diócesis. El objetivo era aportar acciones concretas para poner en práctica los objetivos identificados.
A continuación, los participantes en la Jornada se sumaron a la comunidad parroquial de la catedral en la celebración de la eucaristía. Y como conclusión final, un momento en el claustro de la catedral, para felicitar especialmente a las madres y celebrar una comida de fraternidad, dando gracias a Dios por la experiencia de comunión vivida.
Marruecos estuvo presente también en la audiencia del papa Francisco del pasado sábado 25 de mayo, con los directores nacionales de las OMP, llegados de más de ciento veinte países. A este encuentro asistió también María Viader Alberich, rjm, directora de las Obras Misionales Pontificias en Marruecos.
Cada año se celebra la Asamblea General de las Obras Misionales Pontificias, que reune a delegados de los cinco continentes, en su mayoría son directores nacionales de las OMP. En este 2024, la Asamblea se está realizando del 24 al 31 de mayo, en Roma, y ha incluido la audiencia con el Papa el sábado pasado.
Los nuevos directores de las OMP con la Secretaria General de la Infancia Misionera, sor Roberta (en el centro)
(Fuente VaticanNews) Comunión, creatividad y tenacidad: estas son las tres palabras clave que para el Papa Francisco «son relevantes para la Iglesia en permanente estado de misión» y para las OMP, «llamadas a la renovación para un servicio cada vez más incisivo y eficaz».
Discurso a los directores nacionales de las Obras Misionales Pontificias en ITALIANO – en INGLÉS
En relación con el primer tema, la comunión, el Papa subrayó que la misión cristiana no es transmitir verdades abstractas o convicciones religiosas, «sino sobre todo hacer que aquellos con quienes nos encontramos tengan la experiencia fundamental del amor de Dios, y podrán encontrarla en nuestra vida y en la vida de la Iglesia si somos testigos luminosos de ella, reflejando un rayo del misterio trinitario». Sobre todo, añadió, la misión no es proselitista; y confió a este respecto una experiencia personal, en una de las Jornadas de la Juventud, cuando una mujer de un grupo religioso conservador se jactaba de haber convertido a un chico y a una chica: es muy feo presentar un catálogo de conversiones, dijo el Pontífice. De ahí la exhortación a progresar más bien en la «espiritualidad de comunión misionera, que es la base del camino sinodal de la Iglesia de hoy».
“Es necesario para todos -añadió- un camino de conversión misionera y, por tanto, es importante que haya oportunidades de formación, tanto personal como comunitaria, para crecer en la dimensión de la espiritualidad misionera de comunión».
Sin olvidar «que la llamada a la comunión implica un estilo sinodal: caminar juntos, escucharnos, dialogar. Esto ensancha nuestro corazón y genera en nosotros una mirada cada vez más universal», observó el Pontífice, recordando lo que la Beata Paulina Jaricot señaló en el momento de la fundación del primero de los OMP, la «Obra de la Propagación de la Fe».
Refiriéndose al segundo término, la creatividad, Francisco señaló que está «ligada a la libertad que Dios posee y nos da en Cristo y en el Espíritu». De ahí la invitación a no dejarse «robar la libertad creativa misionera».
Con una aclaración: «Como decía san Maximiliano María Kolbe, misionero franciscano en Japón y mártir de la caridad, ‘sólo el amor crea'», recordó el Papa. Y así, recordemos que la creatividad evangélica brota del amor divino, y que toda actividad misionera es creativa en la medida en que la caridad de Cristo es su origen, su forma y su fin. Así, con inagotable imaginación, genera formas siempre nuevas de evangelizar y servir a nuestros hermanos, especialmente a los más pobres».
En este sentido, expresión de dicha caridad son también las tradicionales colectas destinadas a los fondos de solidaridad universal para las misiones, que deben ser promovidas, reiteró el Pontífice, «encontrando también nuevos modos para favorecer la participación de personas, grupos e instituciones que, con espíritu de gratitud por las gracias recibidas del Señor, desean sostener las realidades misioneras».
Por último, hablando de la tercera palabra, tenacidad, es decir, «firmeza y perseverancia en el propósito y en la acción», Francisco dio gracias a Dios por el testimonio martirial dado recientemente por un grupo de católicos del Congo, en Kivu del Norte. Fueron degollados, simplemente porque eran cristianos y no querían convertirse al Islam. Igual que 21 coptos lo habían sido hace cinco años en la playa de Libia. El Papa dijo ser consciente de que los trabajadores de las Obras Misionales Pontificias, al entrar en contacto con tantas realidades diferentes, en todos los continentes, pueden encontrar «muchos desafíos, situaciones complejas, cargas y cansancio». Pero al mismo tiempo les pidió que no se dejaran desanimar y concluyó el Papa con un agradecimiento especial «en el cuidado de los niños» por parte de la Obra de la Santa Infancia.
El tiempo pascual, hasta Pentecostés, y el retomar del tiempo ordinario, en torno a las grandes fiestas de la Santísima Trinidad y el Corpus Christi, son momentos especiales de celebración de los sacramentos de la iniciación cristiana. Así es en las diversas parroquias y centros de culto de la Archidiócesis de Tánger.
Es motivo de alegría que en el contexto de estas tierras marroquíes que nos acogen, se den procesos de maduración en la fe de jóvenes y niños, que, después de un periodo de catequesis, reciben con conciencia y gozo los sacramentos de la iniciación cristiana.
Primeras comuniones en Asilah
En la Parroquia de Asilah, el sábado 11 de mayo, las hermanas Aridian y Dafne, de familia española arraigada en Marruecos de diversas generaciones, recibieron la primera comunión, acompañadas de sus familiares y la comunidad cristiana de la Parroquia de San Bartolomé.
Bautismo y confirmación en Tetuán
El domingo 19 de mayo de 2024, Pentecostés, se ha celebrado el bautismo y la confirmación de Benoît, del Congo, y Agustín, de Burkina Faso, respectivamente, en la Parroquia de Nuestra Señora de las Victorias. Presidió la celebración el P. Manuel Cánovas García, ost, Vicario General de la Archidiócesis de Tánger.
Bautismo y primera comunión en Nador
El mismo domingo, en Nador, y tras la vigilia de Pentecostés del sábado 18, la comunidad parroquial de Santiago el Mayor, celebró el bautismo y la primera comunión de Hermann, un joven estudiante chadiano. Tras un período de formación catequética, recibió estos dos sacramentos acompañado de su madrina, sor Carmen Aurelia, y de los miembros de la comunidad.
Próximamente, continuaran estas celebraciones:
El 2 de junio, Corpus Christi, en Alhucemas, las confirmaciones de John y Lizzy, jóvenes de Zambia. El mismo día, en la catedral de Tánger, las primeras comuniones de 8 personas, entre niños, adolescentes y adulto, de diversos países de origen: Italia, Estados Unidos y diversas naciones subsaharianas.
El 9 de junio, la Catedral del Espíritu Santo acogerá las confirmaciones de la quincena de jóvenes y adultos que se han preparado de las dos parroquias de Tánger: la de la catedral y la de la Asunción.
El 30 de junio, Tony, de Sudan del sur, recibirá la confirmación en la Capilla de San Francisco de Asís, en M’diq.
En vísperas de la solemnidad de Pentecostés, Fray Emilio Rocha, ofm, arzobispo de Tánger, dirige una carta a toda la diócesis con el deseo de compartir unas reflexiones sobre el Espíritu Santo, admirable constructor de la unidad, y su acción vivificadora en la Iglesia.
Lo hace desde su convalecencia tras la operación de prótesis de cadera que se realizó, según lo anunciado y de la que se repone adecuadamente.
En su carta, Fr. Emilio explica cómo la celebración de Pentecostés “nos libra de las tentaciones de la resignación y la autorreferencialidad” y cómo “Dios conforma la vida de la Iglesia como vida de comunión” a través del Espíritu Santo.
Con diversas referencias a la Palabra de Dios, al papa Francisco y otros autores, concluye con una invitación a “seguir caminando al ritmo que marca la etapa final del Sínodo de la sinodalidad”, mencionando también como ejemplo de sinodalidad la elaboración del “Plan diocesano de pastoral” que servirá como punto de referencia para toda nuestra Iglesia local.
EL ESPÍRITU SANTO “ADMIRABLE CONSTRUCTOR DE LA UNIDAD”
Carta de Fray Emilio Rocha Grande, ofm, arzobispo de Tánger, a la diócesis con motivo de la solemnidad de Pentecostés 2024
Cáceres, 15-5-2024
Físicamente ausente de la archidiócesis debido al proceso de recuperación tras la reciente operación de prótesis de cadera a la que he sido sometido en Cáceres (España) y que espero me permita regresar a primeros del mes de junio, mi mente y mi corazón se encuentran junto a vosotros en la Iglesia local que peregrina en Tánger.
En vísperas de la solemnidad de Pentecostés, me hago presente entre vosotros con estas líneas para compartir con toda la archidiócesis unas reflexiones sobre el Espíritu Santo, admirable constructor de la unidad, y su acción vivificadora en la Iglesia que peregrina en el espacio y en el tiempo, y hoy sigue siendo guiada en su itinerario hacia la plenitud, cuando Cristo recapitulará en sí todas las cosas (cf. Ef 1,10), palabras que quieren ser un estímulo para nuestro cotidiano vivir y actuar, tantas veces marcado por el cansancio y la aparente escasez de frutos.
En el ya lejano 1968 Mons. Ignacio Hazim, metropolitano de Lattaquié (La antigua Laodicea), participando en Consejo Ecuménico de las Iglesias describía así la acción del Espíritu Santo: «Sin el Espíritu Santo Dios está lejos, Cristo queda relegado al pasado, el Evangelio es letra muerta, la Iglesia es una simple organización, la autoridad es sólo dominio, la evangelización se reduce a propaganda, el culto a una evocación dramatizada, y la actuación del ser humano es sólo una moral de esclavos. Pero en el Espíritu Santo el cosmos es elevado y gime en el proceso de gestación del Reino, Cristo resucitado está vivo y presente, el Evangelio se manifiesta como fuerza de vida, la Iglesia significa la comunión trinitaria, la autoridad se ejerce como un servicio liberador, la liturgia es anámnesis y anticipación, el actuar del ser humano se hace colaboración en la obra creadora del Padre. El Espíritu Santo (…) crea comunión, atrae a la Iglesia hacia el segundo adviento: “Es Señor y da la vida”. Por medio de Él la Iglesia grita “Ven, Señor Jesús”» (cf. Ap 22,17-20).
Estas palabras presentan un Pentecostés prolongado en el tiempo que nos libra de las tentaciones de la resignación y la autorreferencialidad. Dios conforma la vida de la Iglesia como “vida de comunión” y lo hace por medio del don del Espíritu Santo. La fuente y el modelo de la sinodalidad, que tan intensamente estamos viviendo en este momento de la Iglesia, se encuentran precisamente en el misterio de la Santísima Trinidad que se hace presente en la acción del Espíritu, tal y como lo afirma el documento de la Comisión Teológica Internacional del 2 de marzo de 2018 “La sinodalidad en la vida y misión de la Iglesia”: «La acción del Espíritu en la comunión del Cuerpo de Cristo y en el camino misionero del Pueblo de Dios es el principio de la sinodalidad. (…) El don del Espíritu Santo, único y el mismo en todos los Bautizados, se manifiesta de muchas formas: la igual dignidad de los Bautizados; la vocación universal a la santidad; la participación de todos los fieles en el oficio sacerdotal, profético y real de Jesucristo; la riqueza de los dones jerárquicos y carismáticos; la vida y la misión de cada Iglesia local» (n.46).
La comunión, la misión, la sinodalidad, el diálogo… no son estrategias de una Iglesia que quiere hacerse presente en el mundo actual, son expresión de la comunión con Dios que, por medio del Espíritu Santo, sigue vivificando y dinamizando la historia.
La Palabra de Dios(1) nos lleva a profundizar en el hecho de que el Espíritu Santo precede e ilumina las sendas que el Señor nos pide que recorramos personal y comunitariamente. En nuestro “aquí y ahora” tenemos la urgencia de reafirmar nuestra confianza en la acción del Espíritu Santo y de poner en acción los medios que pone a nuestro alcance. Se trata de un profundo camino de conversión eclesial.
En la Exhortación apostólica Evangelii gaudium, el papa Francisco afirma que «La salvación que Dios nos ofrece es obra de su misericordia. No hay acciones humanas, por más buenas que sean, que nos hagan merecer un don tan grande. Dios, por pura gracia, nos atrae para unirnos a sí. Él envía su Espíritu a nuestros corazones para hacernos sus hijos, para transformarnos y para volvernos capaces de responder con nuestra vida a ese amor. La Iglesia es enviada por Jesucristo como sacramento de la salvación ofrecida por Dios. Ella, a través de sus acciones evangelizadoras, colabora como instrumento de la gracia divina que actúa incesantemente más allá de toda posible supervisión. Bien lo expresaba Benedicto XVI al abrir las reflexiones del Sínodo: “Es importante saber que la primera palabra, la iniciativa verdadera, la actividad verdadera viene de Dios y sólo si entramos en esta iniciativa divina, sólo si imploramos esta iniciativa divina, podremos también ser -con Él y en Él- evangelizadores”» (n. 112).
Es algo que no podemos perder de vista. El principio de la primacía de la gracia debe ser un faro que alumbre permanentemente nuestras reflexiones sobre la evangelización en Marruecos, pero también en todo lugar en que la Iglesia anuncia con su vida y su palabra la llegada del Reino de Dios. Los bautizados formamos un pueblo reunido no porque compartamos unos mismos ideales o porque tengamos que vivir en una misma tierra, o porque tengamos en común vínculos lingüísticos o culturales. Cuando decimos que “somos el Pueblo de Dios” estamos afirmando algo que tiene unas raíces mucho más profundas que las de una común sintonía cultural, lingüística, carismática…; sus raíces se sustentan sobre la comunión con el Dios Uno y Trino que, por el bautismo, nos ha constituido “pueblo de sacerdotes, profetas y reyes”. San Ireneo de Lyon en un texto tomado de su Tratado contra las herejías, que leemos en el Oficio de Lectura de la solemnidad Pentecostés, compara la acción del Espíritu Santo con la del agua que empasta la harina y cayendo como lluvia tiene la capacidad de hacer reverdecer un tronco seco(2), relacionando directamente la comunión y la misión.
En su Exhortación apostólica Evangelii gaudium el papa Francisco afirma en el n. 119 que, por el hecho de ser discípulos, somos misioneros, personas con capacidad para anunciar el Evangelio: «En todos los bautizados, desde el primero hasta el último, actúa la fuerza santificadora del Espíritu que impulsa a evangelizar. El Pueblo de Dios es santo por esta unción que lo hace infalible “in credendo”. Esto significa que cuando cree no se equivoca, aunque no encuentre palabras para explicar su fe. El Espíritu lo guía en la verdad y lo conduce a la salvación. Como parte de su misterio de amor hacia la humanidad, Dios dota a la totalidad de los fieles de un instinto de la fe -el sensus fidei– que los ayuda a discernir lo que viene realmente de Dios. La presencia del Espíritu otorga a los cristianos una cierta connaturalidad con las realidades divinas y una sabiduría que les permite captarlas intuitivamente, aunque no tengan el instrumental adecuado para expresarlas con precisión».
Todos los bautizados, la totalidad del Pueblo de Dios, hemos recibido el don de la profecía. Todos hemos recibido la unción del Espíritu Santo, y todos estamos llamados a caminar en un proceso siempre inconcluso de discernimiento con el fin de ahondar más radicalmente en nuestro camino de seguimiento a Cristo y de anunciar con nuestra vida y nuestra palabra la irrupción del “Reino de Dios”.
Llamados los cristianos a vivir en continuo proceso de discernimiento, podemos preguntarnos ¿sobre qué tenemos que discernir? Cada uno de nosotros y nuestras comunidades de vida consagrada tienen su propio camino personal y comunitario que provocará necesariamente itinerarios propios de discernimiento, pero como comunidades parroquiales y diocesana estamos llamados a tener muy presentes las orientaciones de la Iglesia universal que nos pide seguir caminando al ritmo que marca la etapa final del Sínodo de la sinodalidad. En la archidiócesis de Tánger estamos además trabajando sinodalmente la elaboración del “Plan diocesano de pastoral” que servirá como punto de referencia para que toda nuestra Iglesia local fije metas, señale prioridades, determine objetivos y concrete mediaciones que nos permitan ser más intensamente misioneros y evangelizadores en esta porción de Marruecos a la que el mismo Espíritu, por caminos tan diversos nos ha convocado y conducido.
+Fr. Emilio Rocha Grande, ofm
Arzobispo de Tánger
Notas
1 Cf. Hch 2,1-13: el relato de Pentecostés; Hch 10,34-43, pasaje en el que San Pedro presenta a la Iglesia lo que podemos llamar una “conversión pastoral”, fruto de la escucha del Espíritu Santo y del discernimiento, que ahora comparte con la comunidad cristiana; Hch 15,1-29, estamos en el contexto del llamado “Concilio de Jerusalén” que ve a la primera comunidad cristiana discerniendo, en la escucha de la Palabra de Dios y la escucha mutua, sobre cuál sea la voluntad de Dios sobre las exigencias que han de cumplir los paganos que desean recibir el bautismo.
2 “Pues del mismo modo que el trigo seco no puede convertirse en una masa compacta y en un solo pan, si antes no es humedecido, así también nosotros, que somos muchos, no podíamos convertirnos en una sola cosa en Cristo Jesús, sin esta agua que baja del cielo. Y, así como la tierra árida no da fruto, si no recibe el agua, así también nosotros, que éramos como un leño árido, nunca hubiéramos dado el fruto de vida, sin esta gratuita lluvia de lo alto”.
Una fiesta del encuentro por la paz. Así podría describirse la tarde vivida el domingo 12 de mayo en el salón de actos del colegio Ramon y Cajal de Tánger. Fiesta, porque la alegría, la música, las canciones, etc. inundaron toda la tarde; encuentro, porque fue una tarde de convivencia entre jóvenes, niños y adultos, de diversos países, culturas y religiones; paz, porque este deseo latía en todos los asistentes, y así lo expresaron, con música, mímica, poesía.
ElDía Internacional de la Convivencia en Paz* se celebró con este acto, organizado por la Delegación diocesana de Familia y Juventud, en colaboración con el Centro Lerchundi de Tánger, al cual asistieron más de un centenar de personas, además de una treintena larga de artistas, provenientes la Parroquia de Nuestra Señora de la Asunción y de la Catedral, de Tánger, de la Parroquia de Santiago el Mayor de Nador, de Fnideq… además de los estudiantes en el Centro Lerchundi y personas de otros lugares de la ciudad y de la diócesis.
A través del arte, en diversas expresiones, se transmitió un mensaje de convivencia en paz. Empezó con un desfile de jóvenes subsaharianos cristianos, ataviados con atuendos típicos de una u otra nación, que llenaron el patio de butacas de luz y color. Se recitaron a continuación poemas en árabe, por parte de jóvenes marroquíes. También niños y adolescentes participaron con sus canciones, coreografías y demostraciones de artes marciales. Una representación mímico-teatral por parte de musulmanes marroquíes, con el título “Nuestra luz está en nuestras manos”, impactó mucho en el público, por el mensaje profundo que transmitía. Y más canciones, en lenguas diferentes. En la conclusión, todos los artistas recibieron un diploma de agradecimiento por su valiosa aportación a la jornada y por su compromiso por la paz y se leyó también en diversos idiomas, unos fragmentos del mensaje del papa Francisco con motivo de la Jornada Mundial de la Paz 2023, invitando a todos los presentes a ser “artesanos de paz”.
Si el programa en el salón de actos fue bonito, el momento posterior, de una merienda compartida, fue el colofón final, en palabras de algunos participantes, ya que se pudo compartir, en torno al dulce y los refrescos, todo tipo de impresiones, conversaciones, etc, haciendo vida, efectivamente, el lema de la jornada, de una “convivencia en paz”, donde, aun teniendo identidades tan diferentes, no se distinguía quien era de una fe o de otra, de un país o de otro, de una lengua o de otra.
Que la experiencia vivida este 12 de mayo, perdure en el corazón de los presentes y se extienda a muchos otros, para difundir esta cultura de convivencia en paz que nuestro mundo tanto necesita.
Hace un mes, aproximadamente, informábamos de la nueva fase en la que estamos, dentro del proyecto de elaboración de un Plan Diocesano Pastoral: El documento Instrumentum Laboris, fruto de las aportaciones desde diversas instancias de toda la archidiócesis y de un trabajo de sistematización de las mismas, ha sido enviado a las comunidades cristianas para su valoración y con la petición de recoger acciones concretas para la puesta en práctica del Plan Diocesano Pastoral. Hasta este momento, han llegado ya algunas aportaciones y nos consta que se está trabajando en ello en alguna comunidad cristiana. Estos datos denotan el grado de implicación en este proceso y sobre todo, que lo importante en este proyecto diocesano no es sólo llegar a la meta, sino el camino que estamos recorriendo, que nos permite vivir como Iglesia que peregrina en estas tierras de Marruecos.
Aún hay tiempo para seguir trabajando, reflexionando y aportando ideas, hasta el 2 de junio, Solemnidad del Corpus Christi.
La tradición de la Iglesia decreta que cada Jubileo se proclame a través de la publicación de una Bula Papal. Así ha sido en el día de ayer, 9 de mayo 2024, antes de las segundas vísperas en la solemnidad de la Ascensión del Señor, que presidió el papa Francisco.
Spes non confundit (la esperanza no defrauda) es el título que el Santo Padre ha dado a esta bula de convocación, leída solemnemente por él mismo en la ceremonia celebrada en el interior del atrio de la Basílica de San Pedro. En este texto, el Papa lanza llamamientos en favor de los presos, los emigrantes, los enfermos, los ancianos y los jóvenes presos de la droga y de las prevaricaciones. Anuncia que abrirá una Puerta Santa en las cárceles, pide la condonación de la deuda de los países pobres, el aumento de la natalidad, la acogida de los emigrantes y el respeto a la Creación.
Esperanza es, pues, la idea central de la bula y del Año Santo 2025, que el papa Francisco subraya por su importancia en la vida de los cristianos.
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