Homenaje interreligioso a la Poesía Mística

El 21 de marzo, poco antes del inicio del Ramadán, en la ciudad de Tánger, el espacio Artístico y Cultural Riad Sultan ha organizado en el día de la poesía un homenaje al poeta sufí Ahmed Tribak Ahmed, invitando a las tres religiones monoteístas para expresar con poesía mística la belleza de Dios.

Esto ha dado lugar a un encuentro entre judíos, musulmanes y cristianos a través de diferentes místicos. Hoy se habla de Dios de diferentes maneras, esta es una de esas que nos permite descubrir el recorrido espiritual de creyentes.

Mons. Emilio Rocha Grande, arzobispo de Tánger ha declamado dos poesías de San Juan de la Cruz: El cántico espiritual y coplas del alma que pena por ver a Dios.

Ha sido bello este encuentro que Zoubier Ben Boutcha, ha tenido la gran inspiración de organizar invitándonos a vivir poesía mística que nos habla del único Dios.

Des Femmes Migrantes : Des Femmes Courageuses

Migrer, quitter son pays, sa famille, ses amis, son travail, son environnement, sa culture… pour les améliorer et chercher un avenir. Un avenir que le pays d’origine ne peut pas offrir.

Pour mieux connaître cette réalité des migrants, nous nous sommes rendus en février 2023 à la Délégation Diocésaine des Migrations à Tanger et Tétouan. Sur leur chemin, les migrants rencontrent de nombreuses difficultés, mais aussi des personnes et des organisations désireuses de les aider. L’une de ces organisations est la Délégation Diocésaine des Migrations rattachée à l’Église Catholique du diocèse de Tanger, qui accompagne les migrants dans la mesure de ses moyens.

Nous y avons rencontré des femmes migrantes, démunies, mais dignes, courageuses et résilientes. Leur rêve, une vie meilleure ; leur espoir, atteindre l’Europe et avoir un travail pour nourrir leurs enfants, leur donner une bonne éducation et la paix. Ce que nous désirons tous pour nos enfants, rien de plus.

Nadia, 21 ans, est arrivée au Maroc il y a quatre ans, en provenance de Côte d’Ivoire. Après avoir terminé ses études secondaires dans son pays d’origine, elle voulait étudier la médecine, mais sa famille ne pouvait pas payer ses études. Il n’y avait pas d’emploi lui permettant de vivre dignement.

Elle est arrivée à Tanger avec son compagnon et le rêve de rejoindre l’Europe. Ils ont dû traverser le détroit en bateau. Le prix: 3 000 euros. Pendant qu’ils recevaient l’argent, ils ont eu un fils, Bouba. Nadia s’est formée, elle a suivi tous les cours proposés par le diocèse : pâtisserie, cuisine, couture, coiffure… mais elle n’a pas non plus trouvé d’emploi régulier au Maroc. Elle n’a pas de papiers.

Après plus de deux ans submergée de travail   et vivant de mendicité, ils ont réussi à obtenir l’argent. Ils étaient déjà dans la zone et sont partis. Mauvaise mer. Bouba tombe à l’eau et son père saute dans la mer pour le sauver. Il y parvient, mais se noie en sauvant son fils. Nadia reste seule avec son fils. Sans un sou, sans maison, sans famille. Elle veut toujours aller en Europe. Elle ne veut pas retourner en Côte d’Ivoire, elle n’y voit pas d’avenir et sa famille la traite mal. Comme presque toutes les femmes d’Afrique subsaharienne. C’est pourquoi elle travaillera et demandera l’aumône jusqu’à ce qu’elle obtienne les 4 000 euros qu’on lui demande aujourd’hui pour traverser quatorze kilomètres du détroit de Gibraltar à bord d’une embarcation de fortune.

Un voyage en avion de Tanger à Malaga, Barcelone ou Bilbao coûte moins de 200 euros. Elle paiera 4 000 euros et n’arrivera peut-être jamais car l’histoire de son mari pourrait se répéter. Elle ignore les malheurs et les dangers. Elle se dit simplement : «si c’est mon destin…», elle n’a que 21 ans et du désespoir dans les yeux. Elle est née en Côte d’Ivoire, pas en Espagne, c’est son péché.

Nous rencontrons Hawa dans la salle de consultation.  Elle nous amène sa fille Binette, âgée d’un an, parce qu’elle a une mauvaise toux nocturne et de la fièvre. Elle nous amène aussi Zenab, qui a deux ans. C’est une femme joyeuse, polie et souriante qui transmet la sérénité. Nous l’interrogeons sur le père de ses filles. Elle nous explique que son mari travaillait sur le chantier et qu’il est mort en tombant de l’échafaudage. Elle nous dit que Zenab est sa nièce, la fille de sa sœur décédée en couches au Maroc. Elle s’occupe seule d’elle-même, de sa fille et de sa nièce: ses deux filles. Elle dit avoir beaucoup pleuré, beaucoup, beaucoup…. On lui a conseillé d’aller à Tétouan car la DDM pouvait l’aider là-bas. Elle vit maintenant dans une chambre fournie par une ONG pour 10 mois. Après cela, elle devra chercher un logement. Elle cherche du travail, mais ce n’est pas facile sans papiers et avec deux enfants. Hawa veut rester au Maroc, elle ne rêve pas de traverser le détroit.

Nelly vient avec son fils Ibra, âgé de deux ans, car elle s’inquiète pour sa santé. Elle explique qu’elle a fui la Côte d’Ivoire parce qu’elle a divorcé et que son mari l’a menacée et a envoyé des hommes pour l’abattre. L’un d’entre eux l’a également violée et neuf mois plus tard, Ibra est né. Nelly a 31 ans et, à l’âge de 16 ans, son père l’a forcée à épouser un homme de 20 ans son aîné. Ils ont eu trois enfants. Une relation très difficile, marquée par les abus. À la mort de son père, elle a divorcé et les menaces du mari et sa peur ont commencé. Pour sauver sa vie, elle a dû quitter ses enfants et son pays. Elle ne peut pas y retourner ni les contacter car son mari la tuerait.

Les femmes migrantes, les femmes seules, les femmes qui n’ont aucune protection, mais qui sont courageuses, très courageuses. Elles s’occupent de leurs fils et de leurs filles, les protègent et leur donnent de l’amour. Elles les amènent à la clinique, propres, bien coiffées, avec leurs nattes colorées. Elles cherchent des organisations, des églises ou des ONG qui peuvent les aider. Heureusement, il y en a.  Mais ce n’est qu’une aide temporaire. Elles doivent poursuivre leur chemin, parfois seules, parfois accompagnées, parfois heureuses, parfois désespérées, mais avec une force exemplaire et poussées par l’amour de leurs enfants. Toujours avec espoir.

Elles rêvent en bleu, nous ont-elles dit, le bleu de la mer qu’elles veulent traverser pour atteindre une terre promise qui ne les attend pas et qui ne veut pas d’eux, notre terre. Une terre qui a tout, mais qui refuse de le partager. Une terre qui a besoin d’eux et qui, par égoïsme, ne leur donne pas la possibilité de le faire.

Nous remercions la Délégation Diocésaine des Migrations et le diocèse de Tanger de nous avoir accueillis et de nous avoir permis de connaître le travail qu’ils réalisent avec ces personnes qui, pour beaucoup n’existent pas. Nous les remercions pour cette aide, cette chaleur humaine, cet accompagnement… Et nous remercions toutes les ONG et les personnes qui consacrent une partie de leur temps à ce service.

*Les noms des personnes citées dans l’article ont été modifiés afin de protéger leur identité.

Par Maite de Aranzábal et Dolors Canadell

Pédiatres à Vitoria, Pays Basque

(première publication en espagnol sur le site: Cáritas Diocesana de Sevilla, 21/03/2023)

Francisco y Benedicto: ¡diez años juntos!

Francisco y Benedicto: ¡diez años juntos!
Mons. Giovanni D’Ercole
Obispo emérito de Ascoli Piceno

Hace diez años, el 13 de marzo de 2013, fue elegido Papa el cardenal Jorge María Bergoglio, el primer Papa latinoamericano, el primer argentino y el primer jesuita, el primero también en llamarse Francisco. Sucedió a Benedicto XVI, que había dimitido inesperadamente el 11 de febrero de 2013, tras menos de ocho años de pontificado. Estos primeros diez años de Francisco coinciden en su mayor parte con la época del Papa emérito, una figura sin precedentes en la historia del papado. Dos meses y medio después de su muerte el 31 de diciembre de 2022, el recuerdo de Benedicto XVI sigue muy vivo en el corazón de muchos fieles.
Durante diez años, por tanto, dos Papas juntos: uno plenamente activo y el otro emérito, voluntariamente «recluido» en un monasterio, con la intención de apoyar en la oración la actividad de su sucesor y la misión de toda la Iglesia.
Permítanme ser claro, solo hay un Papa y su nombre es Francisco. Sin embargo, en la mente de muchas personas, dentro y fuera de la Iglesia, se ha desarrollado la percepción de un tándem papal inusual, por el cual Francisco y Benedicto, diferentes entre sí en sensibilidad, formación y actitud pastoral, han seguido estando presentes juntos en la crónica de nuestros días. Por lo tanto, es comprensible que el pontificado de Francisco haya estado acompañado por la presencia, aunque oculta y deliberadamente apagada, de su predecesor. Una presencia que, más allá de lo dicho y escrito por algunos, ciertamente jugó un papel providencial en el misterioso plan divino, que hoy no podemos comprender del todo. También hay que añadir que la presencia de Benedicto no afectó a la actividad de Francisco, que llevó a cabo con valentía y libertad una profunda renovación de las estructuras de la Iglesia y lo hizo desde el primer momento, procediendo con un incansable dinamismo juvenil a pesar de su edad. y sus dolencias. No se preocupó por las predecibles reacciones y resistencias que surgen y crecen ante cada cambio. Desde el primer momento empezó a hablar de la «Iglesia en salida» hacia las periferias existenciales, de la Iglesia como «hospital de campaña» que cultiva la «cultura del encuentro», con el conjunto de pensamientos, actitudes, opciones que superan los cierres, el egoísmo, el clericalismo, empujando a los creyentes a “salir” también, a ir a las periferias del mundo hacia los más pobres, los inmigrantes y todas las formas de marginación social. Este es el estilo con el que quiere operar Jorge Bergoglio, y si algún eclesiástico que vivió en las últimas décadas despertara de la tumba, vería a la Iglesia, a la Curia romana y al Vaticano como una obra de construcción en plena renovación. Decir, sin embargo, que esta renovación que él deseaba con tenacidad es bien recibida por todos sería no decir la verdad, porque seguimos registrando una gran resistencia por parte de algunos cristianos, mientras que por el contrario, el aprecio es cada vez mayor por parte de personas que, en ocasiones se declaran no creyentes. En algunos momentos Francisco ha experimentado la soledad, como por ejemplo debido a la guerra en Ucrania. De hecho, sus repetidos y sentidos llamamientos siguen sin ser escuchados: ni siquiera sus lágrimas han suscitado emoción y movido a los responsables a decidirse por la paz. También hay quienes siguen señalando la diferencia en las redes sociales, cuando incluso hablan de contraste, entre Francisco y sus predecesores, especialmente con Benedicto.
Pero, ¿es realmente así? ¿Existe realmente una diferencia sustancial y profunda entre ellos? ¿No podría considerarse el camino de renovación de Francisco, percibido por algunos como un cambio radical, en sintonía con lo que también esperaba Benedicto XVI, aunque partiendo de visiones diferentes y no opuestas sino complementarias?
Si no hace falta demostrar la diversidad de estilo y enfoque que caracteriza a cada uno de ellos, hay sin embargo un punto importante que los ve unidos: desde dos horizontes especulares Francisco y Benedicto miran al Concilio Vaticano II y ambos lo consideran la estrella guía, quien debe guiar a la Iglesia en este tiempo. Por eso, ambos, al comienzo de su ministerio petrino, se refirieron expresamente al Concilio. Por lo tanto, es necesario tener paciencia para unir y no oponer el enfoque teológico de Benedicto y el enfoque pastoral de Francisco, si queremos percibir la riqueza del mensaje cristiano a proponer y vivir plenamente hoy.
Reuniéndose con la Curia Romana con motivo de su primera Navidad en 2005, Benedicto, citando el Concilio Vaticano II, se hizo la pregunta: «¿Por qué la recepción del Concilio, en gran parte de la Iglesia, ha sido hasta ahora tan difícil? Pues bien -añadió- todo depende de la correcta interpretación del Concilio o -como diríamos hoy- de su correcta hermenéutica, es decir, de la correcta interpretación y clave de aplicación». Y explicó que hay una interpretación del Concilio a la que llamó “hermenéutica de la disconformidad” y de “la ruptura” favorecida por la simpatía de los medios de comunicación, y también de una parte de la teología moderna. Por otro lado, se interpreta el Concilio como una “hermenéutica de reforma”, es decir, de renovación en la continuidad de la Iglesia que crece y se desarrolla en el tiempo, pero siempre siendo el mismo, único sujeto: el Pueblo de Dios en camino. Y concluyó recordando que si las decisiones conciliares se interpretan como «discontinuas» respecto al pasado, se corre el riesgo de acabar en una ruptura entre la Iglesia preconciliar y la Iglesia posconciliar. En cambio, es necesario entender que hay una continuidad en la renovación, como bien explicaron el Papa Juan XXIII en su discurso de apertura del Concilio el 11 de octubre de 1962 y el Papa Pablo VI en su discurso de clausura el 7 de diciembre de 1965. Y es esta última manera de leer y aplicar el Concilio Vaticano II que, según el Papa Ratzinger, podrá estar al servicio de la nueva evangelización.
Por su parte, Francisco, a pocos días de su elección, en su primer encuentro con más de seis mil periodistas de todo el mundo reunidos en el Aula Pablo VI del Vaticano el 16 de marzo de 2013, ha querido esbozar el programa de su pontificado. con estas palabras paradigmáticas: “¡Cómo quisiera una iglesia pobre y para los pobres!”. Es una referencia directa y precisa al Concilio Vaticano II, y más precisamente al llamado «Pacto de las Catacumbas de Santa Domitilla», definido por algunos como «el testamento secreto del Concilio Vaticano II». Con estas breves palabras Francisco manifestó el deseo de una presencia valiente y profética de la Iglesia entre los hombres de nuestro siglo, que quizás durante la reunión del Concilio aún no estábamos preparados para comprender y acoger plenamente. Así, precisamente a partir del Concilio Vaticano II, Francisco quiso también trazar el camino de la Iglesia en el anuncio del Evangelio en el mundo de hoy, publicando su primera exhortación apostólica «Evangelii gaudium», «la alegría del Evangelio». Estos diez años son la crónica de una Iglesia que, a pesar de haber conocido abandonos y escándalos, divisiones y herejías, no se ha cansado de proclamar la verdad del Evangelio y su misión universal. En sus viajes por el planeta, Francisco reafirmó su atención prioritaria a toda periferia existencial; llamó a la acogida de los inmigrantes y de los pobres; ampliando los espacios de diálogo ecuménico y con otras religiones, mostró el estilo de una Iglesia que tiene un corazón que incluye y abraza sin excluir a nadie.
Para comprender mejor la figura de este papado, quizás sea más útil que nunca conocer en qué consiste el Pacto de las Catacumbas de Domitilla al ue nos referíamos más arriba. Era el 16 de noviembre de 1965, pocos días antes de la clausura del Concilio Vaticano II, cuando en la penumbra de la tarde cuarenta y dos padres conciliares, que luego se convertirían en quinientos obispos, firmaron un pacto de fidelidad al Evangelio que los comprometía a traducir en la vida cotidiana un programa de doce puntos que fue y sigue siendo un desafío a los «hermanos en el episcopado» a llevar una «vida de pobreza», una Iglesia «sierva y pobre», como había sugerido el Papa Juan XXIII . Los firmantes se comprometieron a vivir en la pobreza, a renunciar a todo símbolo o privilegio de poder y a poner a los pobres en el centro de su ministerio pastoral. El 20 de octubre de 2019, este Pacto fue retomado por un grupo de participantes en el Sínodo por la Amazonía, que también se reunió en las catacumbas de Santa Domitilla y quisieron actualizar la «casa común» a las nuevas emergencias para el mundo y presentar como un «Pacto por una Iglesia con una Amazonía, pobre y servidora, profética y samaritana».
Desde aquí entendemos el estilo y el lenguaje del Papa Francisco, amado por muchos y criticado por otros, como siempre sucede: ¡pero ese no es el problema! En cambio, es peligroso caer en la tentación de dividirse como la afición en un estadio entre los que aplauden y los que abuchean. Es más fecundo y necesario tratar de captar, leer e interpretar los «signos» de este tiempo que Dios nos regala para vivir con libertad interior y con sabio discernimiento. Durante casi una década, la Providencia colocó al emérito Benedicto junto a Francisco: su inédita compañía puede convertirse en un ejemplo que muestre la convivencia como una oportunidad para el respeto mutuo y el diálogo más allá de las diferentes sensibilidades y visiones de la realidad. ¿No es un signo que tanto Benedicto como Francisco nos inviten a redescubrir las riquezas inexploradas del Concilio Vaticano? ¿No es igualmente cierto que los textos conciliares son más citados que estudiados y que quien habla del llamado espíritu del Concilio quizás sepa poco de estos documentos?
El 11 de octubre de 2022, el Papa Francisco celebró una misa en la basílica del Vaticano, frente al cuerpo exhumado de San Juan XXIII, el Papa que abrió el Concilio Vaticano II en este mismo lugar hace sesenta años, el 11 de octubre de 1962. Recordando su memoria, dijo: «Redescubramos el Concilio para restaurar el primado de Dios». Por eso nos invitó a volver al Concilio para «redescubrir la pasión por el Concilio y renovar la pasión por el Concilio» para «devolver el primado a lo esencial», para volver a Jesús y a una Iglesia «libre y liberadora», pero sobre todo a una Iglesia «habitada de alegría», porque -observó- si la Iglesia «no se alegra, se niega a sí misma», y en el fondo «Una Iglesia enamorada de Jesús no tiene tiempo para confrontaciones, venenos o polémicas». Por tanto, es necesario rezar para que «Dios nos libre de ser críticos e intolerantes, duros e iracundos. No es sólo una cuestión de estilo, sino de amor, porque quien ama hace todo sin murmurar».
En 2025 celebraremos el Jubileo que cae cada veinticinco años. ¿Por qué no aceptar la invitación del Papa Francisco a volver al Concilio Vaticano II y redescubrirlo y vivirlo en su integridad? En este sentido, serían útiles las preciosas indicaciones metodológicas para la lectura, interpretación y puesta en práctica de los textos conciliares, sugeridas por el Papa Benedicto. El joven teólogo Joseph Ratzinger vivió el Concilio como testigo directo. Como estimado teólogo ya entonces, contribuyó a la elaboración de algunos textos conciliares que en el transcurso de los años siguientes trató de profundizar en su vasta y apreciada producción teológica, patrimonio hoy de toda la Iglesia.
Y me gustaría concluir tomando prestadas las palabras que Francisco escribe en el prefacio de un libro que recoge el pensamiento espiritual de su predecesor, publicado pocos días después de su muerte. Entre otras cosas, escribe: «Benedicto hizo teología de rodillas. Su argumento de fe se realizó con la devoción de un hombre que se ha entregado por completo a Dios y que, bajo la guía del Espíritu Santo, buscaba una comprensión cada vez mayor del misterio de ese Jesús que lo había fascinado desde temprana edad. «. Una invitación a tomar en serio nuestra misión cristiana, porque sólo redescubriendo la fuerza de arrodillarnos podemos ayudar a la Iglesia a recorrer todos los caminos del mundo.

TERTULIA: «EL INFINITO EN UN JUNCO»

TERTULIA:
«EL INFINITO EN UN JUNCO».
La invención de los libros en el mundo antiguo

El Centro Cultural Lerchundi de Martil te invita a participar de una nueva tertulia literaria, donde nos adentraremos en este delicioso ensayo sobre la historia de las palabras y la forma de perpetuarlas desde la antigüedad. La prosa de la autora, Irene Vallejo, es muy sencilla y amena, dejando una huella indeleble en la memoria y en sí mismo se perfila como un clásico que todo buen amante de los libros debería tener en sus librerías. Os esperamos

Tertulias para ver y juzgar la realidad. Acciones para transformarla

Sábado 18 de marzo, 19’00

Biblioteca Lerchundi

Coordina: Ricardo Liberal, profesor de filosofía

Para unirse al grupo de la tertulia:
https://chat.whatsapp.com/Ha3Qi9ll1N23A2cHHGIldQ

facebook: Centro Cultural Lerchundi de Martil

Instagram: @lerchundimartil

0539 97 95 53

Convivencia e integración en AlHoceima el Día de la mujer

En el marco del Dia Internacional de la Mujer hemos realizado este ocho de marzo, en la Parroquia de San José de AlHoceima, una de las jornadas habituales de convivencia e integración de los dos grupos femeninos que participan en talleres y programas en la casa: mujeres migrantes subsaharianas y mujeres rifeñas.

El día comenzó con presentaciones sobre los derechos de las mujeres, en especial, en Marruecos, lo que provocó un intenso debate, muy participativo, de intercambio de ideas entre los dos grupos presentes. Posteriormente se realizaron algunos talleres sobre el tema principal y se compartió el almuerzo. Después del mismo, las mujeres de los dos grupos también compartieron músicas y bailes de las distintas regiones de proveniencia. Todo ello ha quedado plasmado en un bonito mural hecho con las manos de todas las presentes (de muchos colores como los corazones de las participantes).

Como se decía anteriormente, estas jornadas son habituales en nuestra parroquia debido a la buena relación que se crea entre los dos colectivos femeninos: por un lado, el de las mujeres subsaharianas que participan en las actividades y gozan de los servicios de la Delegación Diocesana de Migraciones (DDM) y, por otro, el de las mujeres locales del proyecto ANA BI NAFSI (yo, por mí misma) que llevamos adelante desde hace varios años en los locales parroquiales.

Es interesante ver esta convivencia e integración en un ambiente donde todas se sienten en casa y comparten lo que son y lo que viven, además de trabajar juntas en algunas propuestas de formación y trabajo conjunto (como ejemplo, el taller de confección y pintura de bolsos tradicionales que se está proponiendo estos meses desde el Espacio Mujer de la DDM).

II Foro Social «MENORES Y MIGRACIÓN»

Estimados amigos y amigas, desde el Centro Lerchundi te invitamos a participar de esta segunda jornada social dedicada al análisis de los procesos migratorios y la escasa sensibilización hacia sus protagonistas, realidades invisibles de nuestros entornos. Vamos a analizar el tema de los menores migrantes, desde un enfoque integral sobre las causas de la emigración entre los jóvenes marroquíes, y el trabajo social consecuente. Participarán educadores, asociaciones, trabajadores sociales y menores de la comarca Tetuán, Martil y Ceuta.

Foro: «Análisis de los factores de emigración de los jóvenes marroquíes, desde la experiencia de trabajo» Participan: colectivos sociales, educadores, trabajadores sociales, activistas de derechos humanos de Martil, Tetuán y Ceuta. Coordina: Inmaculada Mengual, trabjadora social.

Martes 21 de febrero, 18’00.

Salón de actos ecuménico

La lengua de comunicación será en dariya y español. Organizado por el Comité de la Paciencia Infinita.

¡TE ESPERAMOS!

Saludo a la Diócesis del Arzobispo electo de Tánger

Saludo a la diócesis

Queridos hermanos, sacerdotes, consagrados y consagradas, fieles laicos que seguís las huellas de Jesucristo en esta Iglesia local de Tánger, el Señor os dé la paz.

Como sabéis, tras casi un año de caminar junto a vosotros como administrador apostólico, a través de la mediación eclesial expresada en la voluntad del papa Francisco, el pasado 7 de febrero, por pura gracia el Señor ha pronunciado mi nombre para enviarme a anunciar el Evangelio entre vosotros (Mt 10, 1ss) como arzobispo. Aunque me siento un hombre de labios impuros como Isaías y pequeño como Jeremías, fiado en su gracia, he dicho: «Aquí estoy, Señor, mándame» (Is 6,8). Siguiendo las instrucciones de Jesús a los discípulos en misión, también yo imploro mantengáis la acogida, benevolencia y comprensión que me habéis ya manifestado durante estos meses, al mismo tiempo que os pido me tengáis presente en vuestra oración, de modo que mi vida y mis palabras contribuyan a afianzar vuestros pasos por la senda de la santidad. Parafraseando a san Agustín puedo decir: lo que soy para vosotros me sobrecoge, pero lo que soy con vosotros -cristiano-, me consuela y me estimula a ponerme en camino junto a vosotros y con vosotros.

Como a terreno sagrado, me aproximo, con temor y temblor, a este templo espiritual, construido con piedras vivas, que es la Iglesia que peregrina en Tánger. Tras haber trabajado ya junto a vosotros en la construcción del Reino de Dios, sigo siendo muy consciente de mis limitaciones y carencias y de que es mucho más lo que tengo que aprender que lo que os puedo aportar. Con todo, me siento enormemente agraciado y me salen espontáneamente del corazón las palabras del Salmista: “Me ha tocado un lote hermoso, me encanta mi heredad” (Sal 15) y también “¿Cómo pagaré al Señor todo el bien que me ha hecho?” (Sal 116).

Quienes formamos la iglesia diocesana de Tánger, estamos llamados a reforzar cada vez más los lazos que nos van configurando como una verdadera familia, partícipe de la única misión de la Iglesia:

  • que, con lazos de íntima fraternidad sacramental entre los sacerdotes, nos ayudemos mutuamente en el ejercicio del ministerio y en la santificación nuestra y del pueblo de Dios que tenemos encomendado,
  • que quienes conformáis la vida consagrada masculina y femenina, –de la que también formamos parte los presbíteros–, y que tan fundamental es en nuestra archidiócesis, sigáis aportando la variedad y riqueza de vuestros dones y carismas, testimonio de la fecundidad del Espíritu entre nosotros;
  • y que los laicos, en vuestra vida familiar y comprometidos en las múltiples realidades del mundo de la cultura, el trabajo y el ocio, seáis cada vez más fermento de vida evangélica en medio de la sociedad marroquí, en la que, de manera muy especial, la presencia y el talante personal son los cauces privilegiados para el anuncio silencioso de la Buena Noticia de Jesucristo.

La Iglesia en Tánger, que tiene sus orígenes en el siglo IV y que, tras numerosas vicisitudes enmarcadas en el devenir de la historia, fue erigida por el papa Sixto IV en 1472 y constituida como archidiócesis por el papa Pío XII en 1955, vive su camino de fe en una realidad social, política y religiosa que nos pide hoy saber responder a unos retos que se encuadran en torno a cuatro ejes; son los mismos que os presenté cuando hace un año asumí la misión de ser vuestro administrador apostólico, y que hoy considero siguen siendo igualmente válidos y centrales:

  1. Un primer eje lo constituye el acompañamiento en su camino de fe y el cuidado pastoral a los católicos, tanto de origen europeo como subsahariano, de modo particular a aquellos hermanos y hermanas que viven en la diócesis y que, habiéndose incorporado a la Iglesia por el bautismo y completado en muchos casos su Iniciación cristiana con la Confirmación y la Eucaristía, son como sarmientos injertados débilmente en Cristo, Vid verdadera. Quienes, sostenidos por la gracia de Dios vivimos insertos en la vida de la Iglesia diocesana, tenemos la gozosa responsabilidad y obligación de colaborar con la acción del Espíritu Santo para ayudar a estos hermanos nuestros a adentrarse por el camino que conduce de vuelta a Casa.
  2. Un segundo eje lo tenemos en la atención particular a los inmigrantes, sobre todo subsaharianos que, por motivos muy diversos, generalmente vinculados a experiencias dolorosas de pobreza extrema y violencia, vienen hasta aquí buscando, muchos de ellos, el modo de llegar a lugares en los que puedan desarrollar una vida personal y familiar abierta a horizontes de prosperidad y respeto a la dignidad inherente a la persona humana, pero también acompañar eficazmente a aquellos que descubren en Marruecos una tierra fértil en la que poder echar raíces e integrarse .
  3. Un tercer eje lo tenemos situado en la presencia personal e institucional en la sociedad marroquí en la que vivimos y de la que formamos parte; son encomiables y dignas de mención, a este respecto, las numerosas obras e iniciativas de carácter cultural, educativo, sanitario y de promoción social llevadas a cabo por la vida consagrada y por los laicos en la Iglesia diocesana, expresión visible de una presencia de Jesucristo resucitado, silenciosa en las palabras y elocuente en los gestos, que no puede dejar de ser animada y potenciada.
  4. Por último –lo cual no quiere decir que sea algo de menor importancia– está el diálogo ecuménico e interreligioso con otras confesiones cristianas y con las diversas tradiciones religiosas presentes en la diócesis, de modo muy particular con el Islam. El diálogo, cuando es auténtico, no está hecho de negociación, sino de mutua escucha atenta y empática tratando de acoger y comprender la palabra y la vida del interlocutor. Cuando esto se produce, se están poniendo las bases y favoreciendo el mutuo conocimiento, que se encuentra en el origen del respeto, la tolerancia y la amigable colaboración en todos aquellos campos en los que tenemos elementos en común.

Son cuatro retos que se encuadran dentro del esfuerzo incesante que tenemos que hacer en la Iglesia diocesana por revitalizar “ad intra” nuestra vida de fe, esperanza y caridad, apoyándola sobre los pilares firmes de la escucha obediente de la Palabra de Dios, la formación doctrinal, la oración personal y comunitaria y la intensa vida sacramental; que dan a la Comunidad eclesial su identidad y no le permiten asimilarse sin más a una Organización no gubernamental de promoción social y asistencia caritativa.

Insertos plenamente todavía en el camino marcado por el “Sínodo de la Sinodalidad”, en el que, junto con toda la Iglesia seguimos avanzando unidos, quiero contar con todos y no dejar a nadie atrás; encomiendo a la materna intercesión de la Virgen María, “Nuestra Señora de Marruecos” y a la de san Charles de Foucauld, los trabajos que se siguen llevando a cabo con vistas a la Asamblea sinodal, pero también la entera vida de la archidiócesis y mi servicio pastoral en bien de la misma. A todos os pido ayuda y colaboración para desempeñar mi ministerio y os suplico de nuevo me tengáis presente en vuestra oración.

Gracias de nuevo, y que el Señor nos conceda avanzar unidos con paso alegre y decidido al encuentro de Quien, vencedor del pecado y de la muerte, es causa para todos de salvación eterna.

+Fr. Emilio Rocha Grande OFM

Arzobispo electo de Tánger

Fr. Emilio Rocha Grande, OFM, arzobispo de la archidiócesis de Tánger

En el día de hoy, 7 de febrero de 2023, la Santa Sede comunica que el Santo Padre Francisco ha nombrado arzobispo de la archidiócesis de Tánger (Marruecos) a Fr. Emilio Rocha Grande, OFM, que desde el 25 de febrero de 2022 era Administrador apostólico de la misma; en los próximos días se hará pública la fecha de su ordenación episcopal, que tendrá lugar en la Iglesia catedral del Espíritu Santo en Tánger


Aujourd’hui, le 7 février 2023, le Saint-Siège annonce que le Saint-Père a nommé le P. Emilio Rocha Grande, OFM, archevêque de Tanger (Maroc), qui en est l’administrateur apostolique depuis le 25 février 2022. Dans les jours qui suivent sera rendue publique la date de son ordination épiscopale, qui aura lieu à l’église cathédrale du Saint-Esprit de Tanger.

Carta del Administrador Apostólico por la Jornada de la Vida Consagrada 2023

CAMINANDO EN ESPERANZA

Carta con motivo de la XXVII Jornada mundial de la vida consagrada 2023

“Caminando en esperanza”. Este es el lema con el que la Iglesia celebra el 2 de febrero la Jornada de la Vida Consagrada, coincidiendo con la fiesta de la Presentación del Señor. Un día especial para pararse a valorar y agradecer el don de la vida consagrada tal y como el Espíritu la va suscitando en la Iglesia de cada tiempo.

Toda la Iglesia, en cuanto germen y principio del reino de Cristo y de Dios en la tierra(LG 5) está llamada a ser en todo tiempo y lugar sal y luz que genere e infunda esperanza en el mundo, lo cual no ha sido ni será nunca una misión fácilmente comprendida y aplaudida, porque la Iglesia propone una cosmovisión y una escala axiológica que entra frecuentemente en conflicto con muchos de los valores que vertebran la sociedad. En el mundo, la Iglesia no sólo tiene el derecho y el deber de anunciar y significar el Reino futuro, sino también de hacerlo ya presente, y de anticipar –en sus líneas esenciales– su definitiva consumación, reviviendo y actualizando, aquí y ahora, el estilo de vida de Jesús.

Esta misión escatológica que corresponde a toda la Iglesia, se cumple, de una manera especial –aunque no exclusiva–, por medio de la vida consagrada: principalmente por la donación total e inmediata a Dios–Trinidad (dimensión teologal-contemplativa), y por la vivencia actualizada de la virginidad, pobreza y obediencia históricas de Cristo, que son un verdadero signo y anticipo del Reino de los cielos (cf. LG 44; PC 1). La misión desarrollada por la vida consagrada –sea ésta la que fuere– brota necesariamente de esta fuente.

La vida consagrada es una realidad esencialmente carismática y cristológica, una donación total e inmediata a Dios, de naturaleza estrictamente teologal; estamos ante una experiencia fuerte, intensa, vigorosa y duradera de Dios–Trinidad (del Padre, en el Hijo, por el Espíritu Santo) que se incorpora incluso a la propia psicología y llega a formar parte de la personalidad de los consagrados.

El Concilio Vaticano II señala como criterio decisivo y permanente de adecuada renovación de la vida consagrada, la vuelta a los orígenes: El regreso continuo a las fuentes de toda vida cristiana y a la inspiración fundacional, que se encuentra en el inicio de las distintas formas de vida consagrada, aparece como principio y condición indispensable para poder vivir con autenticidad este género de vida y caminar hacia delante con creciente fidelidad (cf. PC 2).

Si el origen último de la vida consagrada y la fuente viva de este modo peculiar de caminar cristianamente es Dios-Trinidad, hay que volver decididamente a la Santísima Trinidad para entrar en la esencia originaria de esta forma de discipulado en seguimiento a Cristo; éste será también el mejor modo de redescubrir lo verdaderamente nuevo y actual y lo definitivamente válido en la vida consagrada.

Viene bien recordar, aquí y ahora, unas conocidas palabras de Karl Rahner, relativas a la espiritualidad cristiana del futuro, pero que tienen valor de principio universal: “Lo nuevo en el cristianismo es siempre el descubrimiento creador de su esencia originaria”.

Es posible para todos caer, con relativa facilidad, en el error de confundir la actualidad con la moda, y lo nuevo con lo novedoso. La moda es, por su misma naturaleza, voluble y caprichosa, esencialmente pasajera; no sólo mudable con el tiempo, sino cambiante a corto plazo. Los promotores de la moda faltarían a su deber si no la hicieran cambiar enseguida: “Si te casas con la moda, te quedará viudo muy pronto”. Hablar de “una moda duradera” es una profunda contradicción, por eso, nada resulta más actual, tanto en el campo de la vida cristiana como en el de la sociedad en general, que lo imperecedero, porque es válido en todas las circunstancias.

En este sentido, la manera adecuada, fecunda, de ir encontrando la actualidad de las cosas es recuperar, en cada circunstancia, lo más radical, lo más auténtico, lo más original. La vida de la Iglesia es un redescubrimiento permanente, y si llegamos a redescubrir lo que es originalmente lo más profundo, lo más permanente, acertaremos a encontrar su actualidad y su eficacia en este momento de nuestra historia. Si intentáramos actualizarnos buscando obsesivamente la coincidencia con los usos de la coyuntura del momento, no lograríamos más que un maquillaje de modernidad, en vez de una actualización de lo sustancial y de los permanente”. Estas palabras del cardenal claretiano Fernando Sebastián Aguilar, son profundamente lúcidas en un momento en que prima lo novedoso y cambiante como un valor que, tantas veces, se acoge y se acepta indiscriminadamente.

No podemos olvidar que la vida consagrada es un acontecimiento eclesial, histórico y teológico a la vez. Y para entender este acontecimiento singular hay que remontarse hasta su fuente viva, hasta su origen, hasta la raíz última de donde recibe su savia vivificadora. En otras palabras, hay que remontarse hasta Jesucristo en su modo histórico de vivir para Dios y para los hombres, porque ahí es donde encontramos el origen último de los consejos evangélicos y del modo estable de vida que en ellos se fundamenta. El Concilio Vaticano II destacó con fuerza el origen cristológico de la vida consagrada (cf. LG 43, 44, 46; PC 1).

Durante mucho tiempo la Teología de la Vida Religiosa descuidó durante mucho tiempo el ejercicio de volver al verdadero origen de la vida según los consejos evangélicos y su primordial e irrenunciable dimensión cristológica y pneumatológica; los consejos evangélicos se desvincularon de la presencia y acción carismática del Espíritu Santo en la Iglesia y de Cristo –de su vida y de su mensaje–; justamente por eso, se cayó en un moralismo y un legalismo lamentables.

Lo más originario en la vida consagrada, entendiendo originario en su doble sentido: como lo primero y lo que es origen de todo lo demás, no es su condición de signo o de testimonio. Ser signo y testimonio es, sin duda, para la vida consagrada, algo esencial e irrenunciable; pero no constituye su esencia última. Su origen deriva de otra parte: del hecho de ser, por designio del Padre y por la acción del Espíritu Santo, seguimiento radicalmente evangélico de Jesucristo (cf. LG 44; PC 2 a, e; ET 12; MR 10).

El Concilio concluye el capítulo de la Lumen Gentium dedicado a los religiosos, haciendo una apremiante exhortación a todas y cada una de las personas llamadas a la profesión de los consejos evangélicos a permanecer en la vocación a la que han sido llamados por Dios y a crecer en fidelidad, “para una más abundante santidad de la Iglesia y para mayor gloria de la Trinidad, una e indivisible, que en Cristo y por Cristo es la fuente y origen de toda santidad” (LG 47).

Concluyo estas palabras con unas ideas esperanzadoras y estimulantes tomadas de la homilía del papa Francisco en la Eucaristía celebrada en San Pedro del Vaticano, con motivo de la XXIII Jornada Mundial de la Vida Consagrada (2 de febrero de 2019); en ella el papa afirma que la Vida Consagrada es: alabanza que da alegría al pueblo de Dios y visión profética que revela lo que importa. Cuando es así, florece y se convierte en un reclamo para todos contra la mediocridad: contra el descenso de altitud en la vida espiritual, contra la tentación de jugar con Dios, contra la adaptación a una vida cómoda y mundana, contra el lamento, la insatisfacción y el llanto, contra la costumbre del «se hace lo que se puede» y el «siempre se ha hecho así». La vida consagrada no es supervivencia, es vida nueva. Es un encuentro vivo con el Señor en su pueblo. Es llamada a la obediencia fiel de cada día y a las sorpresas inéditas del Espíritu. Es visión de lo que importa abrazar para tener la alegría: Jesús.

Deseo una serena y gozosa Jornada de la Vida Consagrada a quienes en nuestra archidiócesis caminamos como discípulos de Cristo, respondiendo a su llamada con una consagración que nos vincula íntimamente a Él y quiere ser signo creíble del absoluto de Dios-Trinidad y de un Amor que nos impulsa a desapropiarnos de nosotros mismos, para hacer de nuestras vidas una entrega total a todos, pero de modo muy particular a las víctimas de cualquier tipo de desamor.

2 de febrero de 2023

Fr. Emilio Rocha Grande OFM

Journée Internationale de la Fraternité Humaine à Tanger

Grandir dans la fraternité

Objectif : s’accueillir et se sentir ensemble appelés à grandir dans la Fraternité Humaine

Lieu : Église française de Tanger. 25, rue Omar Ibn Khattab, Tanger, près de la préfecture de Police

Date : 4 février 2023

18:00 – 18 :10 accueil de présentation de la journée. Modérateur Jamal Amiar, chroniqueur et écrivain

18:10 – 18:40 Conférence de Mme Lafita Ibn Ziaten Fondatrice de l’Association Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et la paix, Prix de la Fraternité Humaine 2021 (avec Antonio Guterres) « Comment grandir en fraternité ». Bref échange avec le public.

18h40– 19h00 Intermède musical trois chansons de nos traditions religieuses : juive, soufie et chrétienne

19h00 – 19h50 Table ronde de la fraternité humaine vingt minutes chacun

  • André Gomel, vice-président de l’Association des amis du judaïsme marocain «l’expérience de la fraternité par la culture au Maroc»
  • Jesús Calero : prêtre xavérien et missionnaire vivant au Tchad « expérience de fraternité humaine au Tchad entre musulmans, chrétiens et les religions traditionnelles africaines du Tchad »

19h50 Prière final en faveur de la fraternité humaine : Mons. Emilio Rocha Grande ofm, administrateur apostolique du Diocèse de Tanger

Nota : Il y aura l’événement par facebook en direct pour ceux qui veulent le suivre

https://www.facebook.com/events/s/journee-internationale-de-la-f/717407936579397/

Día Internacional de la Fraternidad Humana en Tánger

Crecer en hermandad

Objetivo: acogernos y sentirnos juntos llamados a crecer en la Fraternidad Humana

Lugar: Iglesia Francesa de Tánger. 25, rue Omar Ibn Khattab, Tánger, cerca de la prefectura de policía

Fecha: 4 de febrero de 2023

18:00 – 18:10 presentación y bienvenida. Moderador Jamal Amiar, crónico y escritor.

18:10 – 18:40 Conferencia de Dña. Lafita Ibn Ziaten Fundadora de la Asociación Imad Ibn Ziaten para la Juventud y la Paz, Premio Fraternidad Humana 2021 (con Antonio Guterres) “Cómo crecer en fraternidad”. Breve conversación con el público.

18:40–19:00 Interludio musical de tres canciones de nuestras tradiciones religiosas: judía, sufí y cristiana

19:00 – 19:50 Mesa redonda de fraternidad humana de veinte minutos cada uno

– André Gomel, vicepresidente de la Asociación de Amigos del Judaísmo Marroquí «la experiencia de la fraternidad a través de la cultura en Marruecos»

– Jesús Calero: Sacerdote javeriano y misionero residente en Chad “experiencia de fraternidad humana en Chad entre musulmanes, cristianos y las religiones tradicionales africanas de Chad”

19:50 Oración final por la fraternidad humana: Mons. Emilio Rocha Grande ofm, administrador apostólico de la diócesis de Tánger.

Nota: se puede seguir en directo por Facebook https://www.facebook.com/events/s/journee-internationale-de-la-f/717407936579397/