Nador: clausura del año centenario

El domingo 4 de diciembre, segundo de Adviento, la comunidad cristiana de Nador se reunió para una celebración especial, presidida por nuestro pastor, Emilio Rocha OFM, con la que se ponía fin al año centenario de la iglesia de Santiago el Mayor.
Nuestro templo parroquial fue consagrado el 21 de diciembre de 2021. Por eso este año 2022 lo hemos vivido como un tiempo «jubilar», recordando de manera especial a todas las personas que, a lo largo de un siglo, han construido, con su entrega y generosidad, la Iglesia de Cristo en esta ciudad de Nador. Evocar nuestro pasado nos mueve al agradecimiento y nos anima a seguir caminando abiertos al futuro que el Señor nos regala.
A la eucaristía, solemne y a la vez familiar, en la que participó activamente toda la comunidad parroquial, siguió una comida fraterna en el salón de costura de las hermanas. Así tuvimos ocasión de encontrarnos, festejar y agradecer a Emilio, nuestro administrador apostólico, y al señor cónsul general de España en Nador, don José Leandro Consarnau, su compañía en una ocasión tan señalada.

«En Marruecos, unos cuantos santos valientes plantan semillas para el futuro»

Danilo Mendoza, jesuita, emigró a Estados Unidos desde Nicaragua en el año 2000. Allí descubrió la espiritualidad ignaciana y entró a la Compañía de Jesús. Desde hace unos meses está realizando una de las etapas de formación de un jesuita, el magisterio, en la ciudad de Nador, en Marruecos, trabajando como psicólogo en la Delegación Diocesana de Migraciones y como educador en el Centro Baraka.

Desde allí nos traslada el relato de su experiencia, un relato que nos permite, a partir de la descripción de la escena que presenció al llegar a Nador, conocer la labor que se realiza en la Delegación Diocesana de Migraciones, facilitando a personas migrantes el acceso a servicios básicos de calidad.

«Cuando imaginé mi misión en esta ciudad fronteriza, ya conocía las numerosas intervenciones para la población migrante adulta, pero no sabía que iba a ver un programa bien estructurado para la atención y educación de los niños migrantes. El programa me mostró el enfoque holístico que se está utilizando para atender a la población migrante en esta región, y al mismo tiempo me conmovió con un profundo sentimiento de esperanza. Una esperanza que surgió de lo más profundo de mi corazón al ver a estos niños siendo lo que son, niños; con ganas de jugar, de aprender, de ser atendidos, de ser reconocidos».

«Entre las personas migrantes que llegan a Nador, Marruecos, se encuentran familias y muchas son mujeres que están solas con sus hijos», señala el relato de Danilo, que alerta ante la situación de vulnerabilidad para los menores migrantes, que se encuentran en condiciones precarias en las que su desarrollo físico y mental está en alto riesgo desde muy temprana edad.

Por este motivo destaca la labor del programa de atención y educación de la Delegación Diocesana de Nador, que se convierte en un espacio donde son tratados con dignidad y «pueden crecer como agentes de su propio futuro».

Podéis leer el testimonio completo de Danilo Mendoza SJ aquí:  Testimonio Nador 2022

VEILLÉE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION DÉCEMBRE 2022 (Diocèse de Tanger)

Aujourd’hui, nous voulons célébrer l’Immaculée Conception de Marie. Elle est la patronne de notre diocèse de Tanger et en cette année particulière de 2022 notre prière veut, comme Marie, s’ouvrir à la grâce de Dieu, qui a tendu la main aux pauvres et à l’humanité pour lui montrer sa tendresse et son amour.

Les pauvres, les migrants, ceux qui aspirent ardemment à la tendresse de Dieu se trouvent dans notre prière d’une manière particulière.

Notre vie de foi, développée au Maroc, est accompagnée par de nombreux frères et sœurs qui vivent une profonde prière de recherche et de soumission à Dieu. Leur désir d’être à Dieu est illuminé par la confiance en Mariam, la seule femme mentionnée dans le Coran.

Chant de l’Angélus : Je vous salue Marie

Je vous salue Marie

Je vous salue, Marie, comblée de grâce.

Le Seigneur est avec vous.

Vous êtes bénie entre toutes les femmes,

Et Jésus, votre enfant, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

Priez pour nous, pauvres pécheurs,

Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen Amen Alléluia

Écouter la musique : https://youtu.be/hc2lkx28GYU

Récit de l’Annonciation de l’ange Gabriel à Marie

Évangile

Lecture de l’Evangile selon St Luc (1.26-38) :

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »

L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. »

Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »

Alors l’ange la quitta.

Temps de silence méditatif

Chant : Nous te saluons Marie (couronnée d’étoiles)

Nous te saluons,

Ô toi Notre Dame,

Marie, Vierge sainte que drape le soleil.

Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas,

En toi nous est donnée, l’aurore du salut.

  1. Marie Eve nouvelle et joie de ton Seigneur,

Tu as donné naissance à Jésus, le Sauveur.

Par toi, nous sont ouvertes les portes du jardin.

Guide-nous en chemin, Etoile du Matin.

  1. Tu es restée fidèle, Mère, au pied de la croix.

Soutiens notre espérance et garde notre foi.

Du côté de ton fils, tu as puisé pour nous,

L’eau et le sang versés qui sauvent du péché.

  1. Quelle fut la joie d’Eve lorsque tu es montée,

Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées,

Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie

De contempler en Toi la promesse de vie.

  1. Ô Vierge immaculée, préservée du péché,

En ton âme, en ton corps, tu entres dans les cieux.

Emportée dans la gloire, Sainte Reine des cieux,

Tu nous accueilleras un jour auprès de Dieu.

Ecouter la musique : https://youtu.be/OvXIv8tKbgE

Réflexion (Secundino Castro Sánchez)

MARIE DE NAZARETH, MAÎTRE DE LA TENDRESSE (HÉSED).

Luc ne pouvait imaginer, lorsqu’il écrivit le beau passage de l’Annonciation, que cette histoire serait un des textes les plus lus et les plus idylliques de l’humanité ; et encore moins que son contenu allait être l’objet d’innombrables expériences, de spéculations sans fin et de polémiques passionnées. L’histoire finira par être le point de départ d’un changement d’ère. Qui pourrait imaginer qu’un récit aussi doux, presque comme une histoire pour enfants, serait au commencement d’un nouveau monde et démolirait tout le passé de l’humanité.

SENS DE L’HISTOIRE

Indépendamment des multiples interprétations, l’histoire veut seulement montrer que des choses se sont passées dans le ventre et dans le cœur de la jeune Miryam ce jour-là qui dépassent la puissance de l’humain, et que Dieu a de nouveau exercé son rôle exclusif de créateur. Le Dieu de l’Exode, de la Crainte ou encore le Protecteur d’Isaac et le Dieu fort de Jacob a confié ses secrets les mieux gardés à une petite fille. Deux choses se sont passées ce jour-là dans le cœur de cette jeune femme, qui sera toujours proclamée bienheureuse de génération en génération : que les espérances d’Israël se sont réalisées et qu’elle a toujours été dans la plénitude de l’amour de Dieu. C’est pourquoi, pour Dieu, son nom n’était pas Miryam comme on l’appelait au village, ni la Croyante comme l’appellerait un jour Elizabeth, ni même la Vierge comme l’évangéliste l’a proclamée, encore moins l’Esclave comme elle s’appelait elle-même ; désormais elle s’appellera Ke’aritomene, la bien-aimée de Yahweh (La Toujours Pleine de Grâce).

CE JOUR-LÁ, MIRYAM A PRIS CONSCIENCE

Ce jour-là, Miryam commença à comprendre que Dieu avait un autre visage, celui qu’elle avait toujours dessiné dans ses entrailles, et qu’il était bien différent de celui qui lui était présenté à la synagogue. Bien qu’elle se soit souvenue que parfois, il avait été fait référence de certains moments de l’histoire salvatrice, dans lesquels Dieu était extrêmement tendre. Mais cette tendresse se perdait dans l’enchevêtrement de la Loi et des rites. Même le Dieu libérateur de l’Exode avait été lié entre ces cordes d’innombrables normes et coutumes. Mais Miryam se souvint maintenant d’un mot qu’elle y avait entendu et qui définissait ou exprimait le plus intérieur de Dieu et qui le dépeignait en quelque sorte. Ce mot magique était « hésed ».

Silence

Chant : Chercher avec toi Marie

Chercher avec toi dans nos vies

Les pas de Dieu, Vierge Marie

Par toi accueillir aujourd’hui

Le don de Dieu, Vierge Marie

Puisque tu chantes avec nous

Magnificat, Vierge Marie

Permets la Pâque sur nos pas

Nous ferons tout ce qu’il dira

Chercher avec toi dans nos vies

Les pas de Dieu, Vierge Marie

Par toi accueillir aujourd’hui

Le don de Dieu, Vierge Marie

Puisque tu souffres avec nous

Gethsémani, Vierge Marie

Soutiens nos croix de l’aujourd’hui

Entre tes mains, voici ma vie

Chercher avec toi dans nos vies

Les pas de Dieu, Vierge Marie

Par toi accueillir aujourd’hui

Le don de Dieu, Vierge Marie

Puisque tu demeures avec nous

Pour l’Angélus, Vierge Marie

Guide nos pas dans l’inconnu

Car tu es celle qui a cru

Chercher avec toi dans nos vies

Les pas de Dieu, Vierge Marie

Par toi accueillir aujourd’hui

Le don de Dieu, Vierge Marie

Écouter la musique : https://youtu.be/ISGsLMVSI6g

Réflexion (Jean Mohamed Abd- El-Jalil, ofm)

Naissance “Immaculée”

Le Coran, faisant toujours parler l’Epouse de ‘Imrâne (la mère de Mariam), ajoute : « Et je la mets, ainsi que sa postérité, sous ta protection, contre Satan le lapidé » (3,/34). Le Coran n’est pas très explicite, mais la tradition musulmane proclame avec unanimité un privilège extraordinaire de Marie et de son Fils : celui d’avoir été tous deux préservés de tout contact satanique au moment de leur naissance. Voici la version la plus courante de ce hadîth célèbre :« Tout fils d’Adam, nouveau-né, est touché par Satan, sauf le Fils de Marie et sa mère ; à ce contact, l’enfant jette son premier cri. » Tous les commentaires reproduisent ce hadîth, qui est parmi les « traditions » les plus « solides » de l’Islam, puisqu’il a été retenu par les deux recueils jouissant du maximum d’autorité (ceux de Boukhârî et de Mouslime). Et toutes les fois que ce privilège de Jésus et de Marie a été attaqué dans son existence ou dans sa signification par des penseurs musulmans, les représentants de l’orthodoxie l’ont défendu avec la plus grande vigueur…

Ce privilège de Marie et de son Fils provoqua la réflexion des théologiens musulmans qui lui ont donné une portée considérable dans l’élaboration de la pensée religieuse de l’islam, notamment de la ‘isma ou privilège d’inerrance, comme d’infaillibilité et même d’impeccabilité, qui doit nécessairement accompagner la mission des « Envoyés de Dieu »

Réflexion en silence

Chant : Ave Maria de Lourdes

Ave, Ave, Ave Maria (bis)

1 – Les saints et les anges

En chœur glorieux

Chantent vos louanges

Ô Reine des cieux.

2 – Devant votre image,

Voyez vos enfants,

Agréez l’hommage

De leurs cœurs fervents.

3 – Soyez le refuge,

Des pauvres pécheurs,

Ô Mère du Juge,

Qui sonde les cœurs.

4 – Écoutez ô Mère,

Qui nous aimait tant,

Cette humble prière

Que font vos enfants.

5 – Sur notre paroisse,

versez vos faveurs,

Que la foi s’accroisse

et garde les mœurs.

PRIÈRE UNIVERSELLE

En cette veillée de l’Immaculée Conception, nous voulons, Père que, regardant la pleine de grâce, tu regardes à nouveau tes fils et tes filles qui élèvent leurs prières vers toi et que, voulant aimer Jésus comme Marie Immaculée l’a aimé, nous sachions l’imiter dans son être, en étant tout pour toi et pour les autres :

Regarde la pleine de grâce et écoute notre prière

–           Père de bonté, le choix de Marie pour être la mère de ton Fils émeut nos êtres, que ton Église émue sache être le reflet de ta grâce et porter Jésus au monde comme Marie l’a porté.

Regarde la pleine de grâce et écoute notre prière

–           Père de bonté, la douleur et la souffrance des plus vulnérables, de nos frères et sœurs migrants atteignent nos portes, que nous sachions les ouvrir et ouvrir nos cœurs à leurs demandes, que nous soyons des canaux de réconfort de ta grâce qui aime et s’approche de tout ce qui est  la douleur humaine.

Regarde la pleine de grâce et écoute notre prière

–           Beaucoup de frères et sœurs vivent avec le strict minimum et se tournent vers le ciel pour recevoir de ta générosité ce qui est nécessaire pour continuer le chemin de leur vie. Nous te le demandons pour eux, les plus pauvres, les privilégiés de ton amour, afin que nous sachions partager avec eux les biens que tu mets à notre disposition.

Regarde la pleine de grâce et écoute notre prière

–           Pour la situation du monde, pour les douleurs de la guerre et de l’injustice, pour l’indifférence qui règne dans certains cœurs, que nous sachions être tendresse et amour envers les autres.

Regarde la pleine de grâce et écoute notre prière

–           Pour nos frères et sœurs qui nous accueillent au Maroc, que leur foi et leur désir de Dieu nous aident tous à vivre dans la confiance de Dieu comme Marie a vécu, que nous fassions toujours sa volonté et que nous la recherchions de tout notre cœur.

Regarde la pleine de grâce et écoute notre prière

PRIÈRE A MARIE IMMACULÉE (Du Pape François, avec la correction de notre diocèse)

Vierge Sainte et Immaculée,

à Toi, qui es l’honneur de notre peuple

et la gardienne prévenante de notre diocèse,

nous nous adressons avec confiance et amour.

Tu es la Toute Belle, ô Marie !

Le péché n’est pas en Toi.

Suscite en nous tous un désir renouvelé de sainteté :

que la splendeur de la vérité brille en nos paroles,

que le chant de la charité résonne en nos œuvres,

que pureté et chasteté habitent notre corps et notre cœur,

que toute la beauté de l’Évangile soit présente en notre vie.

Tu es la Toute Belle, ô Marie !

La Parole de Dieu s’est faite chair en Toi.

Aide-nous à demeurer à l’écoute attentive de la voix du Seigneur :

que le cri des pauvres ne nous laisse jamais indifférents,

que la souffrance des malades et des nécessiteux ne nous trouve pas distraits,

que la solitude des personnes âgées et la fragilité des enfants nous touchent,

que chaque vie humaine soit toujours aimée et vénérée par nous tous.

Tu es la Toute Belle, ô Marie !

En toi se trouve la joie parfaite de la vie bienheureuse avec Dieu.

Fais que nous ne perdions pas le sens de notre chemin sur la terre :

que la douce lumière de la foi éclaire nos journées,

que la force consolante de l’espérance oriente nos pas,

que la chaleur contagieuse de l’amour anime notre cœur,

que nos yeux à tous restent bien fixés là, en Dieu, où se trouve la vraie joie.

Tu es la Toute Belle, ô Marie !

Écoute notre prière, exauce notre supplication :

que la beauté de l’amour miséricordieux de Dieu en Jésus soit en nous,

que cette beauté divine nous sauve, sauve notre ville, sauve le monde entier.

Amen.

Chant final : Hymne à Notre Dame du Maroc

يا مريم، ام يسوع، امنا، صلي لأجلنا   (2)

Ia Mariam, Umm Iesua‘, Ummana, sally li’ajlina (x2)

  1. Tú, que te hiciste acogida y encuentro, sally li’ajlina

Toi, qui as fait de ta vie un Magnificat,                          sally li’ajlina

  1. Tú, que has recorrido nuestros caminos, sally li’ajlina

Toi, qui as donné toute ta vie dans l’humilité,               sally li’ajlina

  1. Por tu sí nos abriste las puertas del Cielo,sally li’ajlina

Toi, qui as donné à tous ton Jésus,                                sally li’ajlina

  1. Tú, transparencia del Amor del Señor,sally li’ajlina

Toi, pureté et tendresse maternelle                              sally li’ajlina

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Partitura

El Adviento llama a nuestra puerta, carta de Fr Emilio Rocha Grande

  1. ¡VEN, SEÑOR JESÚS!

Litúrgicamente hablando, el Adviento es un espacio muy breve de tiempo, que abarca cuatro semanas; colocado al principio del Año litúrgico prepara y revive la primera venida del Señor en Belén (del 17 al 24 de diciembre) y anuncia la Parusía o venida gloriosa del Señor al final de los tiempos (tres primeras semanas). Teológicamente, en cambio, el Adviento dura todo el año. Más aún, toda la vida de la entera Iglesia y de cada bautizado no es más que un Adviento permanente: La conmemoración y el anuncio, el recuerdo y la profecía de las dos venidas –igualmente reales– del Señor Jesús.

1.- ¡El Señor ya ha venido! El tiempo de Navidad nos hace vivir cada año con gozo profundo la verdad de un hecho histórico acontecido en Belén en un marco cronológico muy determinado. Es el cumplimiento desbordante de lo anunciado y esperado veladamente a lo largo de los siglos en que se van tejiendo las esperanzas del Pueblo de Israel, tal y como se reflejan en los libros del Antiguo Testamento. ¡Lo que un día fue objeto de esperanza para Israel es, para el Pueblo del Nuevo Testamento, realidad histórica y objeto ya cumplido de nuestra fe!

2.- Pero lo que ahora es promesa –La segunda y definitiva venida del Señor– pronto se convertirá también en posesión y en gozo. Lo mismo que sabemos y afirmamos que el Señor ha venido, sabemos y afirmamos que el Señor vendrá con poder y gloria. Y, apoyándonos en el cumplimiento exacto de las esperanzas y anhelos del creyente del Antiguo Testamento, nosotros esperamos y anhelamos la segunda y definitiva venida del Señor. Si su primera venida fue en la debilidad de nuestra carne; la segunda venida será con el poder y la gloria que le corresponden como Hijo de Dios, como “Kyrios” (cf. Flp 2,6-11).

Toda la Iglesia vive su devenir histórico en la seguridad y gozosa certeza de esta primera venida y en el anhelo incontenible y la firme esperanza de la última y definitiva venida del Señor al final de los tiempos, sabiendo que cuando hablamos de “la segunda venida” del Señor, lo hacemos de una venida que se ha iniciado ya. No se trata sólo de un acontecimiento futuro ni tampoco de una realidad estática; se trata de un acontecimiento esencialmente dinámico que se va realizando día a día. Es un proceso semejante al del establecimiento del Reino de Dios (“ya, pero todavía no”). El mismo Señor, que vino en Belén y vendrá al final de los tiempos está viniendo incesantemente a nosotros: El mismo Señor que se nos mostrará entonces lleno de gloria, viene ahora a nuestro encuentro en cada hombre y en cada acontecimiento, para que lo recibamos en la fe, y por el amor demos testimonio de la espera dichosa de su reino (Prefacio III de Adviento).

Nuestro quehacer primario es prepararnos: abrir de par en par las puertas de nuestra alma, con la esperanza y la fe muy vivas, para acoger la venida cotidiana del Señor y así estar permanentemente preparados para el encuentro último y definitivo con Él.

Hay una palabra que condensa toda esta actitud; una palabra intraducible que resuena con especial intensidad en el tiempo litúrgico del Adviento y que resume y encierra la actitud fundamental de la Iglesia y de cada uno de los cristianos: ¡MARANATHA!, una palabra que, si por una parte es la afirmación de un acontecimiento ya cumplido: ¡El Señor ha venido! ¡El Señor está en medio de su pueblo!, es también un acto de fe y de esperanza en la futura venida, con poder y gloria, del Señor. Un deseo que ha comenzado ya a realizarse y se cumplirá un día plenamente. ¡El Señor está cerca! ¡El Señor está viniendo!; y es, además, una oración, la oración del Espíritu y la Esposa que claman incesantemente: “¡Ven, Señor Jesús!” (Cf. Ap 22,17-20; 1 Cor 16,22).

  1. PACIENTE Y GOZOSA ESPERANZA

La paciencia bíblica es una forma de esperanza. Significa apoyarse en Dios, estar seguros de su ayuda y de su amor incondicionales; saberse en sus manos, esperarlo todo de Él. Es una actitud serena, que excluye actitudes como el desasosiego o la angustia, e incluye un movimiento hacia el futuro, hacia una realidad, ya de alguna manera conocida y ardientemente esperada: el retorno definitivo de Jesucristo, la transformación definitiva del mundo, la plena revelación de los hijos de Dios (cf. Rm 8,19 ss).

La esperanza cristiana no es pasividad; compromete la totalidad de la persona y está en la base de una profunda relación interpersonal. No se trata de esperar ALGO, sino de esperar a ALGUIEN.  Cristo, en su misterio pascual ya consumado, es el objeto último y total de nuestra esperanza. ESPERAMOS EN ÉL Y LO ESPERAMOS A ÉL; Cristo es al mismo tiempo el motivo de nuestra esperanza y la promesa definitiva y última, cuyo cumplimiento –su venida– esperamos. Como afirma san Pablo: Cristo mismo es nuestra esperanza (1Tim 1,1).

Esta venida gloriosa, objeto de nuestra esperanza escatológica, no es simplemente una manifestación externa y universal de CRISTO-SEÑOR, sino la revelación en todos y en cada uno de nosotros de su presencia vivificante y vivificadora, que ahora se encuentra velada y es, más que objeto de visión, objeto de intuición. Esta manifestación en nosotros y desde nosotros del Cristo glorioso, que nos habita ahora  misteriosamente oculto, constituye lo más esencial de la parusía.

La esperanza cristiana supone anhelo, riesgo y expectación. Pero supone también, al mismo tiempo, gozo y seguridad. Dios no puede fallar. Tenemos en Cristo su Palabra definitiva y tenemos, sobre todo, su amor, y en él nos apoyamos. Esperar en Dios es, en el fondo, lo mismo que creer en Él y lo mismo que amarlo. Apoyarse en Él sin otra garantía que Él mismo; dejarle ser la roca firme e inconmovible de nuestra vida (cf. Sal 17,2-4; Sal 42,10; 61).

El problema es que las personas tenemos casi siempre prisa. Por eso creemos que Dios tarda demasiado en cumplir sus promesas. Pensamos que Cristo debería venir enseguida, y olvidamos las palabras del Salmista: “Mil años son para ti como un día, un ayer que ya paso, una vigilia en la noche” (Sal 89,4), y también las del apóstol Pedro:No se retrasa el señor en el cumplimiento de la promesa, como algunos suponen, sino que usa de paciencia con nosotros(2Pe 3,9).

Hoy, quizás más que en el pasado, los seres humanos pretendemos ser nuestra propia providencia, y salvarnos por nuestra cuenta. Pero, de este modo caemos inevitablemente en la autosuficiencia. Pensamos que nos bastamos a nosotros mismos y prescindimos de Dios, o lo dejamos convertido en una justificación ideológica para las cosas que hacemos o el modo de vida que llevamos; pero, de este modo, nos empobrecemos y vaciamos. El ser humano renuncia, así, a Aquel que habita “su más profundo centro” (S. Juan de la Cruz, Llama de amor viva, 1) y a dejarse salvar amorosa y gratuitamente por Dios, llegando así a la desesperanza e incluso a la desesperación. Por este camino se hace imposible la salvación.

Quizás por todo esto, uno de los testimonios más urgentes que debemos dar los cristianos a los hombres y mujeres del mundo de hoy, es el testimonio de una esperanza viva: “Bendito sea Dios, Padre de nuestro Señor Jesucristo, que por su gran misericordia, a través de la resurrección de Jesucristo de entre los muertos, nos ha hecho renacer para una esperanza viva” (1Pe 1,3); “dad gloria a Cristo, el Señor, y estad siempre dispuestos a dar razón de vuestra esperanza a todo el que os pida explicaciones” (1Pe 3,15). Son demasiados los testigos de la desesperanza y la desesperación. Frente a ellos, nosotros vivimos, como dice san Pablo: “Aguardando la feliz esperanza, y la manifestación gloriosa del gran Dios y Salvador nuestro, Jesucristo” (Tit 2,13).

  1. ARDIENTE VIGILANCIA

Todo el Evangelio es una apremiante invitación a la vigilancia, al estado de alerta: “Velad, porque no sabéis el día que vendrá vuestro Señor… Por eso, estad preparados” (Mt 24,42-44); “lo que os digo a vosotros, a todos se lo digo: velad” (Mc 13,37); “también vosotros estad preparados, porque en el momento que menos penséis, vendrá el Hijo del Hombre” (Lc 12,35-40).

La esperanza cristiana no es una simple espera. La espera es una actitud que equivale a cruzarse de brazos, aguardando a que sucedan inevitablemente las cosas que se desean o se temen, pero sin intervenir uno mismo en el proceso de su realización (es la espera de alguien sentado en el andén de la estación mientras aguarda la llegada del tren); la espera no tiene “ritmo”; es obligada pasividad, porque uno reconoce que no está en su mano hacer nada para adelantar los acontecimientos, para evitarlos o para influir en ellos de alguna manera. Es resignada apatía.

Pero, si la verdadera esperanza no es pasividad, tampoco es tensión nerviosa o agitación interior, desasosiego espiritual o sobresalto; tampoco conlleva el concepto de miedo. Es, a lo más, temor en el sentido bíblico del término (¡temor a que el Señor pase de largo!). Porque es asombro, estremecimiento, admiración y anhelo.

Jesús no pretende provocar en nosotros la inquietud, la zozobra o el miedo. Sí quiere advertirnos de que su venida, para cada uno de nosotros y para toda la humanidad, puede acaecer en cualquier instante, sin previo aviso, de repente, en el momento más insospechado; y que, por tanto, debemos estar despiertos, atentos y vigilantes, para poder abrirle al instante, apenas llegue y llame (cf. Lc 12,36), sin hacerle esperar a la puerta y, desde luego, sin responderle como Lope de Vega: Mañana le abriremos… para lo mismo responder mañana”.

Jesús no es un ladrón en la noche, sino un Amigo. Nuestro amigo común y el amigo personal de cada uno de nosotros. Por eso nuestra actitud debe ser de ardiente vigilancia y de gozosa esperanza, no de miedo, ni siquiera de turbación o nerviosismo. Una actitud de serena y profunda alegría, de paz y de confianza, de seguridad y de abandono; de temblor amoroso ante la proximidad del encuentro tantas veces anhelado.

Y en este tiempo de vigilia, “mientras esperamos la gloriosa venida de nuestro Salvador Jesucristo” ¿qué debemos hacer? ¿Cuál debe ser nuestra verdadera ocupación y preocupación? La respuesta es vivir en el amor y servir a los demás, poner a disposición de los otros, de nuestros hermanos y hermanas, lo que somos y lo que tenemos, los dones que Dios nos ha dado como talentos que hemos de hacer fructificar y que sólo fructifican de verdad en la entrega desinteresada a los demás. El tiempo de vigilia no es simplemente tiempo de expectación estéril, sino tiempo de servicio (cf. Lc 12,42).

Os deseo a todos y cada uno de quienes formamos nuestra iglesia diocesana de Tánger un Adviento vivid personal y comunitariamente en paciente y gozosa esperanza y en ardiente vigilancia, haciendo nuestro el grito de la Iglesia de todos los tiempos: ¡Ven, señor Jesús!

Retiro de la Vida Consagrada en AlHoceima

“Abrazar el tiempo que vivimos” es el tema que nos han propuesto Mariola López Villanueva, rscj, e Ignacio Rojas Gálvez, OSST, el día trece de noviembre en el retiro que hemos celebrado en la Parroquia de San José de Alhoceima.

En un ambiente de total fraternidad y sororidad nos han acompañado en cómo escuchar a Dios hoy, a través de las fases en nuestra capacidad de soñar, abrazando las estaciones de nuestra vida y contemplando el icono de “el abrazo de Jesús a Zaqueo”. Todo ello lo hemos podido interiorizar, celebrar en la Eucaristía y compartir en la comida fraterna.

Hemos participado religiosas y religiosos de Nador, Oujda y Alhoceima, además, de algunos laicos y laicas de las parroquias de Santiago y san José.

TERTULIA: «BORGES Y SHEREZADE: LAS MIL Y UNA NOCHES EN RÍO MARTIL»

El Centro Cultural Lerchundi de Martil te invita a participar de una nueva tertulia literaria, donde nos adentraremos en este clásico de la literatura oriental, árabe y persa, desde la mirada borgiana. Os animamos a participar y a realizar vuestras propias propuestas, os esperamos.

Tertulias para ver y juzgar la realidad. Acciones para transformarla

Sábado 12 de noviembre, 19’00

Biblioteca Lerchundi

Coordina: Ricardo Liberal, profesor de filosofía

Para unirse al grupo de la tertulia:
https://chat.whatsapp.com/Ha3Qi9ll1N23A2cHHGIldQ

facebook: Centro Cultural Lerchundi de Martil

Instagram: @lerchundimartil

0539 97 95 53

CAFÉ CLUB DE INTERCAMBIO DE LENGUAS

Te invitamos a este espacio intercultural de participación libre, abierto, dinámico, ameno e inclusivo, enfocado al intercambio de lenguas y el debate de ideas, coordinado por profesores voluntarios.

1ª sesión: sábado 12 de noviembre, de 17’00 a 18’30,
en la biblioteca

próximas sesiones: 10 de diciembre y 21 de enero

Oración compartida, Rosario diocesano

El pasado domingo 30 de octubre, como colofón al mes de las misiones y del Santo Rosario, tuvo lugar un encuentro virtual para rezar de manera conjunta el Rosario en honor a la Virgen María con la participación de los fieles de toda la Diócesis de Tánger.
Este momento de oración, impulsado y animado por la recién creada comisión de liturgia, sirvió para unir entorno a la figura de la Virgen, madre e intercesora de todos, a representantes de los distintos lugares en los que hay presencia cristiana en nuestra diócesis, desde Nador hasta Assilah. En este momento de oración compartida, estuvimos también acompañados y animados por nuestro Administrador Apostólico, Emilio Rocha Grande, ofm, quien quiso también hacerse presente en esta primera oración virtual, animando y alentando a todos los que participamos a permanecer firmes en la oración y en el servicio.
Aprovechando una de las muchas riquezas con las que contamos en nuestra diócesis, procedimos al rezo del rosario en diversas lenguas: castellano, francés, inglés y árabe, para de esta manera dar cabida y voz a todos los colectivos que participan activamente de la vida diocesana en los distintos lugares, haciendo así que el eco de la oración llegase a todas las personas que nos reunimos en este rezo.
Esperamos que esta sea la primera experiencia de otras muchas que están por venir y que, aprovechando las oportunidades que nos dan los avances tecnológicos, podamos seguir fortaleciendo los lazos en la oración compartida entre todas las comunidades de esta Diócesis tan extensa en kilómetros y tan grande en la voluntad de seguir fieles en la oración y en el servicio.
Mario Parras