LES CÉLÉBRATIONS AUTOUR DE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD À KSAR EL KEBIR

Les dernières semaines de mai et la première semaine de juin, nous avons vécu l’évènement de la canonisation de Charles de Foucauld avec nos élèves de 8 à 17 ans et les adultes qui travaillent avec nous. Nous vous partageons quelques flash de ces jours.

Le 16 mai il y avait la journée internationale de la coexistence dans la paix et nous avons saisit cette opportunité afin de présenter la figure de st. Charles de Foucauld comme « le frère universel ». Les activités que nous avons proposées aux enfants étaient en relation avec la paix et la fraternité.

Tout d’abord le choix des chants que Radwan, le professeur de musique et les enfants ont accueilli avec l’enthousiasme était significatif. « Nous sommes le monde », version française de « We are the world » de Michael Jackson était le premier chant suivi de chants arabes, entre autres de Fayrouz, qui parlaient de paix, de l’amour, d’entraide entre les gens et de beaucoup d’autres valeurs. Ils remplissaient notre maison de joie pendant ces jours-là.

Après des autres activités ont commencé : Chaque après-midi à la Bibliothèque il y avait un temps consacré spécialement aux personnages célèbres, de différentes races et religions, qui ont lutté pour la paix et la fraternité dans des différentes régions du monde. En cette compagnie, nous avons fait connaitre Charles de Foucauld. En même temps, ils coloriaient, avec sr. Francisca, les dessins qui symbolisaient les valeurs de ces personnes.

Quand les enfants, à travers des différentes activités, ont commencé à distinguer « le frère universel » , le moment est venu pour parler de frère Charles de manière plus détaillée avec l’aide de panneaux de l’exposition sur la vie de Charles de Foucauld qui parcourent les paroisses du diocèse. Et pourquoi ici, où il n’y a pas de paroisse ? Parce que cette ville était l’une de celles que le jeune Charles a visitées lors de son exploration du Maroc. Les enfants ont adoré le savoir et, surtout, ils écoutaient avec beaucoup d’attention quand sœur Conchi leur expliquait qu’il a été très impressionné par la foi des musulmans et que cela a laissé une empreinte profonde pour toute sa vie. On voyait sur leurs visages comment ils appréciaient que St. Charles se lie d’amitié avec les Touaregs, qu’il cherche les plus nécessiteux et qu’il ait toujours quelque chose à partager avec eux : temps, dialogue, un peu de nourriture, sa propre maison… et qu’ils le soignent alors qu’il a failli mourir. Il est devenu clair que tout chrétien, tout musulman ou toute personne d’une autre religion qui cherche sincèrement Dieu, qui l’aime et qui est bon avec les autres, il sera heureux.
Dans tous les groupes, guidés pour la visualisation de ces panneaux, il y avait des enfants qui ont lu à haute voix, en arabe, quelques-uns des jalons importants de leur vie. Et dans chacun d’eux, un garçon ou une fille a lu la «Prière d’abandon». Il était évident pour eux que c’était la prière d’un chrétien, mais que les attitudes et les désirs qu’elle reflète, peut ressentir toute personne vraiment croyante de toute religion.
Enfin, vendredi 3, nous avons reçu la visite de notre Administrateur apostolique, le Frère Emilio, avec Rolando et François, des Xavériens, pour célébrer de manière festive le jour de la fraternité universelle. Après un repas et une table fraternelle, nous célébrons l’Eucharistie, présidée par  Frère Emilio. Ce fut un moment fort, en partageant les messages de la Parole de Dieu et en célébrant le don que Dieu à fait à l’Eglise en la personne de St. Charles de Foucauld. Nous savons que lui, qui a tant aimé le Maroc, même s’il ne pouvait pas venir une deuxième fois comme il le souhaitait, maintenant il prend soin du ciel de ce peuple, dont il a tant appris. C’est ce peuple, nous pouvons le dire, qu’il a ravivé son désir de retourner à sa propre foi.
Après l’Eucharistie, nos enfants et nos adultes commencèrent à arriver pour commencer les préparatifs de la fête. Une surprise nous attendait : nous avons tous pu porter un t-shirt, souvenir de cette journée, avec le message tiré d’une des chansons : «Nous sommes Ceux qui feront un avenir meilleur».

L’événement, simple et attachant, présenté par une des étudiantes plus âgées, a eu plusieurs parties : un dialogue mené par Nawal, la directrice de la bibliothèque avec tous les enfants sur l’expérience de la fraternité dans notre vie quotidienne, entre familles, villes, pays; la richesse des différences qui peuvent nous aider à rechercher l’unité et notre capacité à toujours offrir quelque chose au service des autres. Ensuite, l’audition des chants tant attendue… et applaudie. Un bref exposé de sœur Conchi sur Charles, « le frère universel », avec des questions aux enfants, qui ont très bien répondu. Enfin, des prix pour les meilleurs dessins. Ils ont été remis par nos trois visiteurs, Fray Emilio, Rolando et François. Pour terminer une fête animée pour tous les participants.

Nous sommes certaines que toutes ces activités liées aux différentes dimensions de la personne (musique, peinture, écoute attentive, dialogue, lecture, participation…) laisseront en nous, enfants et adultes, un souvenir indélébile.  Ils ont un nouvel ami, frère Charles, dont le souvenir peut les encourager à devenir de meilleurs musulmans, et pourquoi pas ?

CELEBRACIONES EN TORNO AL HERMANO CARLOS DE FOUCAULD EN KSAR EL KEBIR

Durante las últimas semanas de mayo y la primera de junio hemos estado viviendo el acontecimiento con nuestros niños estudiantes de 8 a 17 años y también con gran parte de los adultos que trabajan junto a nosotras. Os contamos cómo han transcurrido estos días.

Hemos presentado a S. Carlos de Foucauld como “el hermano universal” y ha sido muy oportuno que el 16 de mayo había sido el “día internacional de la convivencia en paz”.  De esta forma las actividades que planteamos giraron en torno a valores relacionados con la paz y la fraternidad.

Lo primero que Radwan el profesor de música, niños y niñas recibieron con mucho entusiasmo fue la propuesta de unas canciones.  “Nous sommes le monde”, versión francesa de “We are the world” de Michael Jackson fue la primera que empezaron a ensayar.  Junto a esta canción, otras en árabe, entre ellas algunas de Fayrouz, que hablan de paz, amor, ayuda mutua y otros valores semejantes, se podían escuchar durante todos los días de ensayos.  Enseguida comenzaron más actividades: en la Biblioteca cada tarde había un tiempo dedicado a conocer los esfuerzos de muchas personas por la paz y la fraternidad.  No hay que olvidar que hay mucho bien en la humanidad,  a pesar de las malas noticias que a veces nos nublan la vista.  Así han ido conociendo a algunos personajes célebres de varias razas, procedencias y religiones que han gastado su vida por esa causa; entre estos personajes les hemos dado a conocer a S. Carlos de Foucauld.  A la vez han podido elegir y colorear con sor Francisca unos dibujos que simbolizan la unidad, la paz, el amor, la fraternidad, y otros que representan a todas estas personas.

Cuando todos los niños estaban involucrados en estas actividades y empezaban a saber quién era “el hermano universal”, llegó el momento de conocerlo un poco más mediante los paneles que están recorriendo las parroquias de la diócesis. ¿Por qué aquí, si no hay parroquia actualmente? Porque esta ciudad fue una de las que el joven Carlos visitó en su exploración de Marruecos. A los niños les encantó saberlo y, sobre todo, escuchaban con muchísima atención cuando sor Conchi les explicaba que al ver la fe con la que vivían los musulmanes, él quedó muy impresionado y que eso le dejó una huella profunda para toda su vida.  Se notaba en sus rostros  cómo aprecian que S. Carlos se hiciese amigo de los tuaregs, que buscase a los más necesitados y que siempre tuviese algo que compartir con ellos: tiempo, diálogo, un poco de comida, su misma casita… y que ellos a su vez le salvasen la vida cuando estuvo a punto de morir.  Quedó claro que cualquier cristiano, musulmán o de otra religión que busca sinceramente a Dios, lo ama y es bueno con todas las personas, será feliz.

En todos los grupos, guiados para el visionado de estos paneles, hubo algunos niños que leyeron en voz alta en árabe algunos de los hitos importantes de su vida. Y en cada uno, un niño o una niña leyó la “Oración de abandono”. Tenían bien claro que era la oración de un cristiano, pero que las actitudes y deseos que refleja son los más hondos que puede sentir una persona  verdaderamente creyente de cualquier religión.

Finalmente, el viernes día 3 recibimos la visita de nuestro administrador apostólico, Fray Emilio, junto con Rolando y François, javerianos, para celebrar festivamente el día de la fraternidad universal.  Tras una comida y sobremesa agradables, celebramos la Eucaristía, presidida por Fray Emilio.  Fue un momento fuerte compartiendo los mensajes de la Palabra de Dios  y celebrando el don de Dios a la Iglesia peregrina en S. Carlos de Foucauld.  Sabemos que él, que tanto amó Marruecos aunque no pudiese venir por segunda vez como deseaba, cuida desde el cielo a todas sus gentes, de las que tanto aprendió y podemos decir que avivaron el él el deseo de regresar a su propia fe.

Pronto tras la Eucaristía, comenzaron a llegar nuestros niños y adultos para comenzar los preparativos de la fiesta.  Una sorpresa nos aguardaba: todos pudimos vestir una camiseta, recuerdo de este día, con el mensaje de una de las canciones: “ Nous sommes ceux qui feront un avenir meilleur”

El acto, sencillo y entrañable, presentado por una de las estudiantes mayores, tuvo varias partes: un diálogo dirigido por Nawal, responsable de la biblioteca, con todos los niños que quisieron participar, acerca la experiencia de la fraternidad en nuestra vida cotidiana, entre  familias, ciudades, países; el valor de las diferencias que nos pueden ayudar a buscar la unidad y nuestra capacidad de poder ofrecer siempre algo al servicio de los demás. Una charla breve por sor Conchi sobre Carlos, el hermano universal, también con pequeñas preguntas a los niños, que respondieron muy bien. A continuación premios a los mejores dibujos. Fueron los encargados de su entrega nuestros tres visitantes, Fray Emilio, Rolando y François. Seguidamente la audición de los cantos tan esperada… y aplaudida. Y para finalizar un animado ágape para todos los participantes.

Estamos seguras de que todas estas actividades relacionadas con diferentes dimensiones de la persona (música, pintura, escucha atenta, diálogo, lectura, participación…) dejarán en nosotros, niños y adultos un recuerdo imborrable.  Y los niños ¡como también los adultos! De este centro, cuentan con un nuevo amigo cuyo recuerdo puede estimularles a ser mejores musulmanes, ¿por qué no?

PENTECOSTÉS: FIESTA DEL ESPÍRITU

El Espíritu Santo, el corazón misterioso del mundo, el viento sobre el abismo, el Amor en todo amor, es Dios en libertad. Libre y liberador como es el viento, lo más libre que existe, a veces es una brisa ligera, otras  un huracán que sacude la casa; es una voz de sutil silencio, pero también es fuego ardiente. Viento que nunca calla, para que todo creyente sea envuelto e imbuido de él.

Pentecostés es una celebración revolucionaria cuyo significado todavía no hemos captado del todo, por eso cada año, la Iglesia que es Madre, nos propone hacer memoria de lo que sucedió en Jerusalén, mostrándonos que  sigue siendo verdad que se actualiza en cada uno de nosotros: El Espíritu “os enseñará todo”…

Tal ha sido la experiencia que hemos vivido en nuestra Catedral de Tánger durante estos días, mientras acompañábamos a nuestros cuatro hermanos: Joseph, Tomás, Jordan y Ernesto en la preparación para recibir el Sacramento de la Confirmación.

La catequesis ofrecida en manera materna y amiga por la querida Hermana Saray de las Misioneras de la Caridad de Madre Teresa; la atención continua del Padre Francois, sacerdote Javeriano, la disponibilidad de nuestro párroco franciscano Fray Silvio; y sobre todo el deseo sincero de cada uno de los jóvenes  en la  búsqueda de vivir más verdaderamente el encuentro con Cristo,  nos han ayudado a todos a celebrar la Fiesta del Encuentro en la unidad que solo el amor puede realizar.

El sábado 4 de Junio,  después de la Santa Misa vespertina, los jóvenes nos han introducido  a la Adoración Eucarística con un momento de danza y música que nos ayudaron a comprender mejor como El Espíritu es creador y quiere discípulos creadores, a Su imagen.

El domingo 5,  fue la explosión de esa Fiesta, con la efusión del Espíritu Santo sobre nuestros hermanos que recibían el sacramento de la confirmación  y sobre los que ya lo habíamos recibido; con la paterna amabilidad con la que Fray Emilio, nuestro Administrador Apostólico -que presidió la Celebración Eucarística-  fue guiando a través de sus gestos y de sus palabras el camino de estos jóvenes hacia “esa verdad toda entera” hizo que el gozo compartido abriera nuestros corazones a una esperanza que necesitamos continuamente renovar; una invitación a ir: “mar adentro”; una vela desplegada y el mar cambia, ya no es un vacío en el que perderse o hundirse. Basta que una vela se levante alta, para captar el soplo del Espíritu, y poder así  emprender la aventura hacia nuevos mares, hacia islas intactas, olvidando el vacío. Y si nos hemos detenido,   el espíritu libre y liberador de Dios nos hará volver a partir, mientras sigue realizando en la Iglesia la misma obra que hizo con Marcos, Lucas, Mateo, Juan y podemos agregar Jospeh, Tomás, Jordan, Ernesto y poner  también el nombre de cada uno de nosotros; a este Espíritu que nos ha visitado  le pedimos que nos siga    generando en El para que navegando con Su Viento  podamos ser testimonios, personas libres capaces de libertad.

Silvia Dall’O

Charles de Foucauld en Tetuán

Nuestra meta: el cielo

Solemnidad de la Ascensión

Eucaristía de acción de Gracias por la Canonización de Charles de Foucauld (1858-1916)

Caminata – Peregrinación in memoriam Charles de Foucauld 

1: Encuentro en el Claustro

La comunidad parroquial se reunió en el Claustro del convento de la Fraternidad Franciscana de Tetuán, donde el padre Rolando Ruiz Durán sx (responsable de los eventos en torno a la figura de san Charles de Foucauld en el norte de Marruecos) fue recibido por el párroco Fr. Ángel Ramos ofm. Se dedicaron unas palabras a la llegada y la primera época de la vida de Charles de Foucauld en Marruecos.

«El amor de Dios, el amor de los hombres, es toda mi vida, será toda mi vida, espero» (Ch d F)

2: Atrio De la Iglesia

Salimos en procesión entonando cánticos en honor al Santo, acompañados de su ícono y carteles alusivos a su vida. En el atrio se recordó su vida en Marruecos y su proceso de conversión cristiana  tras su encuentro con  el pueblo musulman, cuya sencillez y humildad produjeron en él una profunda conmoción.

«En cuanto creí que había un Dios, comprendí que no podía hacer otra cosa más que vivir para Él» (Ch d F)

3: Junto a San Francisco en el interior de la Iglesia

Al entrar en la iglesia nos reunimos todos  en torno a la imagen de San Francisco para evocar la espiritualidad y pensamiento de San Charles de Foucauld como testimonio de una vida centrada en el  Evangelio. A la par que San Francisco de Asís, hizo de su vida un Evangelio viviente. A continuación, el pueblo de Dios tomó su lugar en la iglesia y, mientras se entonaba el canto de entrada, en procesión nos dispusimos a iniciar nuestra celebración Eucarística en la solemnidad de la Ascensión.

«Quiero acostumbrar a todos los habitantes, Cristianos, musulmanes, judíos, a mirarme como su hermano universal». (Ch d F)

 

Solemnidad de la Ascensión

En esta eucaristía se reunió la comunidad cristiana de Tetuán, tanto los francófonos, entre los que se encuentran los estudiantes del AECAM, miembros de la comunidad migrante y grupos de fieles, como los hispanófonos residentes y funcionarios de la ciudad, y también turistas y empleadas filipinas que trabajan en la zona.

Vosotros sois testigos

En esta solemnidad tan importante para el catolicismo celebramos juntos el camino recorrido durante el tiempo Pascual y alabamos a Dios que Asciende a los cielos dejándonos su Santo Espíritu y preparándonos un lugar en la Casa del Padre, donde feliz se encuentra ya san Charles de Foucauld pidiendo que también interceda por nosotros.

 

Convivencia

Después de la misa se invitó a todos los presentes a tomar un aperitivo que nos permitió festejar todos los motivos que nos reunieron ese día. Por una parte, la alegría de la Ascensión como horizonte de esperanza, la dicha de la Iglesia al tener un santo más en el cielo, el cierre del mes mariano y el recuerdo que en la parroquia hacemos mensualmente de todos aquellos que han cumplido un año más de vida.

Con nuestro Administrador Apostólico P. Fr. Emilio Rocha

Durante la semana previa a la solemnidad de la Ascensión, Fr. Emilio Rocha ofm ha compartido un tiempo con nosotros, conociendo desde la cercanía las diferentes comunidades y nuestro día a día como cristianos miembros de una parroquia, animándonos a vivir estas festividades.


Notre objectif : le Paradis Balade – pèlerinage in memoriam Charles de Foucauld

1: Rencontre dans le Cloître

La communauté paroissiale s’est réunie dans le cloître du couvent de la Fraternité franciscaine de Tétouan, où le Père Rolando Ruiz Durán sx (responsable des événements autour de la figure de saint Charles de Foucauld au nord du Maroc) a été reçu par le curé Ángel Ramos ofm. Quelques mots ont été consacrés à l’arrivée et au début de la vie de Charles de Foucauld au Maroc.

«L’amour de Dieu, l’amour des hommes, c’est toute ma vie, ce sera toute ma vie, j’espère» (Ch d F)

 

2: Atrium de l’église

Nous sommes sortis en procession en chantant des chants en l’honneur du Saint, accompagnés de son icône et d’affiches évoquant sa vie. Dans l’atrium, sa vie au Maroc et son processus de conversion chrétienne sont remémorés après sa rencontre avec le peuple musulman, dont la simplicité et l’humilité produisirent en lui un profond choc.

«Dès que j’ai cru qu’il y avait un Dieu, j’ai compris que je ne pouvais rien faire d’autre que vivre pour Lui» (Ch d F)

 

3: À côté de San Francisco à l’intérieur de l’église

En entrant dans l’église, nous nous rassemblons tous autour de l’image de saint François pour évoquer la spiritualité et la pensée de saint Charles de Foucauld comme témoignage d’une vie centrée sur l’Évangile. Avec saint François d’Assise, il a fait de sa vie un Évangile vivant. Ensuite, le peuple de Dieu a pris place dans l’église et, tandis que le chant d’entrée était chanté, nous nous sommes préparés en procession pour commencer notre célébration eucharistique en la solennité de l’Ascension.

«Je veux habituer tous les habitants, chrétiens, musulmans, juifs, à me regarder comme leur frère universel». (Ch d F)

 

Solennité de l’Ascension

La communauté chrétienne de Tétouan s’est réunie à cette eucharistie, aussi bien des francophones, dont des étudiants de l’AECAM, des membres de la communauté migrante et des groupes de fidèles, que des habitants hispanophones et des fonctionnaires de la ville, ainsi que des touristes et des employés philippins. femmes travaillant dans la région.

Vous êtes témoins

En cette solennité si importante pour le catholicisme, nous célébrons ensemble le chemin parcouru durant le temps pascal et nous louons Dieu qui monte au ciel en nous laissant son Esprit Saint et en nous préparant une place dans la Maison du Père, où saint Charles de Foucauld est déheureux de demander qu’il intercède aussi pour nous.

 

Coexistence

Après la messe, toutes les personnes présentes ont été invitées à prendre un apéritif qui nous a permis de célébrer toutes les raisons qui nous ont réunis ce jour-là. D’une part, la joie de l’Ascension comme horizon d’espérance, la joie de l’Église d’avoir un saint de plus au ciel, la clôture du mois marial et le souvenir mensuel que nous faisons dans la paroisse de tous ceux qui ont fêté leur anniversaire.

Avec notre Administrateur Apostolique le P. Fr. Emilio Rocha

Au cours de la semaine précédant la solennité de l’Ascension, Fr. Emilio Rocha ofm a partagé du temps avec nous, apprenant à connaître de près les différentes communautés et notre quotidien en tant que membres chrétiens d’une paroisse, nous encourageant à vivre ces festivités.

Celebraciones de Charles de Foucauld

Estamos de fiesta en la Iglesia de Marruecos y de manera particular en la diócesis de Tánger. Hace muchos años, el 13 de junio de 1883 llegaba a Tánger un hombre que, con toda seguridad no sabía que aquí le esperaba Dios. Se trata de Charle de Foucauld, venía procedente de Argelia y en ese entonces no tenía fe. Venía como explorador y tras concluir su misión escribirá todo en un libro llamado “Reconnaissance du Maroc” del que obtuvo obtenido como premio la “medalla de oro” por la Sociedad Geográfica de París. Pero lo más bello es lo que ha descubierto en el alma musulmana y que comunica así a su amigo Henry de Castriens en una carta: “El islam ha producido en mí una profunda conmoción. La vista de esta fe, de estas almas viviendo en la presencia continua de Dios, me hizo vislumbrar algo de más grande y de más verdadero que las ocupaciones mundanas. Empecé a estudiar el islam, luego la Biblia”.

Años más tarde su itinerario de fe iniciado en estas tierras le llevará a decir aquella extraña oración “Dios mío, si existes, haz que yo te conozca”. Este hombre profundamente transformado por Dios dirá también “Tan pronto como creí que había un Dios, comprendí que no podía hacer otra cosa que vivir para él. Mi vocación religiosa data de la misma hora de mi fe. ¡Dios es tan grande! Hay tanta diferencia entre Dios y todo aquello que no lo es”.

La Iglesia de Tánger presente en Roma el 15 de mayo para su canonización ha querido dar gracias a Dios por San Carlos de Foucuald y desarrollando a una serie de celebraciones en las diversas zonas de la diócesis.

Una vigilia de oración ha tenido lugar en el Carmelo de Tánger el sábado 21 de mayo. El testimonio de vida en francés y castellano sobre la figura de Foucauld en nuestro hoy ha marcado a los que han podido escuchar a la Hermanita de Jesús que ha venido para la ocasión. También la celebración Eucarística de acción de gracias en la catedral de Tánger, presidida por nuestro administrador apostólico Fray Emilio Rocha Grande ofm, el domingo 22 de mayo, en la que se han unido las dos parroquias de la ciudad de Tánger, la del Espíritu Santo (Catedral) y la de la Asunción y Santa María Magdalena (francófona). Una celebración de fe, con tinte multicultural, tal como es nuestra iglesia en Marruecos, abrazando de manera espontánea la figura de Charles de Foucauld, “el Hermano universal” y mostrando la alegría de vivir nuestra fe en este país y entre nosotros.

En cada parroquia de la diócesis se tendrá una gozosa celebración especial, con oraciones, meditaciones y a la escucha de un testigo vivo que nos conducirá hacia Dios y hacia los demás acogiéndolos como hermanos y dejándonos acoger por ellos, que son nuestros hermanos.

CELEBRACIÓN ACCIÓN DE GRACIAS A DIOS POR LA CANONIZACIÓN DE S. CHARLES DE FOUCAULD

El pasado 15 de mayo, el Papa Francisco canonizó al hermano Carlos de Foucauld. Con el corazón lleno de alegría nos reunimos esta mañana en esta iglesia catedral para dar gracias a Dios por el amor derramado sobre san Carlos de Foucauld y por la acogida que este apasionado buscador del infinito supo dar a este amor incondicional que lo marcó para siempre. Y lo hacemos con lo mejor que tenemos: la Eucaristía, en la que, de modo misterioso y real, Aquel que se entregó por nosotros a la muerte de cruz y que nos obtuvo el don de la Vida eterna por su resurrección de entre los muertos se hace ahora presente entre nosotros.

La vida de Charles de Foucauld es una paradoja. El converso de 1886, a la edad de 28 años – se presenta como un hombre que quiere buscar el último lugar, abandonar todo por pasión por el “Amado Hermano y Señor Jesús”, vivir solo para Dios alejándose para siempre del mundo.

Sin embargo, su historia lo llevará gradualmente a una presencia cada vez más concreta de los hombres, a l amanera de un siervo, ciertamente, pero con un dinamismo que le hace inventar nuevos caminos para el servicio del Evangelio: enterrarse en el Sahara para estar lo más cerca posible del pueblo de los tuaregs; trabajar durante diez años en su lengua y cultura, y crear un notable trabajo lingüístico; preocuparse por el desarrollo de este pueblo y la responsabilidad del país que lo colonizó. ¿Cómo se puede explicar esta paradoja? Fue desde dentro de su experiencia espiritual que surgió este aliento misionero.

Se conocen las grandes intuiciones espirituales de Charles de Foucauld: el misterio de Nazaret, el amor a la Palabra de Dios, la adoración de la Eucaristía, la vida de pobreza y la fraternidad. Estas intuiciones nacieron en el crisol de su oración, de la vida de monje y ermitaño que vivió de 1890 a 1900, en la Trapa y en Nazaret.

Sin embargo, ¡el misterio lo arroja al Sahara! Porque “la vida de Nazaret se puede llevar a cabo en todas partes: ese fue para él, el lugar en que llevarla a cabo siendo lo más útil posible para el prójimo. El amor a la Palabra lo llevó a la redacción del diccionario y la gramática tuareg, para que el Evangelio pudiera ser traducido y ofrecido a los pueblos del Hoggar. Apasionado adorador de la Eucaristía, eligió ir a Tamanrasset, sin la posibilidad de celebrar la Misa durante meses, y sin la presencia de Cristo en el tabernáculo durante largo tiempo, porque la ofrenda de su vida y su presencia en el mundo se transformó en Eucaristía. Su deseo ardiente de pobreza personal le conduce hacia el servicio a los pobres; y su amor a la fraternidad universal se abre a la aparición tras su muerte de fraternidades en las que el Evangelio se hace presencia viva.

Con inmenso gozo queremos dar gracias a Dios por el Hermano Charles por su obediencia de fe, por su disponibilidad a la acción de Dios, por ser para nosotros reflejo transparente de la santidad de Dios.
San Charles de Foucauld ha vivido toda su existencia como una profunda acción de gracias a Dios. Hoy nosotros queremos dar gracias al hermano Charles y lo hacemos dándole gracias también a él, porque ha sabido hacer vida “la oración de abandono” que ha marcado toda su existencia, identificándolo cada vez más con Cristo, obediente a la voluntad del Padre; gracias porque ha permitido al Padre de las misericordias hacer en él una obra maestra de santidad.

  • Gracias, hermano Charles porque has amado apasionadamente la vida; porque has sido un buscador incansable de nuevos horizontes, porque has afrontado siempre nuevos retos y no has tenido miedo a reconocer tus errores y enderezar tu camino.
  • Gracias, porque has sabido acoger y reconocer con sencillez y alegría los muchos dones que Dios te ha dado, haciéndolos fructificar: la inteligencia, la pasión por la lectura y los viajes, la capacidad de relacionarte en la amistad, el amor a las personas.
  • Gracias porque te has atrevido a hacer la apuesta de fiarte de Dios, abandonando todos tus bienes y seguridades y viviendo sostenido únicamente por su amor entrañable.
  • Gracias por las relaciones que has sabido construir y mantener con inquebrantable fidelidad; gracias porque has amado a tu familia, a tus amigos y a quienes estaban a tu lado, sin excluir nunca a nadie. Gracias porque nunca llegaste a levantar el muro que habría señalado los límites de tu clausura, sino que has abierto la puerta de tu eremitorio y de tu corazón, convirtiéndote en “hermano universal”.
  • Gracias porque has aprendido cada día a no ser autosuficiente y a verte necesitado de los demás, gracias porque has sabido acoger de los más pobres, de los que nada tienen, el mejor de los dones: el amor hecho servicio.
  • Gracias por la ternura con la con la que has sabido amar y acercarte a los más abandonados, a aquellos que pensabas eran “los más pobres”. Gracias también por tu mansedumbre y tu claridad al denunciar las injusticias y los abusos hacia las personas esclavizadas.
  • Gracias también por tus límites y tus debilidades, por tus heridas y tus equivocaciones, que nunca has escondido ni negado, sino que has dejado que fueran transformadas por la misericordia del Padre en fermento de vida nueva. Gracias por tus dudas y tus preguntas, por tus insatisfacciones y tu búsqueda incesante de la verdad; esa Verdad que solamente encontraste en Jesús de Nazaret.
  • Gracias porque te has dejado modelar y transformar, hasta llegar a ser un reflejo vivo de tu amado Señor Jesucristo, a quien has amado apasionadamente hasta verte configurado en imagen acabada de su entrega de la vida por amor. Gracias porque nunca te detuviste pensando que ya habías amado suficientemente.
  • Gracias porque has sabido soportar la soledad sin desesperarte; gracias por tu deseo de tener hermanos y tu capacidad para mantener vivos tus sueños, haciéndolos entrar dentro del ámbito de la voluntad de tu “amado Señor Jesucristo”.
  • Gracias por la fecundidad de tu vida, aparentemente perdida y estéril, gracias por ser grano caído en la tierra reseca del desierto, que ha florecido en la espiga de tantos hermanos y hermanas que hoy te reconocen como su padre y compañero fraterno en el apasionante camino de seguir a Jesús, siguiendo la senda de su vida en Nazaret.
  • Gracias porque has querido abajarte buscando y abrazando el último lugar siguiendo a tu Señor y sabiendo que nunca lo alcanzarías, porque el “último lugar” lo va a ocupar siempre Él, que se “ha sometido por nosotros hasta la muerte, y una muerte de cruz”.
  • Gracias por haberte gastado y desgastado por el Evangelio, abrazando con entusiasmo tu vocación de eremita y sacerdote, descubriendo una alegría sin igual en tu deseo de seguir a Jesucristo, haciéndote para nosotros un reflejo luminoso del Señor Jesucristo y un estímulo para nuestro diario caminar.
  • Gracias, Hermano Charles, por ti mismo y por la obra que Dios ha realizado en ti y que hoy queremos celebrar con el corazón lleno de júbilo. Tú que ya participas plenamente de la comunión con el “bien amado” Jesús, no dejes de acompañarnos con tu intercesión, para que también nosotros, como tú has hecho, concluyamos fielmente nuestro personal itinerario de santidad.

ENCUENTRO REFLEXIÓN DE LA VCDT

El sábado, 28 de mayo, celebramos en Tánger, nuestro última convivencia-reflexión.
Basándonos en la homilía del Papa Francisco, del 27 de marzo del 2020 día de oración extraordinaria, en el dramático tiempo de la pandemia;  hemos tenido como  hilo conductor,  que nos ha acompañado este curso de reflexión  como parte de   los tres encuentros organizados..
Este último, con el tema: “Motivar espacios, donde todos puedan sentirse convocados y permitir nuevas formas de hospitalidad, de fraternidad, de solidaridad”.  Y animado por el sacerdote Jordi Diaz Moix, de la Diócesis de Tarragona, gran admirador de nuestro reciente San Charles de Foucauld. Nos lo desarrolló bajo el prisma de la Vida oculta y ordinaria de Jesús de Nazaret, buen referente para crear espacios de hospitalidad. Fraternidad…. De santidad.
Fue una hermosa jornada donde nos reunimos alrededor de unos treinta, compartiendo oración-reflexión, amistad y comida.
Maria Rosa Clotet Clotet

Nador: el Secretariado de Misiones nos visita de nuevo

Entre el 6 y el 8 de mayo recibimos con alegría a dos miembros del Secretariado de Misiones de la Provincia de España de la Compañía de Jesús: el P. Peter Llobell S.J., director del Secretariado, que ya había venido a vernos en otras ocasiones, y Noelia Domínguez, la responsable económica, quien visitaba estas tierras por primera vez.

Durante su estancia, Peter y Noelia tuvieron ocasión de conocer en directo la situación de las obras apostólicas llevadas por la Iglesia y por la Compañía de Jesús en Nador: el Centro Baraka de formación profesional e integración sociolaboral, con su apuesta por la innovación educativa, y la Delegación Diocesana de Migraciones (DDM). Así pudieron ponerse al día sobre algunas de las novedades en el servicio a las personas migrantes: las actividades para la infancia, la nueva orientación del Migration Desk, la ampliación de la intervención en Melilla o el inicio de un nuevo proyecto de ayuda humanitaria en El Aaiún, punto destacado en la ruta migratoria hacia las Islas Canarias.

Un momento especialmente significativo fue el encuentro con algunos miembros de los equipos de intervención en país de origen, que informaron a nuestros visitantes sobre los avances en Senegal, Guinea-Conakri y Guinea-Bisáu.

Dentro de la apretada agenda de trabajo, hubo también espacio para algunos momentos, como la participación en la eucaristía parroquial o la comida con las hermanas de la Inmaculada Niña, en la que Peter y Noelia mostraron sus habilidades culinarias.

Agradecemos mucho la visita de nuestros compañerosdel Secretariado de Misiones, los buenos momentos compartidos y el interés por seguir conociendo la situación que vivimos, así como la renovación del apoyo financiero a las diversas obras y proyectos en Nador al servicio de las personas más vulnerables.

Charles de Foucauld: hermano universal

Charles de Foucauld, será canonizado el 15 de mayo junto a otros nueve beatos, en la primera de las canonizaciones después de la pandemia. En el prefacio del libro de la hermanita Annie de Jesús: Charles de Foucauld sur le pas de Jésus de Nazareth, se afirma que el hermano Charles es más admirado que conocido. En lo personal, me identifico con esa admiración más que con su conocimiento, pues siempre he querido al hermano Charles de Foucauld; pero ha sido ahora, haciendo camino juntos con la Iglesia que vive en Marruecos, que he podido descubrirlo un poco más.

Cuando los javerianos llegábamos a Marruecos, en octubre 2020, se acababa de constituir un equipo interdiocesano para preparar y animar la canonización y las celebraciones en torno a Charles de Foucauld. Este artículo quiere transmitir esta experiencia de trabajo en equipo, esperando que ayude para que cada uno, desde el lugar dónde se encuentre, haga suya la experiencia y redescubra la figura de este hermano universal.

No puedo pasar por alto la citación con la que el Papa Francisco termina su encíclicaFratelli Tutti y que firmará precisamente el 3 de octubre de 2020, fecha en que p. Juan Antonio Flores sx  llegaba a Casablanca…

En este espacio de reflexión sobre la fraternidad universal, me sentí motivado especialmente por san Francisco de Asís, y también por otros hermanos que no son católicos: Martin Luther King, Desmond Tutu, el Mahatma Mohandas Gandhi y muchos más. Pero quiero terminar recordando a otra persona de profunda fe, quien, desde su intensa experiencia de Dios, hizo un camino de transformación hasta sentirse hermano de todos.

Se trata del beato Carlos de Foucauld. Él fue orientando su sueño de una entrega total a Dios hacia una identificación con los últimos, abandonados en lo profundo del desierto africano. En ese contexto expresaba sus deseos de sentir a cualquier ser humano como un hermano, y pedía a un amigo: «Ruegue a Dios para que yo sea realmente el hermano de todos». Quería ser, en definitiva, «el hermano universal». Pero sólo identificándose con los últimos llegó a ser hermano de todos. Que Dios inspire ese sueño en cada uno de nosotros. Amén.”[1]

Un aspecto muy importante sobre el que hemos reflexionado en Marruecos ha sido su espiritualidad. Tiene mucho que ver con la búsqueda de Dios, la encarnación y la vida oculta de Jesús durante sus años vividos en Nazaret, su amor hacia la Eucaristía por el que crece el deseo de imitación, su vivencia de la Fraternidad Universal con una exquisita bondad hacia todos y su continua conversión interior para hacer presente a Jesús a los demás al estilo de María. Ella, en el misterio de la Visitación a su prima Isabel, es portadora de Jesús y, además, en este encuentro acoge la acción del Espíritu Santo que redimensiona la vida y la fe.

Voy ahora a abordar cuatro puntos breves con los que quisiera transmitir mi experiencia.

Retiro itinerante:
“En búsqueda de Dios,
siguiendo los pasos de Charles de Foucauld”

En el equipo interdiocesano se han organizado diferentes actividades: artículos, vídeos, retiros WhatsApp, elaboración de material, exposiciones etc. Quisiera detenerme en una de estas actividades que ha sido un regalo para mi: un retiro itinerante. Este se inició en el Monasterio de Notre-Dame de l’Atlas (continuación del de Tibhirine en Marruecos) con la visita del memorial de Tibhirine y en dirección hacia las montañas del Alto Atlas marroquí, dónde viven los nómadas. Es bueno saber y recordar que Charles de Foucauld vivió en la Trapa durante siete años: en la de Nuestra Señora de las Nieves en Francia, en la de Akbès en Siria y finalmente, en Staoueli en Argelia. Los monjes de Tibhirine, ahora beatos mártires, se inspiraban en Charles de Foucauld para su presencia en Argelia.

Nuestro grupo era pequeño, pero de gran belleza en su diversidad: Benín, Burkina Faso, Costa de Marfil, España, Francia, Gabón, Guinea Conakry y México. La mayoría jóvenes estudiantes que viven en Marruecos, dos madres de familia, una hermanita de Jesús, un laico asistente parroquial y yo. Me quedo con las palabras de Maylise, madre de seis hijos y esposa de un militar: “Nuestro retiro ha tenido el valor no de visitar lugares por los que Charles de Foucauld haya pasado, sino personas que han continuado su espiritualidad: los monjes de Tibhirine, los de Notre Dame de l’Atlas, el padre Peryguère, Cécile y Marie (franciscanas misioneras de María) que han vivido en la tienda de los nómadas, Sharif, nuestro guía musulmán, que ha conservado la capilla de las hermanas intacta y que nos la ofrece para orar, y desde luego los nómadas que nos han acogido en su tienda en las montañas del Alto Atlas”.

Hemos vivido varias cosas que podemos subrayar: la diversidad de orígenes en el deseo de caminar juntos y hacer todo para compartir entre nosotros en fraternidad; el hecho de caminar y orar a la vez, signo de nuestro caminar en la vida y el deseo del encuentro con el Otro y con los otros; la hospitalidad de los nómadas y musulmanes, la misma que Charles de Foucauld ha vivido y de la cual ha aprendido mucho del misterio de Jesús en Nazaret y de la acción de Dios en los pueblos que nos acogen.

En la Eucaristía que hemos celebrado en la montaña, Sharif, nuestro amigo y guía musulmán, nos ha pedido participar durante la reflexión compartida, él nos decía: “Esto es lo que nos pide la religión de cada uno, pensar en el pobre, vosotros habéis decidido dejar el momento del café, de los amigos para venir a visitar a los nómadas y pobres, para conocerlos, esto es lo que Dios quiere, eso es la fraternidad”. Y un joven marfileño se exclamaba después: “Jamás pensé que un musulmán estaría en la Misa y que además pudiese participar en nuestra reflexión, ahora vuelvo a Rabat y en el tranvía ya no seré indiferente a los musulmanes, como hasta ahora, sé que ellos tienen una riqueza que darnos y nosotros debemos estar abiertos”.

Es evidente que me vino al espíritu la experiencia de Charles de Foucauld cuando hacía su exploración de Marruecos y que describía años más tarde a su amigo Henry de Castries: “El islam ha producido en mí una profunda conmoción. La vista de esta fe, de estas almas viviendo en la presencia continua de Dios, me hizo vislumbrar algo de más grande y de más verdadero que las ocupaciones mundanas. Empecé a estudiar el islam, luego la Biblia”.

La presencia javeriana en Marruecos y Charles de Foucauld

La hermana Elli Miriam, provincial de las Hermanitas de Jesús en Marruecos y Argelia estaba impresionada al saber de nosotros, los javerianos: tres sacerdotes que vivimos en una ciudad en dónde somos los únicos cristianos. Con ocasión de la preparación para la canonización, ha estado en nuestra comunidad y se ha sorprendido del amor y alegría que tenemos de vivir aquí y la convicción con la que vivimos nuestra fe y nuestra presencia en medio de los demás hermanos y hermanas musulmanes. Ver celebrar aquí, los tres, todos los días la Eucaristía que nos une al pueblo al que hemos sido enviados es la espiritualidad de Foucauld. Tal fue su impresión, que ha sugerido a Claude Rault, obispo emérito del Sahara argelino, donde se encuentra Tamanrasset, que venga para conocernos y charlar con nosotros. Claude Rault nos visitó, por cierto, y de inmediato se ha tejido una comunión convertida en lazo de amistad. Quiso, además, acompañarnos a una oración con los sufíes de la cofradía Alawiya, y nos ha hablado del Ribat-El-Salam, del que es fundador junto a Cristian de Chergé.

¿Cómo vivimos nosotros, los javerianos, el espíritu de Charles de Foucauld?

Acabamos de llegar a Marruecos para una nueva fundación en la diócesis de Tánger, para abrir una comunidad donde los principales destinatarios son nuestros hermanos y hermanas marroquíes. Nuestra familia misionera tiene como lema “Hacer del mundo una familia” de hermanos. En cierto modo nos sentimos en el mismo camino del hermano universal en medio de los musulmanes tal y como está expresado en el número 9 de nuestras Constituciones “Por nuestro carisma específico, somos enviados a poblaciones y grupos humanos no cristianos, ajenos a nuestro entorno, cultura e Iglesia de origen. Fieles a las preferencias de Cristo, nos dirigimos, en particular, entre los no cristianos, a los destinatarios privilegiados del Reino: los pobres, los débiles, los marginados de la sociedad, las víctimas de la opresión y la injusticia.”

La espiritualidad de la Visitación

El documento Servidores de Esperanza de la Conferencia Episcopal Regional del Norte de África (CERNA) del 1 de diciembre 2014 (memoria litúrgica de Charles de Foucauld), nos describe de manera bella la Misión como una visitación: “Nos gusta leer en el relato de la visitación (Lc 1, 39-56) el paradigma de la misión. Lejos de toda conquista, la misión es una Visitación. Como María, que lleva a Aquél que nos lleva a nosotros, salimos a visitar a nuestros hermanos y hermanas para ayudarles, y cada encuentro es como una efusión del Espíritu Santo, un Pentecostés. Como en el relato de la Visitación, el Espíritu es el artífice del encuentro, posibilitando la acción de gracias por los frutos recibidos, frutos que son siempre sorprendentes. … María porta la Gran Esperanza. El Espíritu empuja a María y a la Iglesia para que se den prisa. Con su trabajo en el interior de los corazones dispone a la acogida y abre a la fecundidad del Cielo. La historia de nuestras Iglesias es la historia de estos encuentros de humanidad. La gracia “de ir hacia” nos hace experimentar una alegría parecida a la que brotó durante el encuentro entre Isabel y María. Los tesoros que una y otra llevan en su seno se estremecieron dentro de ellas mismas… Nuestras Iglesias, tras las huellas de María, viven el apostolado del encuentro. Conducidos por el Espíritu, en nosotros brota la alegría cuando nuestros corazones se abren al misterio del otro. Isabel ha “liberado” el Magníficat de María.” En resumen, como me decía Jean-Pierre Flachaire, prior del Monasterio de Notre-Dame de l’Atlasnuestro trabajo es convertirnos cada día más a Cristo, para poder llevarlo a los demás, y que nosotros seamos mejores cristianos y ellos sean mejores musulmanes”.

Conclusión…

Cuando Charles de Foucauld llegaba a Tánger el 20 de junio de 1883, él no tenía fe, venía disfrazado de judío, tenía una gran inquietud en su corazón, y no se daba cuenta de que Dios lo llevaba de la mano. Su encuentro con el mundo musulmán le ha impresionado profundamente. Recibirá el premio de la Société de Géographie de Parisdebido a su libro “Reconaissance du Maroc”. Su corazón se había prendado de Dios y entraba en las iglesias con una extraña oración “Dios mío, si existes, haz que yo te conozca”. Y más tarde dirá con gran convicción “Tan pronto como creí que había un Dios, comprendí que no podía hacer otra cosa que vivir para él. Mi vocación religiosa data de la misma hora de mi fe. ¡Dios es tan grande! Hay tanta diferencia entre Dios y todo aquello que no lo es”.

El itinerario de Charles de F. marca a muchos jóvenes que hoy salen de sus zonas de confort al encuentro de experiencias como voluntarios. Curiosamente, muchos de estos jóvenes, en el encuentro con la fe sencilla de pueblos lejanos, vuelven a vivir la experiencia de Foucauld. Recuerdo a un joven español que, después de encontrarse con los indígenas de la Huasteca en nuestra parroquia de Sta. Cruz en México, exclamaba: “es que ellos viven a Dios. Aquí todo te habla de Dios, la naturaleza, la gente, las celebraciones de fe”.

Quisiera referirme al libro de Christian Salenson “Témoins de l’avenir Charles de Foucauld, Luis Massigon, Christian de Chergé”. En sus conclusiones, nos invita a redescubrir el tiempo de la misión en el que vivimos, a una conversión del discurso de la conversión, a darnos cuenta de que existe un nuevo paradigma de la misión en el que se vive una hospitalidad fecunda, la fraternidad universal, el diálogo de salvación, la oración unida a la misión y la Eucaristía como sacramento de la misión de Dios y en diálogo con el islam. “Charles de Foucauld fue particularmente un innovador. La celebración y la presencia eucarística no fueron únicamente elementos importantes de su espiritualidad. La celebración y la adoración eucarística eran su misión en medio de los Tuaregs… (Sin la Eucaristía) no era la misa que le faltaba, sino la misión misma no tenía sentido y razón de ser: conservar el signo de la presencia eucarística[2].

Elli Miriam nos decía que los momentos de comida con los musulmanes son una celebración eucarística. Así lo hemos vivido este pasado mes de abril, en la Pascua Misionera del Encuentro, con unos jóvenes españoles y nuestros hermanos de la cofradía Alawiya de Tetuán, viviendo el Iftar (ruptura del ayuno), momento en que ellos terminan el ayuno cotidiano del Ramadán. Hemos experimentado comunión y oración, presencia divina, presencia humana y una gran alegría que da paz.

Charles de Foucauld: siguiendo tus pasos aprendemos a vivir la misión en nuestro siglo XXI. Que el Espíritu Santo nos abra a su acción; que, como decía Jean-Pierre Schumacher, “nuestra tarea sea la de percibir la acción de Dios en nuestros hermanos musulmanes” y en todos los demás hermanos y hermanas que no comparten nuestra fe y que son ocasión para descubrirnos en camino hacia Dios.

Rolando Ruiz Durán sx

[1] Fratelli Tutti, 286-287.

[2] Christian Salenson, Témoins de l’A-venir Charles de Foucauld, Luis Massigon, Christian de Chergé. Publications Chemins du Dialogue, Marseille, 2021, pp.296.

Pascua de la Presencia, la salida y el encuentro

Este año el Señor nos ha regalado una Pascua muy especial en Marruecos. Soy Javi, estudio medicina y tengo 23 años. El Miércoles Santo salimos tres jóvenes y un misionero javeriano desde Madrid y fuimos acogidos por otros tres misioneros javerianos (Juan Antonio, François y Rolando). Ellos viven en Fnideq, una ciudad al norte de Marruecos, donde no hay ningún cristiano aparte de ellos. Entonces, ¿por qué viven allí?

Por un lado, son presencia de los cristianos en ese lugar y cuidan con mucho cariño a los pocos cristianos de las ciudades cercanas. Una Iglesia pequeña en número, pero significativa, con la que tuvimos la suerte de compartir las misas del Triduo y de conocernos.

Por otro lado, son impulsores del diálogo interreligioso. Una mañana fuimos a visitar a Lamya, una mujer musulmana, para acompañarla por el fallecimiento de su madre. Estaba pasando por un mal momento, pero nos acogió y fue un momento de gran intimidad. Me gustó mucho ver cómo ella llamó a François el mismo día de la muerte de su madre, para que le acompañara en el entierro y rezara por ella. Me recordó al papel del cura cuando fallece un fiel de la parroquia: acompaña, cuida, reza. Los misioneros aquí no sólo son padres de los cristianos, sino también de los musulmanes.

Durante el día teníamos varios momentos de oración. En ellos rezábamos juntos, compartíamos libremente lo que cada uno vivía por dentro, y nos acordábamos de muchas personas a las que habíamos conocido. En estos momentos yo me di cuenta de algo importante: que la oración de los misioneros siempre tenía una mirada hacia los demás. Eso me hizo ver que tenía que salir más de mí mismo, primero en la oración. Muchas veces voy a rezar e intento solucionar todos mis problemas, olvidándome de que hay otros que también necesitan esa oración. Ver la generosidad de los misioneros en este aspecto me ha ayudado a cambiar la mirada.

Y este encuentro con Dios en la oración era el principal motor para salir al encuentro con los demás. He vuelto a experimentar que una Iglesia en salida es una Iglesia viva, que puede llevar la alegría y esperanza que recibimos de Dios. Además, es bonito ver cómo Dios está en las personas que conocimos y en los momentos que compartimos con ellas, de una forma especial en los amigos musulmanes.

Tuvimos la suerte de estar en Marruecos durante el mes del Ramadán, por lo que muchos de los días, al caer el sol, nuestros amigos musulmanes nos invitaron a romper el ayuno con ellos. Como es un mes importante para ellos, suelen hacerlo en familia, pero esos días decidieron pasar ese rato con nosotros. Me pareció un bonito gesto de acogida y cariño.

Un momento único que guardo del viaje es la oración que compartimos con ellos el Jueves Santo después de romper el ayuno. Primero, estuvimos presentes en su oración; después, compartimos en qué consiste el Ramadán y la Pascua; y finalmente, cantamos nosotros con la guitarra, como hacemos en nuestras parroquias. Lo mejor de todo es que no fueron momentos independientes, sino que cuando ellos rezaban, ahí estaba Dios y nosotros podíamos también rezar por ellos, y ellos por nosotros. Sentimos una unión fuerte entre nosotros y con Dios, porque pudimos compartir libremente nuestra fe, sin entrar en discusiones.

Otro momento muy especial para mí fue el encuentro con Mohammed. Él es un estudiante de 23 años, que tiene su fe musulmana, vive con su familia y tiene sus amigos, como cualquier joven. Pasamos una hora con él, nos conocimos y nos contamos cómo vivíamos cada uno nuestra fe, a qué nos dedicábamos… fue como charlar con un joven cristiano de cualquier parroquia que se haya encontrado con Dios. Ambos sabemos que hay diferencias en nuestra fe, pero intentamos vivir el día a día en clave de Dios y se ha creado una bonita amistad.

Algo que me llevo de estos días es haber vivido la Pascua como “el paso de la muerte a la vida”. Dios nos ama y desea lo mejor para nosotros, y eso lo he experimentado. Estoy muy agradecido, porque han sido días de compartir con mis amigos en el grupo, con los misioneros y con los que viven en Marruecos. También el Señor me sigue rompiendo esquemas, me descoloca para poder vivir mejor colocado y me ayuda a abrirle mis puertas a su acción.

Javier Contreras Mora, Madrid