Le Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux souligne la nécessité du dialogue entre chrétiens et musulmans
Les participants se sont mis d’accord sur une déclaration conjointe.
Pour l’Académie du Royaume du Maroc comme pour le Conseil pontifical, le dialogue entre chrétiens et musulmans a besoin d’être poursuivi avec patience et sagesse, car il n’est pas facultatif, mais une nécessité pour la paix, la sécurité et le bien-être des sociétés.
L’Académie du Royaume du Maroc et le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux ont organisé mercredi dernier à Rabat une journée d’étude intitulée «Croyants et citoyens dans un monde qui change». La délégation de l’Académie du Royaume du Maroc était présidée par son secrétaire perpétuel, Abdeljalil Lahjomri, et celle du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, par son président, le Cardinal Jean-Louis Tauran.
Le volet «Être croyants dans un monde qui change» a ainsi été abordé à travers une perspective musulmane par le professeur Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammedia des oulémas du Maroc, à travers une perspective catholique par Vincenzo Buonomo, professeur à l’Université pontificale de Latran. Le deuxième volet, «Être citoyens dans un monde qui change» a été présenté d’un point de vue catholique par Mgr Patrick Valdrini, professeur à l’Université pontificale du Latran, et d’un point de vue musulman par le professeur Mohamed Sghir Janjar, directeur adjoint de la Fondation du Roi Abdul Aziz Al-Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines.
Après avoir écouté les exposés des intervenants et discuté de leur contenu, les participants se sont mis d’accord sur une déclaration conjointe. Ce document insiste sur la reconnaissance de la distinction entre les domaines temporel et spirituel, «nécessaire afin d’éviter amalgame et instrumentalisation réciproque». Il souligne également que le croyant, qui vit et œuvre dans la société en tant que citoyen, est à la fois croyant et citoyen, car il n’y a aucune contradiction entre les deux qui obligerait à renoncer à l’un pour l’autre. Le document affirme en outre que le croyant cohérent et crédible est témoin et porteur de valeurs comme la droiture, la fidélité, l’amour pour le bien commun, l’attention aux autres, surtout ceux qui se trouvent dans le besoin, la bienveillance et la miséricorde. Ces valeurs, qui ne sont pas seulement l’apanage des croyants, sont toutefois marquées par le sentiment religieux qui les inspire. La déclaration souligne par ailleurs que les sociétés de notre temps ont plus que jamais besoin de citoyens fidèles soucieux du bien commun, qui ne se laissent pas tenter par le gain facile, la cupidité, la corruption, la paresse et la médiocrité. Elle insiste enfin sur la nécessité du dialogue entre chrétiens et musulmans, qu’il soit celui de la vie de tous les jours, ou le dialogue institutionnel entre responsables religieux et intellectuels, ou celui qui se fait à travers des œuvres accomplies en commun, surtout en faveur des nécessiteux.
«Ce dialogue a besoin d’être poursuivi avec patience et sagesse, car il n’est pas facultatif, mais une nécessité pour la paix, la sécurité et le bien-être des sociétés». Les participants ont exprimé leur gratitude à l’Académie du Royaume du Maroc pour l’accueil chaleureux, priant Dieu tout-puissant pour Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le peuple marocain.
[button link="https://www.diocesistanger.org/wp-content/uploads/2017/05/Croyants-et-Citoyens-dans-un-monde-qui-change.pdf" newwindow="yes"] Croyants et Citoyens dans un monde qui change[/button]
Con la ayuda de Dios, la presencia del Carmelo teresiano en Marruecos, visible en la comunidad de carmelitas descalzas de Tánger, continúa su andadura en aquellas tierras del Islam.
A lo largo del año 2016, marcado por el Jubileo de la Misericordia, han acogido diversas actividades promovidas por su Archidiócesis, pues la comunidad constituye un punto de referencia para todos los cristianos que peregrinan en Tánger.
Varios religiosos carmelitas, comenzando por el P. Provincial, Miguel Márquez, ocd, Ordinario de la comunidad, han acompañado a nuestras hermanas impartiéndoles cursos de formación o ejercicios y ellas han podido también estar presentes en encuentros federales o promovidos por el Centro de la Orden. Además de su vinculación a la Federación de Andalucía de Carmelitas descalzas, las hermanas de Tánger cultivan su relación con las Carmelitas de Tierra Santa y, aprovechando su presencia en Roma convocadas por el Papa Francisco, las hermanas María Inés Agnès, Coordinadora de la Asociación de Tierra Santa y Priora del Carmelo de Jerusalén, y de Maira, Priora del Carmelo de Haifa, pudieron visitar la comunidad de Tánger a principios de febrero.
Nuestras hermanas continúan con gran empeño su formación en las lenguas del país, ya que el uso del español es cada vez menos corriente entre los ciudadanos de Tánger. Así, han recibido diversas ayudas para mejorar sus conocimientos de francés y árabe.
La hermana Julia, de la comunidad de Pescara, ha finalizado su período de estancia en Tánger. Desde el diez de octubre forma parte de la misma la hermana Anastasia, procedente del Carmelo de Osiny, en Polonia. Se ha incorporado a la comunidad también en este año la hermana María Ana, del Carmelo de Campinas, en Brasil. La presencia de la familia teresiana en Marruecos se ve así enriquecida gracias a la generosidad de estas hermanas y de sus comunidades.
Recogemos aquí finalmente las palabras de nuestras hermanas en Tánger: “Damos gracias por todo lo recibido por nuestros bienhechores, gracias a los cuales hemos podido afrontar obras de restructuración, algunas muy urgentes, en casa. Gracias a ellos hemos también podido acondicionar una nueva pequeña capilla al interior, que ha sido bendecida el día 22 de diciembre por nuestro Sr. Arzobispo y titulada, por él mismo, la Tienda del encuentro.
«Creer que un ser que se llama El Amor habita en nosotros en todo instante del día y de la noche y que nos pide que vivamos en sociedad con El, he aquí, os lo confío, lo que ha hecho de mi vida un cielo anticipado». (Sta. Isabel de la Trinidad)
Que este encuentro perenne con Jesús que vive en nosotros nos ayude a ser siempre lugar de comunión y de encuentro”.
Avec l’aide de Dieu, le Carmel thérésien demeure bien présent au Maroc, visible à Tanger, avec la communauté des carmélites déchaussées, et il continue son chemin dans ces terre d’Islam.
Tout au long de l’année 2016, marquée par le Jubilé de la Miséricorde, la communauté a accueilli diverses activités encouragées par l’ Archidiocèse, constituant ainsi un lieu de référence pour tout les chrétiens qui pélerinent par Tanger.
Plusieurs frères carmes, à commencer par le P. Provincial, Miguel Marquez, ocd, Ordinaire de la communauté, ont accompagné nos soeurs, leur donnant des cours de formation et leur proposant des exercices religieux. Elles ont pu également être présentes aux rencontres fédérales ou à celles organisées par le Centre de l’Ordre. Outre leur lien avec la Fédération d’Andalousie des Carmélites déchaussées, les soeurs de Tanger cultivent leur relation avec les Carmélites de Terre Sainte. Ainsi profitant de leur présence à Rome, où elles avaient été convoquées par le Pape François, les soeurs Maria Inés Agnès, Coordinatrice de l’Association de Terre Sainte et prieure du Carmel de Jérusalem, et Maira, prieure du Carmel d’Haifa ont pu visiter la Communauté de Tanger au début du mois de février.
Nos soeurs continuent avec beaucoup de persévérance l’étude des langues du pays, l’usage de l’espagnol étant de moins en moins courant parmi les habitants de Tanger. Elles ont donc reçu pas mal d’aides pour améliorer leurs connaissances du fançais et de l’arabe.
La soeur Julia, de la communauté de Pescara a terminé son séjour à Tanger. Depuis le dix octobre dernier, la soeur Anastasia, qui vient du Carmel de Osiny (Pologne) fait partie de cette même communauté. Cette année la soeur Maria Ana du Carmel de Campinas (Brésil) a également rejoint la communauté. La présence de la famille thérésienne au Maroc se voit ainsi enrichie grâce à la générosité de ces soeurs et de leurs communautés.
Nous voulons terminer avec les mots même denos sodurs de Tanger : Nous rendons grâce pour tout ce que nous avons reçu de nos bienfaiteurs. Grêce à eux nous avons pu affronter les travaux de restructuration de notre maison, certains étaient vraiment urgents. Grâce à eux nous avons pu aménager une nouvelle petite chapelle à l’intérieur. Elle a été bénie le 22 décembre par notre Archevêque, qui, lui-même, lui a donné le nom de Tente de la rencontre…
“Croire qu’un être qui a pour nom l’Amour, habite en nous à chaque instant du jour et de la nuit, et qu’il nous demande de vivre en sa Compagnie, voilà, je vous le confie, ce qui a fait de ma vie un ciel anticipé”. (Sainte Elisabeth de la Trinité)
Que cette rencontre sans fin avec Jésus qui vit en nous nous aide à être toujours un lieu de communion et de rencontre”.
Le Père John Mac William, actuel Provincial des Pères Blancs a été nommé par le Saint Père Evêque de Laghouat-Ghardaïa. Nous rendons grâce avec le diocèse de Ghardaïa et nous assurons le Père John de notre prière.
Bien fraternellement.
+ Père Paul Desfarges
Né en 1948 à Wimbledon en Angleterre, le Père MacWilliam, qui a étudié à l’école des Bénédictins, dans le Sussex, a servi dans l’armée britannique pendant 18 ans. Il était, depuis mai 2015, Provincial des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), précise-t-on de même source. Il est entré dans la Société des Missionnaires d’Afrique en 1984 et a complété ses études de philosophie et de théologie à l’Institut des Missionnaires de Londres. Après avoir été ordonné prêtre en 1992, le Père MacWilliam a suivi des études à l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie à Rome. Il a été ensuite envoyé en Algérie où il a travaillé successivement, entre 1995 et 2008, à Alger, Tizi-Ouzou, de nouveau à Alger, puis à Ghardaïa, avant de travailler pendant 7 ans à l’Institut des Belles Lettres arabes en Tunisie.
“Los migrantes son personas y no una cuestión política” afirman los obispos del Norte de África
7 de febrero de 2017
“En el norte de África nos encontramos en el corazón del drama de la vida y la muerte de muchos migrantes. Estos son ante todo personas y no una cuestión política”, escriben los obispos de la CERNA (Conférence des évêques de la Région Nord de l’Afrique) en el comunicado publicado al final de su Asamblea en Keur Moussa (Senegal), del 2 al 5 de febrero.
La mayoría de los fieles de la Iglesia en Argelia, Túnez, Marruecos y Libia son de África subsahariana y esta es la razón por la que la CERNA ha celebrado su Asamblea este año en Senegal. Muchos de estos son migrantes, entre los que hay enfermos, mujeres solas o con niños pequeños, menores no acompañados, así como personas que han ido a parar a la cárcel y nadie viene a visitarlos. “Hacemos hincapié en la gran necesidad de los migrantes de ser escuchados”, se lee en el comunicado enviado a la Agencia Fides. “Nos interpelan sobre todo la soledad y las pruebas interiores que muchos de ellos viven”, escriben los obispos, que afirman que confían en que “la conciencia de los pueblos sabrá evaluar y apoyar a los líderes en la búsqueda de vías dignas y justas” para hacer frente a esta tragedia.
Otro tema es el de las relaciones con las comunidades musulmanas. “El encuentro con los musulmanes es un tema crucial para toda África y más allá. Hemos sido testigos, aquí en Senegal, de una convivencia islámico-cristiana que se nutre dentro de las familias”, escriben los Obispos, que se han reunido con los líderes de una hermandad sufí cuyas raíces se encuentran “en nuestros países del Magreb” y cuyos responsables tienen buenas relaciones con el obispo y la Iglesia local.
Agencia Fides
Comunicado de la Conferencia Episcopal de la Región del Norte de África (CERNA) al término de la Sesión Plenaria Ordinaria celebrada en Keur Moussa (Senegal)
del 2 al 5 de febrero de 2017
Del 2 al 5 de febrero de 2007, la Conferencia Episcopal de la Región del Norte de África (CERNA) ha celebrado su asamblea anual en el monasterio benedictino de Keur Moussa, en Senegal.
Presidió y moderó los trabajos el Presidente de la Conferencia, Mons. Paul DESFARGES, obispo de Constantina e Hipona (Argelia), recientemente nombrado arzobispo de Argel, sede de la que tomará posesión el próximo 10 de febrero. Están presentes los obispos y vicarios generales de Argelia, Túnez y Marruecos, así como al prefecto apostólico de Laayoune-Sahara. El vicario apostólico coadjutor de Trípoli, Mons. George BUGEJA no ha podido participar a causa de la difícil situación de su país. Ha participado en los trabajos de la Conferencia el obispo de Mazara del Vallo (Sicilia-Italia), Mons. Domenico MOGAVERO.
El encuentro ha estado precedido por cinco días de retiro espiritual en el monasterio de Keur Moussa, diócesis de Thiès, retiro que los miembros de la Conferencia han apreciado vivamente, y que fue dirigido por el cardenal Théodore-Adrien SARR, arzobispo emérito de Dakar.
En los días previos al retiro espiritual, los miembros de la CERNA han podido realizar varias visitas y encuentros que les han permitido conocer mejor la historia, la vida y el espíritu del pueblo senegalés y de su Iglesia. Han visitado las sedes episcopales de Dakar y de Thiès donde fueron recibidos respectivamente por Mons. Benjamín NDIAYE, arzobispo de Dakar, y por Mons. André GUEYE, obispo de Thiès. Han tenido además el honor de ser recibidos por Su Excelencia D. Macky SALL, presidente de la República de Senegal, a quien acompañaban su Primer Ministro y el Secretario General de la Presidencia.
La CERNA expresa su profundo agradecimiento a todos los que nos han permitido vivir una experiencia tan enriquecedora.
En el momento en el que nos separamos, recibimos la noticia de la dimisión de Mons. Giovanni Martinelli por sus 75 años y de la nominación de Mons. BUGEJA como vicario apostólico de Trípoli.
La próxima Asamblea de la CERNA se celebrará en Túnez, del 19 al 22 de noviembre de 2017.
Hace dos años, nuestra Conferencia suscribió una Carta pastoral titulada Servidores de la esperanza. La Iglesia católica hoy en Magreb (1 de diciembre de 2014), documento que presentó al Santo Padre, y también a sus colaboradores, en el transcurso de la visita ad limina, en marzo de 2015. El año pasado, en marzo 2016, en Tánger, se trabajó de manera especial sobre la dimensión africana de nuestras Iglesias. En esta Asamblea Plenaria de 2017, hemos podido conocer algo mejor uno de los países al sur del Sahara, de donde provienen muchos de nuestros feligreses.
Entre los lugares que hemos podido visitar, el desplazamiento a la isla de Gorée nos ha dejado una profunda impresión. Se nos recordó que, desde esta costa atlántica, los pueblos de Europa deportaron, con destino a las Américas, a cerca de veinte millones de africanos; cifra que tal vez habría que multiplicar por 5 ó 6 para acercarnos al número total de víctimas de la trata de esclavos.
Esta visita remite a otro drama humano que tiene lugar hoy, el de la migración hacia Europa. El Norte de África ocupa un lugar central del escenario donde viven el drama de la vida y de la muerte gran número de migrantes. Antes de ser considerados como un problema político, han de ser vistos como personas. Nuestras comunidades cristianas, en nombre del Evangelio, tienen como prioridad acoger a esas personas, recibiendo a aquellos que se acercan a nosotros, acompañando y apoyando sobre todo a los enfermos, a las mujeres solas o con niños de corta edad, a los menores no acompañados, a aquellos que son retenidos en centros de internamiento y a quienes nadie visita. Subrayamos la necesidad que tienen los migrantes de ser escuchados. Nos interpela particularmente la soledad y las pruebas interiores que viven muchos de ellos. Agradecemos a nuestras Caritas y organizaciones diocesanas, a nuestras parroquias y comunidades, y a todas las personas, de cualquier nacionalidad o religión, que se implican en lo que constituye una de las mayores tragedias de nuestro tiempo. Confiamos en que la conciencia de los pueblos, y en primer lugar de las comunidades eclesiales, se desarrolle para exigir de los dirigentes políticos la búsqueda de caminos más dignos y justos para los emigrantes.
Durante este tiempo de retiro espiritual y de Asamblea Plenaria, hemos sido recibidos de manera verdaderamente fraterna por la comunidad benedictina de Keur Moussa, con la que hemos compartido cada día la oración. Su dinamismo, reflejo de la vitalidad espiritual y vocacional del continente, nos ha recordado el sostén que aportan a nuestras iglesias los voluntarios laicos, los sacerdotes Fidei Donum, los religiosos y religiosas del África sub-sahariana. A menudo, junto con otros muchos del mundo entero, han tomado el relevo de los europeos, hoy menos numerosos. Necesitamos que otros más se unan a nosotros, tanto para acompañar a estudiantes o migrantes subsaharianos, presentes en nuestras comunidades cristianas, como para compartir lo que vivimos con los pueblos musulmanes magrebíes. Se ha hecho necesaria una reflexión sobre los medios que disponemos para facilitar la preparación de los sacerdotes, religiosos y religiosas que vienen a nuestras diócesis, y para acompañarlos de forma eficaz, especialmente en los primeros años de su servicio, para que puedan vivir con aprecio, gozo y fruto, y de forma duradera, el ministerio presbiteral o la vida religiosa, en unos países e Iglesias tan distintos de los conocidos en sus lugares de origen.
El encuentro con los musulmanes es un objetivo fundamental en el continente africano y fuera de él. Aquí, en Senegal, hemos sido testigos de una convivencia islamo-cristiana, palpable en la sociedad, y dentro de los núcleos familiares. Hemos tenido ocasión de visitar a los responsables de una hermandad sufí, con origen en nuestros países del Magreb, y damos fe de la proximidad de sus responsables con el obispo de la iglesia local.
En grados ciertamente diversos, nuestros pueblos conocen momentos difíciles, y también nuestras Iglesias: la violencia habla, aparece aquí y allí, las perspectivas políticas y económicas son a veces inciertas, ciertos bloqueos y restricciones pueden debilitar tanto a personas como a comunidades.
Tratamos de mirar con lucidez las dificultades y de afrontarlas con valentía: No pueden oscurecer nuestro horizonte. Nuestros ojos están fijos en Jesucristo, Señor del tiempo y de la historia, en quien se fundamenta la esperanza de la que continuamos siendo sus servidores. El esplendor del Evangelio no se mide por la grandeza de las cifras sino por la calidad del compromiso con la sociedad. El hecho de ser Iglesias modestas es un don, que no una pena. El servicio prestado, en particular a los más débiles, contribuye a la marcha de los pueblos hacia una paz y justicia cada vez mayores.
Mons. Paul DESFARGES, presidente de la CERNA
y los obispos y vicarios generales
de la Conferencia Episcopal de la Región del Norte de África
Le président : Mgr Paul Desfarges +213 793 12 53 07 paul.desfarges@gmail.com
Le secrétaire : P. Michel GUILLAUD, +213 793 20 24 49 mguillaud@yahoo.fr
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مجلس الأساقفة في إقليم إفريقية الشمال
Communiqué de la Conférence des évêques de la Région Nord de l’Afrique (CERNA) à l’issue de son Assemblée à Keur Moussa (Sénégal)
du 2 au 5 février 2017
La Conférence Episcopale de la Région Nord de l’Afrique (CERNA) a tenu son assemblée annuelle du 2 au 5 février 2017 au Sénégal.
La rencontre était conduite par le Président de la Conférence Mgr Paul DESFARGES, évêque de Constantine et Hippone (Algérie) et tout récemment nommé archevêque d’Alger où il sera installé le 10 février. Elle a rassemblé les évêques et vicaires généraux d’Algérie, de Tunisie et du Maroc, et le préfet apostolique de Laayoune-Sahara. Le vicaire apostolique coadjuteur de Tripoli, Mgr George BUGEJA n’avait pu se rendre présent du fait de la situation difficile de son pays. L’évêque de Mazara del Vallo (Sicile – Italie) Mgr Domenico MOGAVERO a participé à ses travaux.
La rencontre était précédée d’un temps de retraite spirituelle de cinq jours très appréciée, animée par le cardinal Théodore-Adrien SARR, archevêque émérite de Dakar, au monastère de Keur Moussa dans le diocèse de Thiès.
Au début et à l’issue de leur séjour, les membres de la CERNA ont vécu plusieurs visites et rencontres qui leur ont permis de mieux connaître l’histoire, la vie et le charisme du peuple sénégalais et de son Eglise. Ils ont visité particulièrement les diocèses de Dakar et de Thiès où ils ont été accueillis par Mgr André GUEYE, évêque de Thiès et par Mgr Benjamin NDIAYE, archevêque de Dakar. Ils ont eu l’honneur d’être reçus par Son Excellence le Président de la République du Sénégal Monsieur Macky SALL accompagné du Premier Ministre et du Secrétaire Général de la Présidence.
La CERNA exprime sa profonde gratitude envers tous ceux qui lui ont permis de vivre un séjour aussi riche.
Au moment où nous nous séparons, nous apprenons la démission de Mgr Giovanni Martinelli au jour de ses 75 ans et la nomination de Mgr BUGEJA comme vicaire apostolique de Tripoli.
La prochaine Assemblée de la CERNA se tiendra du 19 au 22 novembre 2017 à Tunis.
Notre Conférence avait écrit il y a deux ans une Lettre pastorale intitulée Serviteurs de l’espérance, L’Eglise catholique au Maghreb aujourd’hui (1er décembre 2014) qu’elle avait présentée au Saint-Père et à ses collaborateurs lors de la visite ad limina de mars 2015. L’année dernière, en mars 2016 à Tanger, elle avait spécialement travaillé sur la dimension africaine de nos Eglises. Cette année 2017, il nous a été donné de connaître un peu mieux l’un des pays du sud du Sahara, dont proviennent nombre de nos fidèles.
Parmi les visites que nous avons effectuées, notre déplacement sur l’île de Gorée nous a profondément marqués. Il nous a été rappelé que, par cette côte atlantique, ont été déportés en direction des Amériques, par les peuples d’Europe, près de vingt millions d’Africains; chiffre qu’il faut peut-être multiplier par 5 ou 6 pour prendre en compte le nombre total de victimes de la traite transatlantique. Cela nous renvoie à un autre drame humain en cours aujourd’hui, celui de la migration vers l’Europe. Nous sommes, en Afrique du nord, au cœur de l’espace où se vit le drame de la vie ou de la mort de très nombreux migrants. Ceux-ci ne sont pas d’abord un enjeu politique, mais des personnes. Nos communautés chrétiennes font de l’accueil de ces personnes une priorité au nom de l’Evangile, avec ceux qui veulent prier avec nous, accompagnant et soutenant en priorité les malades, les femmes seules ou avec des enfants en bas-âge, les mineurs non-accompagnés, ceux qui sont en prison et n’ont personne pour les visiter. Nous soulignons l’immense besoin des migrants d’être écoutés. Nous sommes particulièrement interpellés par la solitude et l’épreuve intérieures que vivent beaucoup d’entre eux. Nous remercions nos Caritas et organisations diocésaines, nos paroisses et communautés, et toutes les personnes, quelles que soient leur nationalité et leur confession, qui s’engagent face à ce qui constitue un des drames majeurs de notre siècle débutant. Nous avons confiance que la conscience des peuples et en premier lieu des communautés ecclésiales saura évoluer et soutenir les dirigeants dans la recherche de voies plus dignes et justes.
Durant notre temps de retraite spirituelle et d’assemblée, nous avons été accueillis très fraternellement par la communauté bénédictine de Keur Moussa dont nous avons partagé quotidiennement la prière. Son dynamisme, à l’image de la vitalité spirituelle et vocationnelle du continent, nous a notamment renvoyés au soutien qu’apportent à nos Eglises volontaires laïcs, prêtres Fidei Donum, religieux et religieuses d’Afrique sub-saharienne. Ils ont souvent pris, avec d’autres originaires du monde entier, le relais d’Européens aujourd’hui moins nombreux. Nous avons besoin que d’autres encore nous rejoignent, autant pour accompagner étudiants ou migrants subsahariens très présents dans nos communautés chrétiennes que pour partager ce que nous vivons avec les peuples maghrébins musulmans. Nous avons voulu réfléchir aux moyens que nous mettons en œuvre pour aider tous les prêtres, religieuses et religieux qui nous rejoignent à s’y préparer, et mieux les accompagner notamment les premières années, pour qu’ils puissent vivre avec goût, joie et fruit le ministère presbytéral ou la vie religieuse dans des pays et Eglises bien différents de leurs contextes d’origine, en s’y inscrivant dans la durée.
La rencontre avec les musulmans est un enjeu pour toute l’Afrique et au-delà. Nous avons été témoins, ici au Sénégal, d’une convivialité islamo-chrétienne jusqu’à l’intérieur des familles. Nous avons eu l’occasion de rendre visite aux responsables d’une confrérie soufie qui puise ses racines dans nos pays du Maghreb, et été témoins de la proximité de ses responsables avec l’évêque et l’Eglise locale.
Nos peuples connaissent à des degrés divers des moments difficiles et nos Eglises aussi : la violence parle encore ici ou là, les perspectives politiques et économiques sont parfois incertaines, des blocages et restrictions peuvent fragiliser des personnes et communautés. Nous essayons de regarder ces difficultés avec lucidité et de les affronter avec courage. Mais elles ne peuvent obscurcir notre horizon. Nous gardons les yeux tournés vers Jésus-Christ, Maître du temps et de l’histoire, attentifs aux signes de cette Espérance dont nous demeurons les serviteurs. Le rayonnement évangélique ne se mesure pas au poids numérique mais à la qualité d’un engagement dans la société. Nous croyons que c’est une grâce qui nous est donnée d’être des Eglises modestes. Le service, en particulier auprès des plus faibles, contribue à la marche des peuples vers plus de justice et de paix.
Mgr Paul DESFARGES, président de la CERNA
et les évêques et vicaires généraux
de la Conférence épiscopale de la Région Nord de l’Afrique
«El corazón de la vida de la Iglesia está hoy con los migrantes y los menores vulnerables»
Simeón Czeslaw: «El Evangelio es la vida, el corazón del otro… Los marroquíes también son nuestros fieles»
«El encuentro con el Islam siempre es una oportunidad para un cristiano», asegura el vicario general de Tánger
El Santo Padre nos mostró su admiración y nos invitó a seguir este camino. «En el camino de Cristo, y en el Evangelio puro y duro, ahí está vuestra misión. No la dejéis. Estad ahí»
(Jesús Bastante).- «El Evangelio es la vida. Jesús, vida, camino… Y lo hacemos con toda la libertad del espíritu, Jesús nos permite tenerlo, y con todo respeto al otro (…) Jesús buscaba entrar en el corazón del otro». El padre Simeón Czeslaw Stachera, vicario general de Tánger, la diócesis de Santiago Agrelo, visita España con motivo de la Jornada de la Infancia Misionera, que se celebra este domingo.
Bienvenido a RD, gracias por acogernos aquí, en la casa de los misioneros, en Obras Misionales.
Sí, Obras Misionales de España, que son estos amigos en Marruecos. RD está presente en todos nuestros ordenadores en Tánger.
¿Cómo se vive en Marruecos, en Tánger? Es una misión muy querida por nosotros, además, está allí el arzobispo, al que tenemos por amigo, don Santiago Agrelo. ¿Cómo está la situación en Tánger?
Vivimos con mucha libertad de espíritu, que es la más grande. Es la que nos mueve en el campo humano desde el Evangelio, y nuestra fuente de ir al encuentro. Se vive el encuentro, de amistad con el que necesita todo tipo de apoyos. Vamos primeramente a este campo, el de los más vulnerables, el de los más abandonados. El que es franciscano como yo, y mi obispo también lo es, no puede prescindir de eso. Y hoy día, el campo de inmigrantes, es primordial en la diócesis. Pero no dejamos de atender a las minorías cristianas que llegan cada día.
Es difícil hacer una pastoral a largo plazo.
Sí, es un plan anual que más o menos elaboramos y también se va corrigiendo en el tiempo. Queremos vivir el presente. Lo hacemos con nuestra de óptica de atención a los más pobres y a los más vulnerables. Nuestra diócesis hace un hincapié muy fuerte en este campo. También con los marroquíes, que son nuestros fieles. Uno de los marroquíes me ha dicho: padre, usted no es párroco de unos cuantos cristianos que llegan aquí, doce o catorce. Todos somos sus parroquianos.
A veces deberíamos darnos cuenta, al menos en Europa, que el anuncio del Evangelio no solo debe ir dirigido a los cristianos.
El Evangelio es la vida. Jesús, vida, camino… Y lo hacemos con toda la libertad del espíritu, Jesús nos permite tenerlo, y con todo respeto al otro. Creo que Jesús, con todos los encuentros que tuvo, tanto con la samaritana, como con los de cobradores de impuestos, buscaba cómo entrar en su corazón. Es nuestra tarea conquistar el corazón a través de bien. Es, primero dignificación humana y dignificación de la vida que encontramos en los espacios donde estamos.
Tienen una acogida impresionante las hermanas religiosas. La mujer, está mucho mejor vista en esta cultura de entrar a todo campo de vida. Y son muy valientes. Yo tengo que resaltar que aquí hay casi entre cincuenta y sesenta religiosas que son españolas. Y realizan una labor impresionante desde hace cincuenta años, que hay hermanas que ya llevan este tiempo en Marruecos.
Los religiosos somos un pequeño puñado, 15 en total, y generalmente franciscanos. Hay tres jesuitas. Es una amistad bien bonita, porque jesuitas y franciscanos siempre se estaban peleando.
Es un buen ejemplo. Y además, teniendo un Papa jesuita, pero también franciscano.
Hemos entregado, hace dos meses, una parroquia que desde su nacimiento era franciscana, en Nador, a los tres campeones jesuitas que llegan. Dos son españoles y uno es francés, nacido en Marruecos. Los tres hacen una labor impresionante, muy apreciada, de atención a los inmigrantes, porque están cerca de Melilla. Estamos, juntos, haciendo presencia del reino de Dios y nuestros principales interlocutores, que son los marroquíes musulmanes, lo sienten. Colaboran con nosotros en todo tipo de trabajo social, tanto en la promoción de la mujer, como en la vida de las familias. También en la formación y en la educación. Tenemos muchos programas de educación de los jóvenes, que lo llevan por clave de los claretianos. Por ejemplo, en el Hogar Lerchundi, donde hay muchos voluntarios españoles que llevan adelante el apoyo escolar a los jóvenes que tienen dificultad en sus escuelas o en la familia. Y este grupo-hogar atiende todas estas necesidades.
Se puede decir desde Tánger, desde su experiencia, que el Islam no debe ser identificado exclusivamente con aquellos que en nombre de un supuesto Dios se dedican a matar a sus semejantes.
Da pena que esto sea lo primero que se vea hoy en día. Es verdad que es doloroso ver todo lo que ocurre, pero eso no es lo primero. Lo primero es esta vida que llevamos día a día. ¿Cómo transmitirlo? Solo hay que venir a Marruecos para verlo. Yo llevo aquí quince años. Antes, estuve diez años en Bolivia. Para mí, lo primero es el contacto humano, por eso hago mucho hincapié en el aprendizaje del idioma y del estilo de vida. Estudié cinco años el Islam en la Granada a distancia. La universidad de los jesuitas. Y a la vez, hacía mi pequeña tesis doctoral sobre franciscanos y sultanes en Marruecos. Y así, uno hace amplio su corazón, su experiencia, y está a gusto. Porque cada uno que llega a Marruecos tiene que hacer esta apertura hacia lo diferente.
Un anterior general de nuestra orden franciscana, José Carballo, siempre decía que el encuentro con el Islam siempre es una oportunidad para un cristiano, donde Dios, no solamente acepta la diferencia sino que se regocija y muestra otro lado de su rostro. Es decir, que así puedo ensanchar mi tienda y ensanchar mi vida al conocer al otro. Yo también lo veo así.
Hoy día, teniendo herramientas de lengua y conocimiento de lo que es el Islam, de la vida social que lleva la gente, puedo saber qué puedo y qué no no conviene hacer. Me siento en casa. Es una casa que yo amo.
Además, de ser el vicario general de Tánger, es el responsable de de la infancia de Obras Funcionales. La Infancia Misionera este año se celebra prácticamente a la par que la Jornada del Refugiado, eso no es novedad, pero sí lo es que la Jornada de Refugiados e Inmigrantes pone énfasis en los menores vulnerables.
Menores vulnerables, Infancia Misionera, ¿cuál es la situación de la infancia, y sobretodo de aquellos niños que van acompañados en muchas ocasiones, y en otras solos, en ese camino tan complicado que es de los migrantes y refugiados en el que Tánger es una de las últimas estaciones antes del sueño, que no sabemos si se cumple o no se cumple?
El corazón de la vida de la Iglesia es hoy en día este campo de los migrantes y sobretodo, como has dicho, el de los menores vulnerables. La mujer africana es tan generosa que si encuentra en el camino a un niño o algún adolescente que va solo, lo acompaña y le da protección. En realidad, sean hombres o mujeres. Pero, en general, las mujeres. Y nosotros en esto colaboramos. Estamos atendiendo cada día, mañana y tarde, a estas personas que llegan a la catedral, donde hay centro de acogida, se llama TAM, (Tánger Acogida a Migrantes), o a la delegación de inmigración, que era un sueño de monseñor Santiago y que lo creó hace cinco o seis años.
Es la Iglesia «hospital de campaña», nunca mejor dicho.
Así es. Y cuando estuvimos el año pasado en Adlin Inadrom, el Santo Padre nos mostró su admiración y nos invitó a seguir este camino. «En el camino de Cristo, y en el Evangelio puro y duro, ahí está vuestra misión. No la dejéis. Estad ahí».
¿Qué pasa con los niños que intentan cruzar la frontera y no lo consiguen, que se quedan
absolutamente desamparados, sin familia y sin recursos en una sociedad hostil? Porque tendemos en Europa, a pensar que como son todos musulmanes, se apañarán entre ellos…
Estos niños no se quedan solos porque están acompañados por las personas mayores que están con ellos. Pasa de todo, y a veces hay abuso. Pero, en general, yo veo que las mujeres nos avisan de que tienen a los niños, y que no son suyos. Y yo las acompaño. También hay niños que están mendigando en las calles.
Ahora, los adolescentes, de entre 14 y 17 años, ya se aventuran. Nos llegan y nos dicen que dejaron a su familia, o que su madre murió en el camino, y que buscan una vida mejor. E intentan ganarse la vida en Marruecos y ayudar a su familia. Ellos se sienten como portadores de esperanza para sus familias.
Y con una responsabilidad que un niño no debería tener.
Sí. Es algo que nos impresiona, porque el niño tiene derecho a ser niño, y crece en condiciones muy precarias, sin posibilidad de estudiar ni de tener una atención de sus progenitores. Nosotros hacemos lo posible. En este campo, trabajan mucho las hermanas religiosas. Son las misioneras del Corazón de Jesús.
Infancia Misionera 2017
Infancia Misionera con los niños en Marruecos
Publicado por OMP ESPAÑA × 1/18/2017
Gracias a la ayuda mundial de la Infancia Misionera, se pudieron sacar adelante casi 2.800 proyectos a favor de los niños. Los niños son los protagonistas de esta solidaridad universal en la que todos son a la vez donantes y receptores.
Para presentar este “Domund de los niños”, que en España se celebrará el próximo domingo 22 de enero, ha estado en nuestro país el director de OMP de Marruecos, Simeón Stachera. En 2016, Marruecos recibió 59.000 $ de Infancia Misionera, que permitió atender 13 proyectos en los que se beneficiaron 7.621 niños
Simeón Czeslaw Stachera, director de OMP Marruecos y vicario general de Tánger, es ante todo “un misionero”. Así lo presentó el director de OMP en España, Anastasio Gil. Este franciscano de origen polaco ‒durante muchos años misionero en Bolivia‒, confiesa que se sintió “perdido” al llegar a la misión en Marruecos. Sin embargo, hoy se considera amigo del rey Mohamed VI, y “párroco de todos”, no sólo de la pequeña comunidad cristiana del país. Stachera afirma que “cuando hay amistad entre cristianos y musulmanes, ya no hay miedo”, por eso la Iglesia que se encuentra en Marruecos sabe que no puede quedarse en los templos y va “a la vida, a las familias”, allí donde pueda estar “para responder y dignificar la vida humana”.
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Como director de OMP en Marruecos, su trabajo con los niños atiende a tres frentes. Uno es con las minorías cristianas, donde es necesario trabajar sobre todo con los niños de trabajadores extranjeros que pasan un período de tiempo en el país. También la educación con los niños marroquíes y la lucha contra la pobreza, donde ha destacado la generosidad de la Iglesia en España, sobre todo en cuanto a personal (hay 78 misioneros españoles en el país) y ayuda económica. Y un ámbito nuevo desde hace 5 ó 6 años, con los niños migrantes vulnerables, donde las situaciones de desprotección abarcan un amplio abanico, desde los niños abandonados hasta aquellos que pierden a sus padres en el camino. El director de OMP en Marruecos destacó en este campo la implicación personal del arzobispo de Tánger, el también misionero franciscano español, Santiago Agrelo. Stachera afirma sin ambages que “el campo del migrante es ahora el nuestro”.
En este contexto, el director de OMP en España se lamentó de que las únicas noticias que tenemos de Marruecos sean por “la valla que nos separa”, y subrayó que “los niños que viven en Marruecos son como los que viven en nuestro pueblo”. Gil destacó que “del otro lado de la valla, muchos niños reciben la ayuda de la Infancia Misionera, muchos musulmanes, mientras nosotros recibimos desde allí el testimonio de una vida de fe que nos dinamiza”.
El Fondo Universal de Solidaridad de la Obra de Infancia Misionera, distribuyó en 2015 16.939.649,13€, para sostener 2.795 proyectos de ayuda a la Infancia de los territorios de misión. La aportación de España fue de 2.650.357,66€, pero ningún país se queda fuera de esta corriente de solidaridad en la que los niños de todos los países son protagonistas (como ejemplo Marruecos aportó 6.500 dólares y Argelia 123).
Con el lema “Sígueme”, la Jornada de este año, enfatiza también la aportación educativa que la Infancia Misionera hace a los niños, como demuestran en #InfanciaMisionera, los testimonios de los misioneros que cambiaron sus sueños de niños para responder a la vocación a las que les llamaba Jesús.
Infancia Misionera 2017: “A veces nos desborda el grito de tantos niños migrantes”
Publicado el 18.01.2017
Simeón Czeslaw Stachera, director de OMP Marruecos, viaja a España para apoyar la Jornada del 22 de enero
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El franciscano Simeón Czeslaw Stachera con musulmanes en Marruecos JOSÉ BELTRÁN | “Paz con todos vosotros”.
Simeón Czeslaw Stachera saluda con acento polaco, pero con un español impregnado de la piedad popular de los aimara bolivianos. “Ellos transformaron mi teología vertical en horizontal”, reconoce el actual director de Obras Misionales Pontificias (OMP) Marruecos y vicario general de Tánger, que ha viajado a España y hoy miércoles 18 de enero ha participado en la rueda de prensa para presentar la Jornada de la Infancia Misionera 2017, que se celebra el 22 de enero bajo el lema Sígueme, en línea con el Domund 2016 (Sal de tu tierra).
Infancia Misionera, los pequeños grandes colaboradores, por Mateo González
Solo en Marruecos, gracias a este “Domund de los niños”, fueron apoyados con 59.000 dólares 13 proyectos de educación, comedores, compra de medicamentos… “Trabajamos con la minoría cristiana y con marroquíes, pero ahora estamos enfocados en un campo nuevo y doloroso: los niños migrantes vulnerables, abandonados por sus padres”, comenta este franciscano, que trabaja codo con codo con el arzobispo Santiago Agrelo: “Somos una Iglesia de puertas abiertas de forma literal. El obispo tiene que abrirlas cada mañana para que los niños no pasen frío en la calle. A veces nos sabemos cómo responder y nos vemos desbordados por este grito para ser fieles a lo que nos pide el Papa: trabajo, techo y tierra”.
Aun así, reconoce que la situación en Marruecos para los migrantes ha mejorado en materia sanitaria, acogida y educación con respecto a hace una década: “Hoy puede decirse que el país es una tierra de acogida”. Para el padre Simeón, “con los musulmanes no debe reinar el miedo, sino la mutua confianza que requiere de entrar en diálogo permanente. Los cristianos deberíamos ser los encargados de promover esta mirada nueva”.
El franciscano admite que “de España nos separa la valla natural que es el mar y las fronteras humanas de Ceuta y Melilla. Frente a eso, buscamos dignificar la vida de los niños”.
“De Tánger a Madrid solo hay una hora de distancia en avión. Sin embargo, al otro lado de la valla hay muchos niños, fundamentalmente musulmanes, que reciben ayuda de la Iglesia. No hay fronteras en la fe”, ha subrayado, por su parte, Anastasio Gil, director de OMP en España.
Las ayudas de los pequeños misioneros
La Infancia Misionera –nacida en Francia en 1843, 80 años antes de la Declaración de los Derechos del Niño de Ginebra y 100 años antes de UNICEF– es una Obra del Papa que promueve la ayuda recíproca entre los niños del mundo y da a los niños un papel protagonista en el servicio misionero.
Los niños de Infancia Misionera ayudan a otros niños del planeta con sus oraciones y ahorros. Gracias a esta generosidad:
En 2015 se enviaron 16.939.649,13 euros a todos los territorios de misión.
El 60% del dinero se envió a África, el 34% a Asia, el 3% a América, otro 3% a Oceanía y un 0,46% a Europa.
Con el dinero se atienden 2.795 proyectos infantiles: 1.355 de educación, 810 de evangelización y 630 de salud y vida.
En España, en 2016, se enviaron 2.650.357,66 euros para sostener 484 proyectos en 40 países, alcanzando a 788.184 niños.
El 13 de noviembre, el Arzobispo de Tánger, D. Santiago Agrelo, visitó la parroquia de Nador. No era la primera vez que lo hacía, pero sí la primera vez que la visita se realizaba para introducir en ella un nuevo párroco y un equipo parroquial. Y con la particularidad de que, después de muchos años en que la parroquia ha estado confiada a los Franciscanos, en esta ocasión, la confiaba, por primera vez, a los Jesuitas.
Seguidamente leyó el nombramiento del párroco, Rafael Yuste, y de los vicarios, Francis Gouin y Javier Montes, e invitó al nuevo párroco a renovar las promesas que había formulado en su ordenación sacerdotal.
La Eucaristía continuó posteriormente en su forma habitual. Al final de la misma, y antes de la oración de después de la comunión y de la bendición, el Obispo dio la palabra al nuevo párroco, que saludó y agradeció la confianza del obispo y la presencia de los asistentes.
Después de la Eucaristía, las comunidades religiosas de Nador y Driouch (las dos provincias que comprende la parroquia…) ofrecieron con sus aportaciones y otras que llegaron de diversos asistentes, un aperitivo que se convirtió en comida temprana.
Generalmente en la misa de los domingos se juntan de 20 a 30 personas. Las cuatro comunidades religiosas que están dentro del territorio de la parroquia: Esclavas de la Inmaculada Niña, Hijas de la Caridad, Franciscanas misioneras de María y jesuitas. Y algunos laicos subsaharianos o europeos.
En esta ocasión llegaron también las Hijas de la Caridad de Driouch y las cuatro comunidades religiosas femeninas que actualmente trabajan en Melilla: Esclavas de la Inmaculada Niña, Religiosas de María Inmaculada, Franciscanas de los Sagrados Corazones y Apostólicas del Corazón de Jesús.
También acudieron algunas personas del Consulado, entre ellas el Cónsul, y alguna del Colegio Lope de Vega. Vinieron laicos y laicas de Melilla, de Beni Enzar, y de Nador. En la Eucaristía se reunieron unas 60 personas y en el aperitivo se incrementó el número con algunos subsaharianos y musulmanes hasta los 70.
Asimismo el obispo y la delegada de Migraciones de la archidiócesis de Tánger dieron a conocer la nueva composición del equipo de la delegación de Migraciones en la zona de Nador, del que forman parte Javier Montes SJ y Rafael Yuste SJ.
La Despedida del Padre Darío Gómez Lama en la Iglesia de Santiago Apóstol de Nador
En la Iglesia de Santiago Apóstol de Nador, el domingo 18 de septiembre de 2016 fue despedido el P. Darío Gómez Lama, que ha ejercido su ministerio pastoral durante los últimos 27 años en la Misión Católica de Nador (Marruecos), siendo párroco, docente y capellán del Centro Penitenciario de Melilla.
Se ha oficiado la Eucaristía presidida por el Fr. Manuel Corullón, Custodio de los Hermanos Menores en Marruecos y concelebrada por tres jesuitas, el Vicario General de Tánger, fr. Simeón y el mismo P. Darío. Se han pronunciado unas palabras muy emotivas y tiernas hacia el P. Darío, destacando las del Custodio Fr. Manuel y de la Superiora de la Divina Infantita la Madre Auxilio, quien le ha agradecido su labor y la celebración diaria de la Santa Misa que para ellas es tan importante.
La Iglesia estaba llena, han asistido las Comunidades de Nador, los frailes de Alhucemas, las religiosas de Driuch, hermanos de La Salle y un nutrido grupo de fieles melillenses.
Al día siguiente el P. Darío se ha trasladado a Tetuán.
LE DESEAMOS LA AGRADABLE ESTANCIA EN LA FRATERNIDAD DE NUESTRA SEÑORA DE LAS VICTORIAS EN TETUÁN.
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